L’Association des écrivains de langue française (Adelf) décerne, depuis 1961, dix Prix littéraires de l’espace francophone et les cinq continents. Le plus célèbre d’entre eux, le Grand Prix littéraire d’Afrique noire, a été remporté en 2008 par le Gabonais Jean Divassa Nyama pour son roman « Vocation de Dignité ».
Le Grand Prix Littéraire d'Afrique noire a été créé en 1960 pour remplacer les Prix coloniaux. Le jury est composé de trois ambassadeurs des pays africains francophones en poste à Paris, tirés au sort chaque année, de trois universitaires provenant d'institutions telle l'Académie française, d'un représentant du ministère de la Coopération et de trois membres du comité Adelf. Le premier lauréat a été le roman « Kocoumbo, L'Etudiant noir » de l’Ivoirien Aké Loba en 1961. La plupart des ouvrages primés sont devenus des classiques. C’est en 1926 que la Société des écrivains coloniaux rebaptisée « Association des écrivains de langue française » (Adelf), sous la présidence d’Henri Queffélec (1964-68), s’est donné pour objet de favoriser dans le monde l'expansion des littératures de langue française, de soutenir les écrivains de langue française résidant hors de France, de grouper les activités d'ordre intellectuel et social relatives à la défense et au rayonnement des civilisations du monde francophone, de sauvegarder les intérêts moraux et matériels des écrivains appartenant à l'association. Comptant plusieurs centaines d'écrivains appartenant à 65 pays, l’Adlf décerne, chaque année, depuis 1961, dix Prix littéraires à des écrivains de pays dont le français est la langue nationale, de culture ou d'usage et aussi des écrivains qui ont choisi le français pour écrire. Il s’agit du Prix de l’Afrique méditerranéenne/Maghreb, du Prix littéraire des Alpes et du Jura, du Prix littéraire de l’Asie (créés en 1971), du Grand prix littéraire des Caraïbes (1964), du Prix littéraire européen (1981), du Grand prix littéraire France-Communauté française de Belgique (1964), du Prix France-Liban (1980), du Grand prix de la mer (1970), du Grand prix littéraire des Océans indien et pacifique (1999) par la fusion des Prix de Madagascar (1950), de l’Océanie (1977) et des Mascareignes (1963) et enfin, le plus célèbre d’entre eux, le Grand Prix littéraire de l’Afrique noire (1960). Ce prix récompense un écrivain pour la qualité de sa production littéraire inspirée par des thèmes de société et de politique africaine. Doté d’une enveloppe de 10.000 euros, soit environ 6.500.000 Fcfa, ce prix est à la fois une reconnaissance du travail et constitue un défi. Les livres en compétition doivent être publiés, au moins un an, avant la période de sélection. C’est en novembre que le prix est attribué à Paris, à l’écrivain qui aura été retenu par le jury. La cérémonie de remise du Prix a lieu en décembre, janvier ou février de l’année suivante au Sénat à Paris. On saura alors le 49ème lauréat du Grand Prix Littéraire d’Afrique noire.
M’Bah Aboubakar
Les lauréats du Grand Prix Littéraire d’Afrique noire des 20 dernières années :
1999 : Alain Mabanckou (Congo) : Bleu, blanc, rouge
2000 : Ken Bugul (Bénin) : Riwan ou le chemin de sable
2001 : (Non attribué)
2002 : (Non attribué)
2003: Kangni Alem (Togo): Cola Cola jazz
2004 : Sami Tchak (Togo) : Littérature et engagement : Mongo Beti, un écrivain conscient de son devoir envers son peuple ? Et Togo : la démocratie introuvable.
2005 : Véronique Tadjo (Côte d'Ivoire) : Reine Pokou
2005 : Mahamoudou Ouédraogo (Burkina Faso) : pour l’ensemble de ses oeuvres
2006 : Edem (Togo) : Port Mélo
2007 : Bessora (Gabon) : Cueillez-moi jolis Messieurs...
2008 : Jean Divassa Nyama (Gabon) : Vocation de Dignité
M. A.
Le Grand Prix Littéraire d'Afrique noire a été créé en 1960 pour remplacer les Prix coloniaux. Le jury est composé de trois ambassadeurs des pays africains francophones en poste à Paris, tirés au sort chaque année, de trois universitaires provenant d'institutions telle l'Académie française, d'un représentant du ministère de la Coopération et de trois membres du comité Adelf. Le premier lauréat a été le roman « Kocoumbo, L'Etudiant noir » de l’Ivoirien Aké Loba en 1961. La plupart des ouvrages primés sont devenus des classiques. C’est en 1926 que la Société des écrivains coloniaux rebaptisée « Association des écrivains de langue française » (Adelf), sous la présidence d’Henri Queffélec (1964-68), s’est donné pour objet de favoriser dans le monde l'expansion des littératures de langue française, de soutenir les écrivains de langue française résidant hors de France, de grouper les activités d'ordre intellectuel et social relatives à la défense et au rayonnement des civilisations du monde francophone, de sauvegarder les intérêts moraux et matériels des écrivains appartenant à l'association. Comptant plusieurs centaines d'écrivains appartenant à 65 pays, l’Adlf décerne, chaque année, depuis 1961, dix Prix littéraires à des écrivains de pays dont le français est la langue nationale, de culture ou d'usage et aussi des écrivains qui ont choisi le français pour écrire. Il s’agit du Prix de l’Afrique méditerranéenne/Maghreb, du Prix littéraire des Alpes et du Jura, du Prix littéraire de l’Asie (créés en 1971), du Grand prix littéraire des Caraïbes (1964), du Prix littéraire européen (1981), du Grand prix littéraire France-Communauté française de Belgique (1964), du Prix France-Liban (1980), du Grand prix de la mer (1970), du Grand prix littéraire des Océans indien et pacifique (1999) par la fusion des Prix de Madagascar (1950), de l’Océanie (1977) et des Mascareignes (1963) et enfin, le plus célèbre d’entre eux, le Grand Prix littéraire de l’Afrique noire (1960). Ce prix récompense un écrivain pour la qualité de sa production littéraire inspirée par des thèmes de société et de politique africaine. Doté d’une enveloppe de 10.000 euros, soit environ 6.500.000 Fcfa, ce prix est à la fois une reconnaissance du travail et constitue un défi. Les livres en compétition doivent être publiés, au moins un an, avant la période de sélection. C’est en novembre que le prix est attribué à Paris, à l’écrivain qui aura été retenu par le jury. La cérémonie de remise du Prix a lieu en décembre, janvier ou février de l’année suivante au Sénat à Paris. On saura alors le 49ème lauréat du Grand Prix Littéraire d’Afrique noire.
M’Bah Aboubakar
Les lauréats du Grand Prix Littéraire d’Afrique noire des 20 dernières années :
1999 : Alain Mabanckou (Congo) : Bleu, blanc, rouge
2000 : Ken Bugul (Bénin) : Riwan ou le chemin de sable
2001 : (Non attribué)
2002 : (Non attribué)
2003: Kangni Alem (Togo): Cola Cola jazz
2004 : Sami Tchak (Togo) : Littérature et engagement : Mongo Beti, un écrivain conscient de son devoir envers son peuple ? Et Togo : la démocratie introuvable.
2005 : Véronique Tadjo (Côte d'Ivoire) : Reine Pokou
2005 : Mahamoudou Ouédraogo (Burkina Faso) : pour l’ensemble de ses oeuvres
2006 : Edem (Togo) : Port Mélo
2007 : Bessora (Gabon) : Cueillez-moi jolis Messieurs...
2008 : Jean Divassa Nyama (Gabon) : Vocation de Dignité
M. A.