Les consommateurs ivoiriens sont en danger. Des produits de consommation qui circulent sur le marché dont principalement le lait, ne répondent à aucune norme d’hygiène. Ces denrées sont bradées à vil prix. Cette situation est-elle due à la crise ou à la mauvaise foi ? En tout cas, les mots sont peu pour qualifier ce qui arrive à la Côte d’Ivoire. Un pays où le consommateur est exposé à toute sorte de déchets. Qui sont vendus au su et au vu des autorités compétentes. Sans que personne n’interdise leur importation et leur vente sur un marché où tout le monde est prêt à acheter à cause du vil prix sans se soucier de la qualité ou des dangers auxquels l’on s’expose en consommant ces produits. Les consommateurs les plus exposés sont les ménages à faibles revenus. Le manque de suivi et de contrôle a permis l’introduction de plusieurs qualités de lait dont Al-Zahrat Milk et Pomo (lait concentré non sucré). Ces deux qualités de lait sont respectivement produites à Tripoli (Libye) et au Pérou.
Notre attention sur ces deux qualités de lait qui sont généralement vendues les soirs, fait suite à une dispute le mercredi 8 septembre 2009 à Abobo entre une commerçante et un consommateur. Celui-ci demande à la vendeuse de lui restituer son argent sous prétexte que le lait qui lui a été vendu était avarié. Mais, celle-ci refuse, indiquant qu’elle n’est qu’une simple vendeuse. Et qu’elle ne peut par conséquent restituer l’argent qu’elle a déjà encaissé. L’homme en colère renverse ainsi le plateau de lait. La foule venue aux nouvelles, découvre enfin la vérité. Les laits Al-Zahrat Milk et Pomo ne sont plus autorisés à la consommation. Interrogée, elle avoue se ravitailler à Adjamé-Délégation. Sur le lait Al-Zahrat importé par Nouvelle GEDISPA, il est marqué une adresse. Pour avoir le cœur net, nous avons joint hier les responsables de la société. Selon ceux-ci, le stock de lait en vente sur le marché est dans les normes. ‘’Il n’y a plus de lait dont la date de péremption datant du mois d’août 2009 n’est en circulation’’, indique notre interlocuteur. Mais visiblement en colère, il interrompt la conversation. Cependant la question que nous nous posons est claire : « Qui a pu mettre ce lait avarié sur le marché ? » Surtout que le responsable de la Nouvelle GEDISPA, société importatrice, indique n’avoir pas connaissance du lait portant la marque de son produit dont la date de péremption a expiré depuis le mois d’août 2009. En attendant une éventuelle explication approfondie sur la présence de cette qualité de lait dont la date de péremption est arrivée à échéance, nous avons décidé d’interpeller l’Etat, notamment les ministères du Commerce et de l’Industrie. Eux qui gèrent le volet de contrôle et de la qualité des produits, de la délivrance d’agréments et autres. Nous interpellons également les associations de défense des droits de consommateurs. Eux qui ignorent les réalités des marchés. Parce qu’il ne faudrait pas attendre que le pire pour réagir. C’est donc le moment de mener des investigations sur le marché.
Honoré Kouassi
Notre attention sur ces deux qualités de lait qui sont généralement vendues les soirs, fait suite à une dispute le mercredi 8 septembre 2009 à Abobo entre une commerçante et un consommateur. Celui-ci demande à la vendeuse de lui restituer son argent sous prétexte que le lait qui lui a été vendu était avarié. Mais, celle-ci refuse, indiquant qu’elle n’est qu’une simple vendeuse. Et qu’elle ne peut par conséquent restituer l’argent qu’elle a déjà encaissé. L’homme en colère renverse ainsi le plateau de lait. La foule venue aux nouvelles, découvre enfin la vérité. Les laits Al-Zahrat Milk et Pomo ne sont plus autorisés à la consommation. Interrogée, elle avoue se ravitailler à Adjamé-Délégation. Sur le lait Al-Zahrat importé par Nouvelle GEDISPA, il est marqué une adresse. Pour avoir le cœur net, nous avons joint hier les responsables de la société. Selon ceux-ci, le stock de lait en vente sur le marché est dans les normes. ‘’Il n’y a plus de lait dont la date de péremption datant du mois d’août 2009 n’est en circulation’’, indique notre interlocuteur. Mais visiblement en colère, il interrompt la conversation. Cependant la question que nous nous posons est claire : « Qui a pu mettre ce lait avarié sur le marché ? » Surtout que le responsable de la Nouvelle GEDISPA, société importatrice, indique n’avoir pas connaissance du lait portant la marque de son produit dont la date de péremption a expiré depuis le mois d’août 2009. En attendant une éventuelle explication approfondie sur la présence de cette qualité de lait dont la date de péremption est arrivée à échéance, nous avons décidé d’interpeller l’Etat, notamment les ministères du Commerce et de l’Industrie. Eux qui gèrent le volet de contrôle et de la qualité des produits, de la délivrance d’agréments et autres. Nous interpellons également les associations de défense des droits de consommateurs. Eux qui ignorent les réalités des marchés. Parce qu’il ne faudrait pas attendre que le pire pour réagir. C’est donc le moment de mener des investigations sur le marché.
Honoré Kouassi