Comment avez-vous été désigné président du comité d'organisation ?
J'ai été surpris agréablement par sa famille. La veuve, les enfants et sa famille m'ont désigné à l'issue d'une réunion. J'ai mis pratiquement une semaine avant d'accepter, parce que le fardeau était lourd pour moi. Mais étant membre de la famille et membre du Rdr, je me suis dit pourquoi ne pas accepter cette aventure. Parce que je ne serai pas seul dans l'organisation.
Mais aujourd'hui, on dit que vous voulez arracher son corps à sa famille biologique pour le remettre au Rdr.
Président du comité d'organisation que je suis, je n'ai pas besoin de ça. Mais en la matière, j'applique ce que la veuve décide. Nous sommes en Afrique, mais il y a un article 50 du code civil qui explique cela, sur la vie en famille. C'est pourquoi, moi, j'applique à la lettre ce que la famille me demande. Le jeudi matin, je fais la levée du corps, et le samedi midi, l'inhumation. Pour moi, quand on aime un défunt, on ne vient pas s'étaler dans les journaux comme ça. Guédé Guina appartient à un parti, il est maire de Daloa. Même s'il ne l'avait pas demandé, sa famille politique allait s'associer. C'est ça la solidarité. Il y a une famille biologique. Il y a la famille politique et la famille universitaire. Moi, je pense qu'il faut mettre balle à terre. Il ne faut pas qu'on étale nos carences à Daloa. Ce que je peux dire, l'enterrement aura bel et bien lieu, le dimanche à Daloa. Toutes les dispositions sécuritaires sont prises. On m'a donné un programme. Moi, je l'applique à la lettre. La veuve m'a écrit officiellement pour me demander d'appliquer à la lettre ce qui m'a été demandé.
Est-ce à dire que vous faites fi de toutes les menaces ?
Il n'y a pas de menaces. Comment voulez-vous qu'on déterre un mort ? Je demanderai à leurs intellectuels qu'ils ont chez eux ; Lohoury Djidji d'être cohérents. Je l'avais rencontré à plusieurs reprises. Je l'ai trouvé cohérent. Mais je lui demande d'être davantage cohérent.
Entretien réalisé par Simplice Allard
J'ai été surpris agréablement par sa famille. La veuve, les enfants et sa famille m'ont désigné à l'issue d'une réunion. J'ai mis pratiquement une semaine avant d'accepter, parce que le fardeau était lourd pour moi. Mais étant membre de la famille et membre du Rdr, je me suis dit pourquoi ne pas accepter cette aventure. Parce que je ne serai pas seul dans l'organisation.
Mais aujourd'hui, on dit que vous voulez arracher son corps à sa famille biologique pour le remettre au Rdr.
Président du comité d'organisation que je suis, je n'ai pas besoin de ça. Mais en la matière, j'applique ce que la veuve décide. Nous sommes en Afrique, mais il y a un article 50 du code civil qui explique cela, sur la vie en famille. C'est pourquoi, moi, j'applique à la lettre ce que la famille me demande. Le jeudi matin, je fais la levée du corps, et le samedi midi, l'inhumation. Pour moi, quand on aime un défunt, on ne vient pas s'étaler dans les journaux comme ça. Guédé Guina appartient à un parti, il est maire de Daloa. Même s'il ne l'avait pas demandé, sa famille politique allait s'associer. C'est ça la solidarité. Il y a une famille biologique. Il y a la famille politique et la famille universitaire. Moi, je pense qu'il faut mettre balle à terre. Il ne faut pas qu'on étale nos carences à Daloa. Ce que je peux dire, l'enterrement aura bel et bien lieu, le dimanche à Daloa. Toutes les dispositions sécuritaires sont prises. On m'a donné un programme. Moi, je l'applique à la lettre. La veuve m'a écrit officiellement pour me demander d'appliquer à la lettre ce qui m'a été demandé.
Est-ce à dire que vous faites fi de toutes les menaces ?
Il n'y a pas de menaces. Comment voulez-vous qu'on déterre un mort ? Je demanderai à leurs intellectuels qu'ils ont chez eux ; Lohoury Djidji d'être cohérents. Je l'avais rencontré à plusieurs reprises. Je l'ai trouvé cohérent. Mais je lui demande d'être davantage cohérent.
Entretien réalisé par Simplice Allard