La police des stupéfiants et des drogues a appréhendé, mardi dernier, aux environs de 21 h, onze tonnes et demie (11,5) de produits pharmaceutiques non enregistrés à Attadjè dans la commune d’Adiaké. Kouao Atté Séraphin ,18 ans, et Bobi Nanon Mathias ,19 ans, tous deux Ivoiriens, sans emploi, ont avoué à la police faire partie d’un réseau de trafiquants dont le chef serait un certain Tanoé Jean, actuellement en fuite. Ce réseau de trafiquants, toujours selon les deux individus épinglés, existe depuis des années et emploie une quinzaine de personnes. Les produits en provenance de Kumasi (Ghana) transitent par Joe wharf, un village ghanéen, avant d’arriver à Adiaké. Les éléments de la police des stupéfiants et des drogues ont été alertés par une information anonyme selon laquelle des individus s’adonneraient au trafic inter-état de produits non enregistrés. La police exploite l’information et met le grappin sur les deux individus en possession des produits pharmaceutiques non déclarés composés d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires et de médicaments classés dans la catégorie des drogues. Ces produits étaient soigneusement emballés et destinés à des commerçants dont les noms étaient stickés sur les ballots. Il a fallu un véhicule de 10 tonnes pour les transporter. Une enquête est ouverte pour mettre la main sur tous les membres du réseau.
La police des drogues, section d’Aboisso, faut-il le souligner, manque cruellement de moyens pour mener à bien sa mission. Elle est obligée de louer ou prendre des véhicules en course pour ses missions dans sa zone qui couvre les départements d’Adiaké, de Tiapoum et d’Aboisso.
Wamis Bakéré
La police des drogues, section d’Aboisso, faut-il le souligner, manque cruellement de moyens pour mener à bien sa mission. Elle est obligée de louer ou prendre des véhicules en course pour ses missions dans sa zone qui couvre les départements d’Adiaké, de Tiapoum et d’Aboisso.
Wamis Bakéré