Mon maître, qui attache du prix à l'honneur, enseigne que la brillance d'une intelligence s'observe à la préservation de la dignité face aux tentations corruptives.
Peut-être parce qu'encore plus jeune, en vous découvrant sur la scène politique pour la première fois, je me suis laissé en admiration pour une femme bombardée au-devant de la scène par l'outil de communication de l'Etat que vous dirigiez. Plus est que vous êtes journaliste de formation. Un métier qui me passionne parce que celui qui aiguise la finesse intellectuelle des âmes disposées.
Le contexte de faveur dans lequel vous ont installée le Pdci Rda et ses responsables successifs, fonde à raison, l'argument de ceux qui vous ont qualifiée d'ingrate vis-à-vis de ce parti auquel, vous et les vôtres, devez beaucoup.
Cependant, pour réussir par vous seule et ailleurs, il vous restait encore des classes à faire dans cette école riche de son expérience et de ses hommes d'expérience qu'est le Pdci.
Je vous comprends : la Démocratie ne s'accommode pas de pratiques coutumières et de possession émotionnelles mais plutôt de liberté.
Vous avez alors choisi d'aller à l'Udpci du Général Robert GUEÏ qui a braqué les Institutions de l'Etat en décembre 1999, à la tête d'une junte militaire. Dans le lexique de la Démocratie, on parle de retourner l'arme contre la République.
Voue avez, là, répondu à votre intime conviction (?)
Mais je me perds quand vous déclarez après, dans l'interview accordée au quotidien "Notre Heure" (N°172 du 21 septembre 2009 p 2-3) : "J'ai quitté l'Udpci avec d'autres personnes…j'appartenais au clan (de l'Udpci) qui a refusé à l'époque, d'envisager une cohabitation avec les rebelles (au sein du G7).
Logiques avec nous-mêmes, les évènements d'alors et les atteintes graves portées à la souveraineté de notre pays, nous ont amenés à nous ranger dans le camp présidentiel et derrière la personne de Laurent GBAGBO".
Votre logique est donc que vous couriez vite vous allier au camp des putschistes de 1999, mais que vous refusez la cohabitation d'avec les rebelles qui ont manqué leur coup en 2002.
Votre perception de la défense de la souveraineté du pays heurte gravement les règles de l'hygiène morale et les principes élémentaires de la Démocratie selon lesquels vous qui êtes si courageusement dites-le à Fologo, à Mel Théodore, à Seri Gnoleba, à Bleu Lainé, à Bro Grébé, à N'ZI Paul David, à Henriette Lagou, à Bernard Dadié et à tous les autres.
Dites-leur aussi que la dignité a un prix valorisant que l'on perd dans le reniement de soi face à l'argent du Palais.
Guy Charles WAYORO
Président du Mouvement pour le Néo Houphouétisme
67481140
guycharleswayoro@yahoo.fr
Peut-être parce qu'encore plus jeune, en vous découvrant sur la scène politique pour la première fois, je me suis laissé en admiration pour une femme bombardée au-devant de la scène par l'outil de communication de l'Etat que vous dirigiez. Plus est que vous êtes journaliste de formation. Un métier qui me passionne parce que celui qui aiguise la finesse intellectuelle des âmes disposées.
Le contexte de faveur dans lequel vous ont installée le Pdci Rda et ses responsables successifs, fonde à raison, l'argument de ceux qui vous ont qualifiée d'ingrate vis-à-vis de ce parti auquel, vous et les vôtres, devez beaucoup.
Cependant, pour réussir par vous seule et ailleurs, il vous restait encore des classes à faire dans cette école riche de son expérience et de ses hommes d'expérience qu'est le Pdci.
Je vous comprends : la Démocratie ne s'accommode pas de pratiques coutumières et de possession émotionnelles mais plutôt de liberté.
Vous avez alors choisi d'aller à l'Udpci du Général Robert GUEÏ qui a braqué les Institutions de l'Etat en décembre 1999, à la tête d'une junte militaire. Dans le lexique de la Démocratie, on parle de retourner l'arme contre la République.
Voue avez, là, répondu à votre intime conviction (?)
Mais je me perds quand vous déclarez après, dans l'interview accordée au quotidien "Notre Heure" (N°172 du 21 septembre 2009 p 2-3) : "J'ai quitté l'Udpci avec d'autres personnes…j'appartenais au clan (de l'Udpci) qui a refusé à l'époque, d'envisager une cohabitation avec les rebelles (au sein du G7).
Logiques avec nous-mêmes, les évènements d'alors et les atteintes graves portées à la souveraineté de notre pays, nous ont amenés à nous ranger dans le camp présidentiel et derrière la personne de Laurent GBAGBO".
Votre logique est donc que vous couriez vite vous allier au camp des putschistes de 1999, mais que vous refusez la cohabitation d'avec les rebelles qui ont manqué leur coup en 2002.
Votre perception de la défense de la souveraineté du pays heurte gravement les règles de l'hygiène morale et les principes élémentaires de la Démocratie selon lesquels vous qui êtes si courageusement dites-le à Fologo, à Mel Théodore, à Seri Gnoleba, à Bleu Lainé, à Bro Grébé, à N'ZI Paul David, à Henriette Lagou, à Bernard Dadié et à tous les autres.
Dites-leur aussi que la dignité a un prix valorisant que l'on perd dans le reniement de soi face à l'argent du Palais.
Guy Charles WAYORO
Président du Mouvement pour le Néo Houphouétisme
67481140
guycharleswayoro@yahoo.fr