Ils se sont débattus durant ces vacances sur le petit écran. On attendait qu’ils se surpassent, et ils ont réussi le pari. De leurs aventures, ils retiennent de bons et mauvais souvenirs.
Ils ont tenu en haleine la jeunesse ivoirienne sur plus de deux mois. Au soir de la fermeture des rideaux sur les émissions qu’ils ont animées avec brio, ils se souviennent encore des moments passés avec leurs publics. Stress, peur, joie, larmes, émotions, peine…, les animateurs de la Radio diffusion télévision ivoirienne (Rti) reviennent sur les instants de bonheur et les pires calvaires de leurs carrières.
Nahomi Amoussou, une reconnaissance à Barth
Elle s’en souviendra toute sa vie. Comment pourrait-elle oublier cette embrassade de Barthélémy Inabo après la première manche de Variétoscope 2007 ? Cette phrase : « Ma grande, tu as réussi ton coup ». Quelques mots, mais, un stimulant et un vrai qui lui a permis de tenir la route jusqu’à ce jour. Cette entrée gagnante, elle y est pour quelque chose elle-même. Une musique et un cri de cœur (ça va aller, c’est Dieu qui est fort) ont suffi pour séduire les nombreux sceptiques sur l’avènement de cette « jeune animatrice », cette novice pour animer une émission aussi mythique que Variétoscope. Une émission adulée par les jeunes qui ne lésinent pas sur les critiques. Du talent, elle a démontré qu’elle en possède durant les éditions qui ont succédé à la première. Nahomi Amoussou. La fille de « Jah ». Celle qui essayait de se frayer un chemin à l’émission « Reggae for ever » de Rti musique est devenue incontournable. Doit-on encore rappeler qu’aux âmes bien nées, la gloire n’attend point le nombre des années ? L’évidence parle ici d’elle-même. « Après le départ de Serge Fattoh, il fallait trouver un animateur de sa facture», se rappelle Issa Sanogo. Et pourtant, quelles souffrances n’a-t-elle pas subi durant la présentation de ses programmes. « Durant l’émission, nous sommes injuriés. Très fréquemment, nous retournons à la maison avec des égratignures, des lèvres fendues, etc. Certains fans se saisissent de vos seins, d’autres vous tapent sur les fesses », regrette-t-elle. Mais cette année, c’est le fait d’être tombée dans les pommes à la 4e manche éliminatoire qu’elle n’oubliera pas de si tôt. « Il m’a été reprochée de ne pas me rapprocher du public les éditions précédentes. C’est ainsi que j’ai décidé de rester sur place pour faire des photos avec le public. Chose qui dure une heure voire deux heures.
Baba Coul : un pouvoir au-delà de la médecine
Ce jour-là, j’étais très fatiguée. Les fans ne cessaient de venir pour les photos. Et moi, je répétais à tue-tête que j’étais fatiguée. Ensuite, lorsque je me suis réveillée, je me suis retrouvée sur le dos d’un vigile qui me portait », se souvient-elle.
Quand on parle de pires moments à Baba Coulibaly, animateur de Wozo Vacances, il ne parvient pas à en trouver. Ses rencontres avec les enfants sont-elles parfaites ? Il le croît bien et ses témoignages illustrent cette vision. Son plus grand bonheur n’est-il pas de se retrouver au milieu d’un monde de rêve ? Le monde des enfants. Cet endroit de rêve qui demande du rêve à l’animateur. « Des choses qui dépassent l’entendement », Baba Coul en connaît, mais en a vécues.
Christelle Diby, un début salué positivement
La meilleure est la bénédiction qu’il reçoit des enfants. Comment ne pas être fier lorsque des bouts de choux qui viennent à peine d’apprendre à parler, n’ont que des paroles de sagesse à votre endroit ? Les enfants l’aiment bien. Ces deux histoires en sont les illustrations. « Un jour, une dame m’a fait appel car sa fille faisait une forte fièvre. Lorsque je suis arrivé et que je lui ai parlé, la fièvre est tombée d’une façon miraculeuse », se réjouit-il. Et l’histoire de cette fillette présente à la finale sur sa demande, est « une autre réalité qui fortifie », selon lui. « Elle faisait partie des grands malades. Elle devait subir une opération chirurgicale. Sa question avant l’opération, a été si tonton Baba serait là. J’ai été présent avant son entrée dans la salle d’opération et tout s’est bien passé ». Ce qui a justifié sa présence à la finale. C’était sa première année en temps qu’animatrice de Star Karaoké. La ravissante animatrice de la première, Christelle, a effectué des pas de grand. Issa Sangaré, président des émissions de vacances, lui a fait appel un matin après qu’elle ait fini de présenter son émission « On finit par s’entendre ». « Quand je l’ai convoquée dans mon bureau, la peur dans le ventre, elle est montée me voir. Pensant avoir commis une faute. Je lui ai alors indiqué que c’est sur elle que le choix de la direction s’est porté pour animer Star Karaoké. C’est ainsi qu’elle m’a répondu que si c’est le désir de la direction, elle relèverait le défi », a expliqué Issa Sangaré Yéresso. Conscient du challenge, Christelle s’est surpassée. En témoignent les nombreuses félicitations qu’elle reçoit. « Savoir que je fais du bien à des personnes que je ne connais même pas me réjouit énormément. Tous les sms qu’on m’envoie de l’extérieur, d’Ukraine, du Burkina Faso, etc. sont des encouragements auxquels je tiens compte ».
S.A.
Ils ont tenu en haleine la jeunesse ivoirienne sur plus de deux mois. Au soir de la fermeture des rideaux sur les émissions qu’ils ont animées avec brio, ils se souviennent encore des moments passés avec leurs publics. Stress, peur, joie, larmes, émotions, peine…, les animateurs de la Radio diffusion télévision ivoirienne (Rti) reviennent sur les instants de bonheur et les pires calvaires de leurs carrières.
Nahomi Amoussou, une reconnaissance à Barth
Elle s’en souviendra toute sa vie. Comment pourrait-elle oublier cette embrassade de Barthélémy Inabo après la première manche de Variétoscope 2007 ? Cette phrase : « Ma grande, tu as réussi ton coup ». Quelques mots, mais, un stimulant et un vrai qui lui a permis de tenir la route jusqu’à ce jour. Cette entrée gagnante, elle y est pour quelque chose elle-même. Une musique et un cri de cœur (ça va aller, c’est Dieu qui est fort) ont suffi pour séduire les nombreux sceptiques sur l’avènement de cette « jeune animatrice », cette novice pour animer une émission aussi mythique que Variétoscope. Une émission adulée par les jeunes qui ne lésinent pas sur les critiques. Du talent, elle a démontré qu’elle en possède durant les éditions qui ont succédé à la première. Nahomi Amoussou. La fille de « Jah ». Celle qui essayait de se frayer un chemin à l’émission « Reggae for ever » de Rti musique est devenue incontournable. Doit-on encore rappeler qu’aux âmes bien nées, la gloire n’attend point le nombre des années ? L’évidence parle ici d’elle-même. « Après le départ de Serge Fattoh, il fallait trouver un animateur de sa facture», se rappelle Issa Sanogo. Et pourtant, quelles souffrances n’a-t-elle pas subi durant la présentation de ses programmes. « Durant l’émission, nous sommes injuriés. Très fréquemment, nous retournons à la maison avec des égratignures, des lèvres fendues, etc. Certains fans se saisissent de vos seins, d’autres vous tapent sur les fesses », regrette-t-elle. Mais cette année, c’est le fait d’être tombée dans les pommes à la 4e manche éliminatoire qu’elle n’oubliera pas de si tôt. « Il m’a été reprochée de ne pas me rapprocher du public les éditions précédentes. C’est ainsi que j’ai décidé de rester sur place pour faire des photos avec le public. Chose qui dure une heure voire deux heures.
Baba Coul : un pouvoir au-delà de la médecine
Ce jour-là, j’étais très fatiguée. Les fans ne cessaient de venir pour les photos. Et moi, je répétais à tue-tête que j’étais fatiguée. Ensuite, lorsque je me suis réveillée, je me suis retrouvée sur le dos d’un vigile qui me portait », se souvient-elle.
Quand on parle de pires moments à Baba Coulibaly, animateur de Wozo Vacances, il ne parvient pas à en trouver. Ses rencontres avec les enfants sont-elles parfaites ? Il le croît bien et ses témoignages illustrent cette vision. Son plus grand bonheur n’est-il pas de se retrouver au milieu d’un monde de rêve ? Le monde des enfants. Cet endroit de rêve qui demande du rêve à l’animateur. « Des choses qui dépassent l’entendement », Baba Coul en connaît, mais en a vécues.
Christelle Diby, un début salué positivement
La meilleure est la bénédiction qu’il reçoit des enfants. Comment ne pas être fier lorsque des bouts de choux qui viennent à peine d’apprendre à parler, n’ont que des paroles de sagesse à votre endroit ? Les enfants l’aiment bien. Ces deux histoires en sont les illustrations. « Un jour, une dame m’a fait appel car sa fille faisait une forte fièvre. Lorsque je suis arrivé et que je lui ai parlé, la fièvre est tombée d’une façon miraculeuse », se réjouit-il. Et l’histoire de cette fillette présente à la finale sur sa demande, est « une autre réalité qui fortifie », selon lui. « Elle faisait partie des grands malades. Elle devait subir une opération chirurgicale. Sa question avant l’opération, a été si tonton Baba serait là. J’ai été présent avant son entrée dans la salle d’opération et tout s’est bien passé ». Ce qui a justifié sa présence à la finale. C’était sa première année en temps qu’animatrice de Star Karaoké. La ravissante animatrice de la première, Christelle, a effectué des pas de grand. Issa Sangaré, président des émissions de vacances, lui a fait appel un matin après qu’elle ait fini de présenter son émission « On finit par s’entendre ». « Quand je l’ai convoquée dans mon bureau, la peur dans le ventre, elle est montée me voir. Pensant avoir commis une faute. Je lui ai alors indiqué que c’est sur elle que le choix de la direction s’est porté pour animer Star Karaoké. C’est ainsi qu’elle m’a répondu que si c’est le désir de la direction, elle relèverait le défi », a expliqué Issa Sangaré Yéresso. Conscient du challenge, Christelle s’est surpassée. En témoignent les nombreuses félicitations qu’elle reçoit. « Savoir que je fais du bien à des personnes que je ne connais même pas me réjouit énormément. Tous les sms qu’on m’envoie de l’extérieur, d’Ukraine, du Burkina Faso, etc. sont des encouragements auxquels je tiens compte ».
S.A.