Le président du Conseil général de Man a décidé de ne pas rompre les amarres avec son parti. Il entend y demeurer… et créer un nouveau courant.
L'information jusque-là considérée comme une simple rumeur est désormais confirmée. Siki Blon Blaise va créer son courant au sein de l'Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci). Il ne s'agira pas d'une nouvelle formation politique comme l'annonçaient plusieurs journaux récemment. Car, après sa radiation des instances dirigeantes, le président du conseil général de Man explique qu'il ne quittera pas le parti. Il entend simplement (de l'intérieur) redoubler d'ardeur dans sa lutte contre le président Albert Toikeusse Mabri. «Je demeure à l'Udpci, mais je crée un courant. Nous allons vous donner le nom dans les jours à venir. Ce sera après les obsèques du président Robert Guéi le 2 octobre. Nous irons en assemblée générale le 10 octobre après avoir présenté le nouveau courant aux parents à Kabacouma», a confié à Nord-Sud Quotidien hier celui qu'on surnomme «le bulldozer» de Man. Il promet ne rien faire sans «les bénédictions» des parents du fondateur de l'Udpci, le général Robert Guéi. «S'ils (Ndlr, les parents du général) me donnent leur aval je lance le courant. Si Mabri dit que la chefferie traditionnelle n'est pas une instance de l'Udpci, je lui montrerai que les chefs sont l'essence même de notre parti. C'est auprès d'eux que Guéi Robert a posé les vraies bases de sa formation», a-t-il ajouté.
L'ancien conseiller de Mabri Toikeusse explique qu'il a déjà abattu un travail de mobilisation auprès des militants dont il revendique aujourd'hui «le soutien» de la «majorité». «Les coordonnateurs et les populations qui militent au sein de l'Udpci sont en train d'être informés progressivement. Je suis un élu et je sais m'y prendre», a-t-il averti. Promettant de devenir le «cauchemar» de Mabri Toikeusse dans les semaines à venir. Il entend œuvrer pour que son courant fasse «disparaitre» les traces de Mabri dans les esprits des militants. «C'est une question de volonté chez les militants. Notre courant va refléter l'esprit Robert Guéi. Ils n'auront qu'à faire le bon choix», a-t-il exhorté.
Joint au téléphone, le 3ème secrétaire général-adjoint de l'Udpci, Blé Guirao, a expliqué que le parti ne se sent nullement menacé par Siki Blon Blaise. «Tout cela ne nous intéresse pas du tout. Je suis comme un coach. Je regarde ma propre équipe. Pas celle des autres», a répliqué l'ancien président des jeunes de l'Udpci. «Blon a été suspendu de toutes les activités de l'Udpci conformément aux textes du parti. Il sème la zizanie en notre sein pour faire croire qu'il est toujours Udpci. Nous l'attendons de pied ferme. Qu'il sache simplement que s'il doit créer quelque chose, cela ne saurait porter le nom Udpci», a menacé le président des enseignants Udpci, Zrapka Roger.
Djama Stanislas
L'information jusque-là considérée comme une simple rumeur est désormais confirmée. Siki Blon Blaise va créer son courant au sein de l'Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci). Il ne s'agira pas d'une nouvelle formation politique comme l'annonçaient plusieurs journaux récemment. Car, après sa radiation des instances dirigeantes, le président du conseil général de Man explique qu'il ne quittera pas le parti. Il entend simplement (de l'intérieur) redoubler d'ardeur dans sa lutte contre le président Albert Toikeusse Mabri. «Je demeure à l'Udpci, mais je crée un courant. Nous allons vous donner le nom dans les jours à venir. Ce sera après les obsèques du président Robert Guéi le 2 octobre. Nous irons en assemblée générale le 10 octobre après avoir présenté le nouveau courant aux parents à Kabacouma», a confié à Nord-Sud Quotidien hier celui qu'on surnomme «le bulldozer» de Man. Il promet ne rien faire sans «les bénédictions» des parents du fondateur de l'Udpci, le général Robert Guéi. «S'ils (Ndlr, les parents du général) me donnent leur aval je lance le courant. Si Mabri dit que la chefferie traditionnelle n'est pas une instance de l'Udpci, je lui montrerai que les chefs sont l'essence même de notre parti. C'est auprès d'eux que Guéi Robert a posé les vraies bases de sa formation», a-t-il ajouté.
L'ancien conseiller de Mabri Toikeusse explique qu'il a déjà abattu un travail de mobilisation auprès des militants dont il revendique aujourd'hui «le soutien» de la «majorité». «Les coordonnateurs et les populations qui militent au sein de l'Udpci sont en train d'être informés progressivement. Je suis un élu et je sais m'y prendre», a-t-il averti. Promettant de devenir le «cauchemar» de Mabri Toikeusse dans les semaines à venir. Il entend œuvrer pour que son courant fasse «disparaitre» les traces de Mabri dans les esprits des militants. «C'est une question de volonté chez les militants. Notre courant va refléter l'esprit Robert Guéi. Ils n'auront qu'à faire le bon choix», a-t-il exhorté.
Joint au téléphone, le 3ème secrétaire général-adjoint de l'Udpci, Blé Guirao, a expliqué que le parti ne se sent nullement menacé par Siki Blon Blaise. «Tout cela ne nous intéresse pas du tout. Je suis comme un coach. Je regarde ma propre équipe. Pas celle des autres», a répliqué l'ancien président des jeunes de l'Udpci. «Blon a été suspendu de toutes les activités de l'Udpci conformément aux textes du parti. Il sème la zizanie en notre sein pour faire croire qu'il est toujours Udpci. Nous l'attendons de pied ferme. Qu'il sache simplement que s'il doit créer quelque chose, cela ne saurait porter le nom Udpci», a menacé le président des enseignants Udpci, Zrapka Roger.
Djama Stanislas
