Dans la nuit du 12 au 13 octobre, 4 bandits ont attaqué le siège de la Mission internationale d’évangélisation à Yamoussoukro, au quartier Millionnaire. Les éléments du commissariat du 1er Arrondissement de Yamoussoukro ont mis le grappin sur deux des malfrats qui affirment que Kouamé Kouakou Armand, plus connu sous le pseudo de Dj Debordo, leur chef, a participé au vol. Dont le butin se résume en 9 téléphones portables et 30.000 Fcfa.
Selon le commissaire Liagro, les bandits seraient effectivement arrivés à Yamoussoukro le dimanche. Ils ont été vus dans un maquis et ont même donné un numéro de téléphone à une fille qui les a appelés après leur arrestation. « C’est à 2 heures du matin que 3 des bandits, à l’aide de pied de biche et de marteau, défoncent la porte principale et se dirigent vers les logements qui abritent le Révérend Apôtre Paul Simplice et sa famille», explique le commissaire du 1er Arrondissement. L’officier de police, alerté à 2h30, envoie ses éléments sous les ordres du lieutenant Aka. Avec les éléments de la brigade criminelle, un dispositif est mis en place : bouclage des lieux par encerclement puis pénétration et fouille en règle du quartier jusqu’au petit matin. Vers 7h, un vigile constate des traces suspectes dans un caniveau et alerte les policiers qui y lancent une grenade lacrymogène. Comme un rat, Yéro Martinien Bienvenu sort larmoyant de dessous les ballettes qui recouvrent le caniveau. «Cuisiné» il déclare qu’ils étaient 3 assaillants. Dans l’après-midi, une fouille systématique aboutit à l’arrestation d’un second larron, Gneto Doubaï Marion Andomique, qui s’était réfugié dans le plafond d’une villa inachevée. Il en est sorti, martyrisé par la chaleur et la soif et a demandé à des voisins de quoi étancher sa soif. La police aux aguets le cueille. C’est lui qui, lors de son audition, déclarera au lieutenant Aka qu’ils étaient 4 dont un faisait le gué dans une BMW grise dont le numéro d’immatriculation est 385 ER 01. Et que Kouamé Kouakou Armand allias Dj Debordo, leur chef, qui était de l’attaque, a réussi à prendre le large avec un dénommé Bedel. Ils sont toujours en cavale et le commissaire Liagro assure que ce ne sera pas pour longtemps. Quant à Yéro Martinien Bienvenu et Gneto Doubaï Marion Andomique, ils sont sous les verrous au commissariat du 1er Arrondissement de Yamoussoukro.
Selon Dezaï Richard, fils spirituel de l’Apôtre, les 3 malfrats ont d’abord défoncé le portail principal de la mission à l’aide d’un pied-de-biche avant de maîtriser et ligoter le vigile de faction. Ensuite, ils sont rentrés dans la chambre des garçons (enfants de l’Apôtre) et les ont fait coucher, la face contre le sol. Pour leur demander ensuite où était leur père. Les enfants ayant déclaré que le pasteur était en voyage ont été brutalisés. Ce qui n’a pas empêché l’un d’eux de reconnaître le jeune homme aux cheveux frisés, Dj Debordo. Qui, lorsqu’ils se sont déportés dans la chambre des filles aurait intimé à ses gars : « Ne touchez pas les filles, ne les violez pas et ne volez rien dans la maison ». Ce qui n’a pas empêché le vol des portables et des 30.000 Fcfa. La chambre principale, logement de l’Apôtre, a elle aussi été visitée et les forbans. Ils ont trouvé sa conjointe à laquelle ils ont demandé après son époux.
Le fils spirituel du Révérend Apôtre Paul Simplice est convaincu que le vol n’est pas le vrai motif de la visite nocturne des malfrats chez son « père ». « D’abord, ils n’ont presque rien volé et même leur chef a demandé de ne pas violer les filles. Mais leur insistance à savoir où était le révérend Paul Simplice me semble suspect pour plusieurs raisons. » Selon lui, la Mission internationale d’évangélisation était basée à Bouaké jusqu’à ce que la crise déclanche. Et son président-fondateur, le Révérend Apôtre Paul Simplice, fait des révélations d’inspiration divine qu’il met sur la place publique au cours de ses prêches. C’est lui, affirme-t-il, qui a averti l’ancien ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, M. Aubrey Hooks, de l’imminence d’une catastrophe qui ferait beaucoup plus de victimes que les attentats du 11 septembre : l’ouragan Katrina. Il est aussi l’un des premiers à annoncer l’arrivée au pouvoir d’un président noir aux Etats-Unis. Sur le plan national, son discours et ses interpellations des hommes politiques et de l’administration dérangent, surtout qu’il est aussi le premier à retourner à Bouaké et à parcourir les zones CNO pour annoncer la parole de Dieu. « Pour qu’il y ait des élections en Côte d’Ivoire, il faut que les autorités politiques de tous les bords fassent une repentance publique et demandent pardon au peuple », avait déclaré le Révérend. Dezaï Richard et Djué Koffi Simplice, le secrétaire général de la Mission, affirment que plusieurs fois, ils ont reçu des menaces par coups de fils anonymes. « J’ai peur pour mon père spirituel », déclare Dezaï Richard.
Ousmane Diallo, Correspondant régional
Selon le commissaire Liagro, les bandits seraient effectivement arrivés à Yamoussoukro le dimanche. Ils ont été vus dans un maquis et ont même donné un numéro de téléphone à une fille qui les a appelés après leur arrestation. « C’est à 2 heures du matin que 3 des bandits, à l’aide de pied de biche et de marteau, défoncent la porte principale et se dirigent vers les logements qui abritent le Révérend Apôtre Paul Simplice et sa famille», explique le commissaire du 1er Arrondissement. L’officier de police, alerté à 2h30, envoie ses éléments sous les ordres du lieutenant Aka. Avec les éléments de la brigade criminelle, un dispositif est mis en place : bouclage des lieux par encerclement puis pénétration et fouille en règle du quartier jusqu’au petit matin. Vers 7h, un vigile constate des traces suspectes dans un caniveau et alerte les policiers qui y lancent une grenade lacrymogène. Comme un rat, Yéro Martinien Bienvenu sort larmoyant de dessous les ballettes qui recouvrent le caniveau. «Cuisiné» il déclare qu’ils étaient 3 assaillants. Dans l’après-midi, une fouille systématique aboutit à l’arrestation d’un second larron, Gneto Doubaï Marion Andomique, qui s’était réfugié dans le plafond d’une villa inachevée. Il en est sorti, martyrisé par la chaleur et la soif et a demandé à des voisins de quoi étancher sa soif. La police aux aguets le cueille. C’est lui qui, lors de son audition, déclarera au lieutenant Aka qu’ils étaient 4 dont un faisait le gué dans une BMW grise dont le numéro d’immatriculation est 385 ER 01. Et que Kouamé Kouakou Armand allias Dj Debordo, leur chef, qui était de l’attaque, a réussi à prendre le large avec un dénommé Bedel. Ils sont toujours en cavale et le commissaire Liagro assure que ce ne sera pas pour longtemps. Quant à Yéro Martinien Bienvenu et Gneto Doubaï Marion Andomique, ils sont sous les verrous au commissariat du 1er Arrondissement de Yamoussoukro.
Selon Dezaï Richard, fils spirituel de l’Apôtre, les 3 malfrats ont d’abord défoncé le portail principal de la mission à l’aide d’un pied-de-biche avant de maîtriser et ligoter le vigile de faction. Ensuite, ils sont rentrés dans la chambre des garçons (enfants de l’Apôtre) et les ont fait coucher, la face contre le sol. Pour leur demander ensuite où était leur père. Les enfants ayant déclaré que le pasteur était en voyage ont été brutalisés. Ce qui n’a pas empêché l’un d’eux de reconnaître le jeune homme aux cheveux frisés, Dj Debordo. Qui, lorsqu’ils se sont déportés dans la chambre des filles aurait intimé à ses gars : « Ne touchez pas les filles, ne les violez pas et ne volez rien dans la maison ». Ce qui n’a pas empêché le vol des portables et des 30.000 Fcfa. La chambre principale, logement de l’Apôtre, a elle aussi été visitée et les forbans. Ils ont trouvé sa conjointe à laquelle ils ont demandé après son époux.
Le fils spirituel du Révérend Apôtre Paul Simplice est convaincu que le vol n’est pas le vrai motif de la visite nocturne des malfrats chez son « père ». « D’abord, ils n’ont presque rien volé et même leur chef a demandé de ne pas violer les filles. Mais leur insistance à savoir où était le révérend Paul Simplice me semble suspect pour plusieurs raisons. » Selon lui, la Mission internationale d’évangélisation était basée à Bouaké jusqu’à ce que la crise déclanche. Et son président-fondateur, le Révérend Apôtre Paul Simplice, fait des révélations d’inspiration divine qu’il met sur la place publique au cours de ses prêches. C’est lui, affirme-t-il, qui a averti l’ancien ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, M. Aubrey Hooks, de l’imminence d’une catastrophe qui ferait beaucoup plus de victimes que les attentats du 11 septembre : l’ouragan Katrina. Il est aussi l’un des premiers à annoncer l’arrivée au pouvoir d’un président noir aux Etats-Unis. Sur le plan national, son discours et ses interpellations des hommes politiques et de l’administration dérangent, surtout qu’il est aussi le premier à retourner à Bouaké et à parcourir les zones CNO pour annoncer la parole de Dieu. « Pour qu’il y ait des élections en Côte d’Ivoire, il faut que les autorités politiques de tous les bords fassent une repentance publique et demandent pardon au peuple », avait déclaré le Révérend. Dezaï Richard et Djué Koffi Simplice, le secrétaire général de la Mission, affirment que plusieurs fois, ils ont reçu des menaces par coups de fils anonymes. « J’ai peur pour mon père spirituel », déclare Dezaï Richard.
Ousmane Diallo, Correspondant régional