Georges Coffie ex-compagnon du président du Rassemblement des républicains (Rdr) le contredit sur ses promesses électoralistes.
Georges Coffie, ancien militant du Rdr (Rassemblement des républicains), a vivement attaqué Alassane Dramane Ouattara samedi au centre des jeunes de Koumassi, à l'occasion de la célébration du retour au Fpi d'Attébi Dago Robert, ex-membre fondateur de l'Anci (Alliance pour la nouvelle Côte d'Ivoire) de Zémogo Fofana. « Il a dit, a commencé G.C : ''je vais transformer la Côte d'Ivoire en cinq ans''. Il avait dit la même chose en 1990 quand il était Premier ministre. Il avait dit : ''Donnez-moi cent jours''. Mais après les cent jours, il en a demandé mille. Tu nous as trompés une fois, tu ne nous tromperas pas deux fois. (…) Ton carnet d'adresses est vieillissant, et vieux d'ailleurs. On ne gouverne pas en comptant sur l'étranger». «A l'époque, l'opposition n'a pas pris d'armes. Si la Côte d'Ivoire a eu un bon développement, c'est parce que l'opposition était civilisée. Si la côte d'Ivoire a le développement qu'elle a aujourd'hui, c'est parce que l'opposition est sauvage», a poursuivi l'ex-républicain retourné au Fpi (Front populaire ivoirien). Il a donné des conseils à ses camarades. leur demandant de taire leurs querelles intestines afin de travailler plus sereinement à la réélection du président Laurent Gbagbo. Interpellé sur un conflit entre ''frontistes'' à Lakota, Georges Coffie a souhaité que le différend se règle dans cette commune et non ailleurs. De fait, le maire élu, Zébi Grokou se dit frustré et l'a fait savoir. La passation de charges entre l'intérimaire et lui est bloquée depuis le 5 juin. « Pourquoi organiser des élections pour ne pas permettre aux élus de prendre fonction ? » s'est-il interrogé. Ulcéré, l'homme proche de Gaza Gazo, ex-maire de Lakota, dénonce le silence de la direction du parti. « Les patrons du Fpi depuis le président jusqu'au dernier militant semblent ne pas savoir ce qui se passe. Mais, Lakota n'est ni la chasse gardée ni la forêt classée d'un parti politique », a menacé le maire frustré. « Que la campagne du président Laurent Gbagbo ne soit pas dirigée par des fossoyeurs à Lakota », a-t-il mis en garde. Après quoi, il a félicité Attébi Robert pour son courage politique et l'a invité à travailler pour le parti à Lakota. Notons que le retour voulu « triomphal » ne l'a pas été. L'accueil a réuni à peine cinquante personnes sous deux bâches, sur les quatre dressées. Si bien qu'un lot important des cinq cent chaises louées est resté vide. La musique Aloukou du terroir Bété (ou Dida) distillée à profusion n'a entrainé aucun danseur sur la piste.
Bidi Ignace
Georges Coffie, ancien militant du Rdr (Rassemblement des républicains), a vivement attaqué Alassane Dramane Ouattara samedi au centre des jeunes de Koumassi, à l'occasion de la célébration du retour au Fpi d'Attébi Dago Robert, ex-membre fondateur de l'Anci (Alliance pour la nouvelle Côte d'Ivoire) de Zémogo Fofana. « Il a dit, a commencé G.C : ''je vais transformer la Côte d'Ivoire en cinq ans''. Il avait dit la même chose en 1990 quand il était Premier ministre. Il avait dit : ''Donnez-moi cent jours''. Mais après les cent jours, il en a demandé mille. Tu nous as trompés une fois, tu ne nous tromperas pas deux fois. (…) Ton carnet d'adresses est vieillissant, et vieux d'ailleurs. On ne gouverne pas en comptant sur l'étranger». «A l'époque, l'opposition n'a pas pris d'armes. Si la Côte d'Ivoire a eu un bon développement, c'est parce que l'opposition était civilisée. Si la côte d'Ivoire a le développement qu'elle a aujourd'hui, c'est parce que l'opposition est sauvage», a poursuivi l'ex-républicain retourné au Fpi (Front populaire ivoirien). Il a donné des conseils à ses camarades. leur demandant de taire leurs querelles intestines afin de travailler plus sereinement à la réélection du président Laurent Gbagbo. Interpellé sur un conflit entre ''frontistes'' à Lakota, Georges Coffie a souhaité que le différend se règle dans cette commune et non ailleurs. De fait, le maire élu, Zébi Grokou se dit frustré et l'a fait savoir. La passation de charges entre l'intérimaire et lui est bloquée depuis le 5 juin. « Pourquoi organiser des élections pour ne pas permettre aux élus de prendre fonction ? » s'est-il interrogé. Ulcéré, l'homme proche de Gaza Gazo, ex-maire de Lakota, dénonce le silence de la direction du parti. « Les patrons du Fpi depuis le président jusqu'au dernier militant semblent ne pas savoir ce qui se passe. Mais, Lakota n'est ni la chasse gardée ni la forêt classée d'un parti politique », a menacé le maire frustré. « Que la campagne du président Laurent Gbagbo ne soit pas dirigée par des fossoyeurs à Lakota », a-t-il mis en garde. Après quoi, il a félicité Attébi Robert pour son courage politique et l'a invité à travailler pour le parti à Lakota. Notons que le retour voulu « triomphal » ne l'a pas été. L'accueil a réuni à peine cinquante personnes sous deux bâches, sur les quatre dressées. Si bien qu'un lot important des cinq cent chaises louées est resté vide. La musique Aloukou du terroir Bété (ou Dida) distillée à profusion n'a entrainé aucun danseur sur la piste.
Bidi Ignace