L’Arabie Saoudite sollicite la main d’œuvre ivoirienne. Ce pays emploie près de 7, 5 millions d’étrangers et environ 1.000 nouveaux travailleurs chaque année. Un besoin exprimé dans tous les domaines, mais, principalement dans le secteur de la santé et des ménages, selon une source à l’ambassade de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire. Aucune condition particulière n’est demandée aux intéressés, il suffit d’être compétent dans son domaine, a noté une délégation saoudienne qui a rencontré lundi, Hubert Oulaye, ministre de la Fonction publique. Mais, si aucune condition n’est exigée aux Ivoiriens intéressés, il convient de prendre des dispositions. Des experts conseillent aux étrangers de prendre tout d’abord des cours d’arabe, ou de l’améliorer mais l’anglais est pratiqué couramment dans ce pays. La qualité des emplois dépendra du niveau de l’expatrié. Pour les femmes, ce n’est pas une aubaine. Car, toute femme qui voyage en Arabie Saoudite doit avoir avec elle un parent ou un sponsor, qui l’accompagnera dès son arrivée à l’aéroport. De même, il est interdit aux femmes de conduire. Chose importante, les lois et réglementations de l’Arabie Saoudite sont basées sur le Coran. Les transgressions sont sévèrement punies, et même passible d’exécution. On ne se balade pas en taille basse. La religion dicte une tenue vestimentaire très stricte pour les hommes comme pour les femmes. Les étrangers ont droit à un peu de souplesse, mais, ils sont tenus de suivre les coutumes locales, en particulier dans les endroits publics. Les hommes doivent porter des pantalons et se couvrir le torse, tandis que les femmes doivent se vêtir de tenues amples ne laissant rien apparaître de leurs formes. Pas besoin de le rappeler, l’alcool est strictement interdit dans ce pays. Selon Hubert Oulaye, une équipe sera mise sur pied pour étudier la question avant que les premiers Ivoiriens ne partent pour le royaume saoudien.
Raphaël Tanoh
Raphaël Tanoh