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Société Publié le mardi 20 octobre 2009 | Notre Défi

Le procès de la honte - Une condamnation de trop

A l’analyse de la décision du Juge, condamnant le journal du peuple, l’on se rendra compte, que ‘’Notre Défi’’ est condamné parce que les populations ne savent pas lire entre les lignes. Pire, le conditionnel, nos Juges en ont cure. C’est la première fois, dans le monde qu’on condamne un Journaliste qui a employé le conditionnel pour une information, dont il n’a pas la preuve, à cause des circonstances et des faits qui soutiennent les accusations. L’autre hic, c’est que le même tribunal avait signé une ordonnance, demandant la réinstallation immédiate et sans délais de l’équipe légitime. Pourquoi, Tchimou, qui aime tant la Justice, n’a-t-il pas fait appliquer cette décision de Justice ? La vraie pomme de discorde est partie de cette ordonnance jetée aux oubliettes par Monsieur le Procureur, Garant de l’ordre public. ‘’Notre Défi’’ qui a naturellement fait appel de cette décision inique et arbitraire, se réserve le droit de saisir les autorités compétentes pour abus d’autorité sur son premier responsable, incarcéré pendant quatre (04) jours à la police criminelle par Monsieur Tchimou Féhou Raymond. Même si la décision actuelle était confirmée devant la dernière des cours d’appel, Tchimou Raymond savait pertinemment que le DP BATE ne serait jamais condamné à une peine privative de liberté. Le fait qu’il ait fait arrêter, déférer, avant de demander qu’on le ramène à la Police criminelle le temps pour lui de réfléchir, avant de le déférer à nouveau, puis lui de mander de rentrer chez lui, d’où il viendra librement à un tribunal des flagrants délits, est un véritable abus d’autorité. Si le procureur que la Côte d’Ivoire doit envoyer la représenter à l’extérieur, au-delà de son nom qui est mêlé à tout, doit aussi museler la presse, il y a de fortes raisons de bien réfléchir à l’image de notre pays. Car faut-il le dire, un Etat de non droit, n’est pas favorable aux investissements étrangers.


TOH Bidi
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