Le milieu syndical est en ébullition depuis le 1er Octobre 2009, jour du début du boycott des bons de la Mutuelle Générale des Fonctionnaires de Côte d’Ivoire (MUGEFCI) par les pharmaciens. Même si les officines sont depuis le début de cette semaine revenues à de meilleurs sentiments, les fonctionnaires, eux, exigent des explications.
Dès le mardi 6 octobre 2009, soit cinq jours après la mise en œuvre du mot d'ordre du Syndicat des Pharmaciens Privés de Côte d’Ivoire, l'Union syndicale pour la défense des intérêts des mutualistes (Usydem) de Me Dacouri Roger a annoncé 23 morts. Pour l'Usydem, la solution à la souffrance des mutualistes est une administration provisoire de la Mutuelle Générale des Fonctionnaires et Agents de l'Etat de Côte d’Ivoire après un audit de la gestion de l'équipe actuelle. Pour l’Union, les raisons ne manquent pas. D'abord un système de quotas qui court depuis un an et qui oblige les pharmaciens à refouler les mutualistes après un certain niveau de prestation. Aujourd'hui, il faut se lever très tôt pour espérer se faire servir son bon dans une pharmacie. Ceux qui ont les moyens, plutôt que d'errer d'officine en officine, préfèrent mettre la main à la poche. L'autre grief de l'Usydem est le paiement de la somme de 1.000 FCFA pour le renouvellement des cartes de membre. L'arrêt du service des bons aura été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. D'autant plus que, selon l'Union syndicale, les causes de cet arrêt sont purement mercantiles. Pour rappel, la MUGEFCI a demandé à chaque pharmacien, pour le retrait de la demande d'agrément, une somme de 100.000 FCFA en espèce. Par ailleurs, le pharmacien agréé devra désormais rétrocéder à la Mutuelle, 5% du montant total de ses prestations. Pour certains fonctionnaires qui ont suivi la vie de la MUGEFGI ces dix dernières années, la situation actuelle ressemble trait pour trait à celle que cette organisation a vécue en 2004. Avec pour acteurs, le doyen Adiko Niamkey dans le rôle de PCA et M. Holland N'Da dans celui du frondeur. A l'époque, soulignent-ils, l'actuel Président du Conseil d'Administration de la MUGEFCI présidait la Coordination Nationale des Syndicats de la Fonction Publique (CONASYFOP), un groupement de syndicats qui s'étaient donnés pour mission de balayer l'équipe d'alors. Toutes les accusations étaient bonnes: enrichissement illicite des dirigeants, détournement de fonds, trahison des mutualistes par les même dirigeants. Même le produit "Ivoir Santé" aujourd'hui fièrement brandi était présenté comme une "catégorisation des fonctionnaires car il n'est pas accessible à tous les fonctionnaires". Ces fonctionnaires assurent que l’équipe actuelle subit un retour du bâton. De là à dire qu’il s’agit d’un complot ourdi contre la personne de M. Holland N’Da, il y a un pas qu’ils n’ont pas voulu franchir.
Dès le mardi 6 octobre 2009, soit cinq jours après la mise en œuvre du mot d'ordre du Syndicat des Pharmaciens Privés de Côte d’Ivoire, l'Union syndicale pour la défense des intérêts des mutualistes (Usydem) de Me Dacouri Roger a annoncé 23 morts. Pour l'Usydem, la solution à la souffrance des mutualistes est une administration provisoire de la Mutuelle Générale des Fonctionnaires et Agents de l'Etat de Côte d’Ivoire après un audit de la gestion de l'équipe actuelle. Pour l’Union, les raisons ne manquent pas. D'abord un système de quotas qui court depuis un an et qui oblige les pharmaciens à refouler les mutualistes après un certain niveau de prestation. Aujourd'hui, il faut se lever très tôt pour espérer se faire servir son bon dans une pharmacie. Ceux qui ont les moyens, plutôt que d'errer d'officine en officine, préfèrent mettre la main à la poche. L'autre grief de l'Usydem est le paiement de la somme de 1.000 FCFA pour le renouvellement des cartes de membre. L'arrêt du service des bons aura été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. D'autant plus que, selon l'Union syndicale, les causes de cet arrêt sont purement mercantiles. Pour rappel, la MUGEFCI a demandé à chaque pharmacien, pour le retrait de la demande d'agrément, une somme de 100.000 FCFA en espèce. Par ailleurs, le pharmacien agréé devra désormais rétrocéder à la Mutuelle, 5% du montant total de ses prestations. Pour certains fonctionnaires qui ont suivi la vie de la MUGEFGI ces dix dernières années, la situation actuelle ressemble trait pour trait à celle que cette organisation a vécue en 2004. Avec pour acteurs, le doyen Adiko Niamkey dans le rôle de PCA et M. Holland N'Da dans celui du frondeur. A l'époque, soulignent-ils, l'actuel Président du Conseil d'Administration de la MUGEFCI présidait la Coordination Nationale des Syndicats de la Fonction Publique (CONASYFOP), un groupement de syndicats qui s'étaient donnés pour mission de balayer l'équipe d'alors. Toutes les accusations étaient bonnes: enrichissement illicite des dirigeants, détournement de fonds, trahison des mutualistes par les même dirigeants. Même le produit "Ivoir Santé" aujourd'hui fièrement brandi était présenté comme une "catégorisation des fonctionnaires car il n'est pas accessible à tous les fonctionnaires". Ces fonctionnaires assurent que l’équipe actuelle subit un retour du bâton. De là à dire qu’il s’agit d’un complot ourdi contre la personne de M. Holland N’Da, il y a un pas qu’ils n’ont pas voulu franchir.