Koffi Ably est un client d'une moralité douteuse. Il a mis à sac la blanchisserie d'Amon Aka, son ami. Son acte l'a conduit en prison pour un mois ferme avec 50.000 Fcfa d'amende.
Koffi Ably est un fidèle client de la blanchisserie gérée par Amon Aka. Sa régularité en ce lieu a créé des liens entre les deux personnes. Si bien qu'il venait aider Amon à repasser les habits des clients. Mais, Koffi Ably finit par montrer sa vraie face. Le 28 juillet, tôt le matin, comme d'habitude, il se rend à la blanchisserie pour aider son ami à travailler. Là-bas, il formule le vœu de passer la nuit dans le lieu de travail de son ami. Demande que rejette Amon. Ce refus n'altère en rien la volonté du client de piller la blanchisserie. Il attend la tombée de la nuit pour passer à l'acte. Il défonce la porte et se sert tranquillement. Il emporte le matériel de travail et les habits d'autres clients. Le lendemain, Amon découvre avec désolation les faits. « Le matin du 29 juillet, je me rends à mon lieu de travail. Je découvre avec beaucoup de peine ma blanchisserie totalement vidée », raconte-t-il, dépassé par les faits. Amon n'aura aucune difficulté pour retrouver son voleur, qui a oublié son tee-shirt sur les lieux. « Koffi Ably est mon voleur. Le tee-shirt qu'il portait la veille, a été retrouvé dans ma blanchisserie. L'autre indice, c'est qu'il n'a pas dormi la veille à son domicile», soutient-il. De son côté, Koffi se défend : « Le tee-shirt en question, je l'ai déposé au moment où je prenais les autres habits à la blanchisserie. Je reconnais ne pas avoir dormi la veille à la maison mais, je n'étais pas à sa blanchisserie. Comme mon tuteur cette nuit-là hébergeait des étrangers, j'ai plutôt passé la nuit sur un banc dans la cour du voisin », poursuit-il. Le 19 août, à l'audience du tribunal correctionnel de Grand-Bassam, il a plaidé non coupable. Cependant, il n'a pas convaincu le juge.
Emmanuelle Kanga
Correspondante régionale
Koffi Ably est un fidèle client de la blanchisserie gérée par Amon Aka. Sa régularité en ce lieu a créé des liens entre les deux personnes. Si bien qu'il venait aider Amon à repasser les habits des clients. Mais, Koffi Ably finit par montrer sa vraie face. Le 28 juillet, tôt le matin, comme d'habitude, il se rend à la blanchisserie pour aider son ami à travailler. Là-bas, il formule le vœu de passer la nuit dans le lieu de travail de son ami. Demande que rejette Amon. Ce refus n'altère en rien la volonté du client de piller la blanchisserie. Il attend la tombée de la nuit pour passer à l'acte. Il défonce la porte et se sert tranquillement. Il emporte le matériel de travail et les habits d'autres clients. Le lendemain, Amon découvre avec désolation les faits. « Le matin du 29 juillet, je me rends à mon lieu de travail. Je découvre avec beaucoup de peine ma blanchisserie totalement vidée », raconte-t-il, dépassé par les faits. Amon n'aura aucune difficulté pour retrouver son voleur, qui a oublié son tee-shirt sur les lieux. « Koffi Ably est mon voleur. Le tee-shirt qu'il portait la veille, a été retrouvé dans ma blanchisserie. L'autre indice, c'est qu'il n'a pas dormi la veille à son domicile», soutient-il. De son côté, Koffi se défend : « Le tee-shirt en question, je l'ai déposé au moment où je prenais les autres habits à la blanchisserie. Je reconnais ne pas avoir dormi la veille à la maison mais, je n'étais pas à sa blanchisserie. Comme mon tuteur cette nuit-là hébergeait des étrangers, j'ai plutôt passé la nuit sur un banc dans la cour du voisin », poursuit-il. Le 19 août, à l'audience du tribunal correctionnel de Grand-Bassam, il a plaidé non coupable. Cependant, il n'a pas convaincu le juge.
Emmanuelle Kanga
Correspondante régionale
