L’initiative de la FONDACI est certes louable, mais arrive quelque peu en retard. Si elle avait existé plutôt nombre d’artistes ivoiriens auraient certainement recouvré la santé pour le bonheur de leurs milliers de fans. L’on a encore en mémoire les lamentations de plusieurs d’entre eux qui ont fini par rendre l’âme. Tout simplement, parce qu’ils n’avaient pas les moyens pour assurer leur frais d’hospitalisation qui coûtaient excessivement cher. Toutefois cette démarche d’Aimond Williams n’est pas à plaindre. Car des artistes continuent toujours de souffrir et n’ont pas les moyens nécessaires pour se soigner. Au nombre de ceux-ci, Dapley Stone qui a effectué le déplacement à Las Palmas. Grâce à cette perche que la FONDACI leur tend, les artistes ivoiriens sauront désormais à quelle porte frapper s’ils sont d’aventure confrontés à des difficultés liées à des soins d’hospitalisation. Il faut reconnaître que tout est planifié en Côte d’Ivoire pour que les artistes meurent dans la misère. Comment comprendre le développement de la piraterie des œuvres artistiques, sans que les pouvoirs publics n’osent hausser le ton pour garantir la sécurité sociale aux artistes ? Bien au contraire ces pouvoirs les transforment en clubs de soutien. Pire, nos artistes deviennent des griots des hommes politiques qui, une fois assis sur le trône, les abandonne à leur sort. Dans de telles conditions, comment l’artiste ivoirien pourra-t-il planifier une carrière professionnelle ? Evidemment cette situation est en train de tuer à petit feu la création artistique en Côte d’Ivoire. Car aujourd’hui, sortir un album, c’est faire le lit à l’enrichissement illicite des pirates quand son producteur, lui, s’appauvrit. L’initiative de la FONDACI est louable. Mais, il faudra veiller au grain.
Gare aux faux malades
Le moins qu’on puisse souhaité aux artistes, c’est de préserver leur fondation. Mieux, ils gagneraient même à la transformer en une mutuelle qui pourra garantir leur sécurité sociale. Il ne faudrait pas que la FONDACI soit une voie d’enrichissement illicite qui risque, à long terme, de dévoyer sa mission. Ses fonds ne doivent pas dès lors disparaître sans laisser de trace comme plusieurs autres qui se sont volatilisés dans la nature. Ils doivent donc être entièrement destinés aux vrais malades. C’est pourquoi, il est plus qu’urgent de poser dès maintenant des balises, de sorte que les dossiers à traiter ne soient pas u faux, uniquement établi pour pomper de l’argent. Bien au-delà, les artistes devront faire preuve de grandeur d’esprit. Il ne serait vraiment pas souhaitable qu’ils transforment les locaux de cette structure en agence de SOS. Leur image et leur prestige en dépendent.
Gare aux faux malades
Le moins qu’on puisse souhaité aux artistes, c’est de préserver leur fondation. Mieux, ils gagneraient même à la transformer en une mutuelle qui pourra garantir leur sécurité sociale. Il ne faudrait pas que la FONDACI soit une voie d’enrichissement illicite qui risque, à long terme, de dévoyer sa mission. Ses fonds ne doivent pas dès lors disparaître sans laisser de trace comme plusieurs autres qui se sont volatilisés dans la nature. Ils doivent donc être entièrement destinés aux vrais malades. C’est pourquoi, il est plus qu’urgent de poser dès maintenant des balises, de sorte que les dossiers à traiter ne soient pas u faux, uniquement établi pour pomper de l’argent. Bien au-delà, les artistes devront faire preuve de grandeur d’esprit. Il ne serait vraiment pas souhaitable qu’ils transforment les locaux de cette structure en agence de SOS. Leur image et leur prestige en dépendent.
