"Vous devriez tout mettre en œuvre pour être présent le mercredi 14", avait insisté Dame Abanet Esso Blanche, magistrat, substitut du Procureur Tchiomou Raymond. Dès 12h30 ce mercredi là, le Directeur de publication, en compagnie de ses plus proches collaborateurs, a fait son entrée dans la cour du palais de justice d’Abidjan Plateau, 30minutes avant l’heure du début de l’audience marquée sur le document (avertissement) qui lui a été remis le 09/10/09. C’est finalement aux environs de 14 heures que cette audience des flagrants délits a débuté. Selon un magistrat qui a requis l’anonymat, ‘’c’est la première fois qu’un prévenu se présente libre à une audience des flagrants délits, dans l’histoire de la justice ivoirienne’’. Selon un autre magistrat :’’ c’est une disposition bien cachée dans le code pénal qui donne ce pouvoir au Procureur de la République…’’Bref. De nombreux confrères venus soutenir le DP de ‘’Notre Défi’’ et également couvrir l’évènement, ont pris d’assaut la salle d’audience, devenue exigüe pour la circonstance. Car, faut-il le souligner, de nombreux lecteurs du journal du peuple y étaient pour suivre ce premier ‘’round de ce combat’’ qui s’annonce très épique et long. C’est finalement aux environs de 17 heures que le dossier qui oppose ‘’Notre Défi’’ au Procureur Tchimou, a été appelé à la barre. Sans soucis, le Directeur de Publication, dans un discours clair et sans équivoque, va expliquer à l’assistance, les circonstances et le professionnalisme de cette enquête qui lui a valu la privation de sa liberté.
TROIS CONTRE UN
Ils étaient trois contre un seul. Le Procureur Tchimou qui s’est constitué partie civile était représenté par son avocat, son substitut qui représentait le parquet et enfin son Haut conseiller chargé de la communication, le sieur Patrice Pohé. Les juges étant neutres, le Directeur de Publication devait tout seul faire face à ce trio, qui tenait absolument à défier ‘’Notre Défi’’. Le substitut du procureur qui estimait qu’il n’y a pas de mal à révéler une source d’information quand on est dans pareille circonstance, a été clairement confondu lorsque le DP lui a appris qu’il est interdit de révéler une source d’information. Face aux explications et tous les drames que la révélation d’une source d’information pourrait engendrer, le procureur du jour dont nous tairons volontairement le nom, évoquera le fait qu’en Côte d’Ivoire, les lecteurs ne soient pas suffisamment cultivés pour tenir compte des guillemets ou du conditionnel. Avec beaucoup de tact, Monsieur Baté a fait comprendre au Procureur qu’il n’a pas en charge le ministère de l’éducation nationale. Si donc, les Ivoiriens sont analphabètes, ce n’est ni la faute de ‘’Notre Défi’’, encore moins la sienne. Enfin, le procureur est revenu sur le paragraphe qui fâche.
LE PARCOURS DU PROCUREUR TCHIMOU
’’Quels liens y a –t-il entre l’affaire de la MATCA et le parcours du procureur Tchimou ?’’ A cette question pertinente, le DP qui ne voulait pas blesser les sensibilités, a essayé tant bien que mal de faire comprendre qu’un manguier planté dans un bon endroit, qui bénéficie de bonnes conditions, se développe bien et produit à coup sûr de bonnes mangues. Monsieur Baté répondra ainsi au procureur, qu’il a mal du discrédit qui plane sur la justice ivoirienne. Aussi, voudrait-il savoir qui est ce Monsieur qui refuse d’appliquer une décision de justice. En somme, c’est le cri de cœur d’un patriote (pas celui galvaudé) qui aimerait voir les choses autrement dans son pays. Que la justice soit pour tous et pour toutes, équitable. Il n’y a donc pas mort d’homme que l’on parle du parcours professionnel de celui qui a en charge le premier et plus important parquet de la Côte d’Ivoire. C‘est pourquoi, il ne cesse, depuis le début de cette affaire de proposer à Monsieur Tchimou, une interview dans laquelle tout serait dit sans tabous. Ou encore, s’il estime qu’il y a des erreurs dans son parcours que nous avons publié, qu’il nous le fasse savoir afin qu’on porte des rectifications. Cela aurait été tellement simple.
L’ENTREE EN SCENE DE PATRICE POHE
S’il y a quelqu’un qui a déçu plus d’un à ce procès, c’est bel et bien notre confrère Patrice Pohé. En effet, Pohé a nié en bloc qu’il a eu une séance de travail avec le DP de votre journal, à propos de son patron Tchimou. Notamment, pour cette affaire de ‘’17 millions qu’aurait reçu le procureur pour son silence’’ dans l’installation abusive des putschistes à la MATCA. Là encore, Monsieur Baté rafraichira la mémoire de ce confrère qui a pourtant fait la fierté de la presse ivoirienne. L’on se souvient encore de la vente comme de petits pains du quotidien ’’Libération’’. C’est cet homme qui a même failli briguer un poste électif au compte du RDR, qui s’est tristement illustré à la barre. Pourtant, il n`avait vraiment pas besoin de nier l’évidence. Pourquoi mentir aussi grossièrement dès lors qu’il n’y a pas le feu en la demeure ? Tous les confrères présents dans la salle d’audience étaient tellement émus que l’un d’eux a dit ceci : ‘’Mme ADO aurait regretté si elle avait mis à exécution son projet de donner sa petite sœur en mariage à Patrice Pohé’’. Pour la petite histoire, selon notre confrère, Pohé aurait été l’homme des missions ‘’bizarres’’ de Dramane Ouattara. Depuis le parquet, il continuerait selon notre confrère, à être les yeux et les oreilles de celui dont le nom rime avec coup d’Etat. C’est ainsi qu’un jour, l’épouse de Dramane, l’ancienne égérie du Palais Présidentiel sous Houphouët Boigny aurait proposé le marier à sa sœur. Malheureusement, ce projet a été mis dans les tiroirs. Bref. Notre confrère et ami personnel du Directeur Général de la SARL Notre Défi, Directeur de Publication du journal portant le même nom, aura déçu plus d’un. C’es d’ailleurs ce qu’ont compris ses autres ‘’colistiers’’, qui ont vite fait de le mettre sur la touche, tout le reste du temps qu’a duré le procès. Cette situation nous a également permis de comprendre que Patrice Pohé est tout sauf un conseiller en communication au parquet, un conseiller digne de ce nom, aurait dissuadé Tchimou de faire toute cette publicité gratuite de l’hebdomadaire indépendant ‘’Notre Défi’’, à travers le monde entier.
L’AVOCAT DE TCHIMOU
A travers ce dynamique et vaillant avocat du barreau d’Abidjan, c’est toute la corporation des avocats qui est réhabilitée grâce à ‘’Notre Défi’’. Pour mémoire, il faut rappeler que le palais de justice d’Abidjan Plateau, a été très perturbé récemment par des avocats qui manifestaient leur ras-le-bol, estimant être traités comme des moins que rien. Le président de la République a dû intervenir personnellement pour calmer la situation. Le procureur Tchimou avait même requis les forces de l’ordre notamment la gendarmerie, pour qu’aucun avocat ne ‘’traine’’ dans la cours de ‘’son’’ parquet. Durant une journée, aucun avocat n’y a effectivement accédé. Or donc, les avocats ont leur place dans le système judiciaire ? Dieu merci ! Le procureur de la République Tchimou Raymond près le tribunal de première instance était donc représenté par son avocat au cours de l’audience qui a eu lieu, juste au dessous de son bureau. Ainsi, l’avocat a estimé, citant une loi française, que son client est outragé. Il a également parlé des excuses présentées par le DP au procureur Tchimou. Là aussi, Monsieur Baté a expliqué qu’il n’y a nullement outrage au procureur. Selon Monsieur Baté, ‘’le par tout moyen’’ ne saurait concerner un article de presse. Le délit de presse étant depenalisé, tout ce qui parait dans la presse, ne peut être considéré comme tel. Il a tout de même insisté sur le fait qu’il n’avait pas l’intention de faire mal à Monsieur le Procureur. C’est pour quoi, précisera-t-il, ‘’Je me suis excusé auprès de mon aîné. Mon intention n’est pas de nuire à qui que ce soit. On m’a rapporté qu’il a eu très mal quand il a lu l’article. En pareille circonstance, le rôle du cadet, sans chercher à savoir qu’il a raison ou pas, est de s’excuser. C’est ce que j’ai fait’’. Ne dit-on pas que l’humilité précède la gloire ? A propos de la ‘’diffamation’’, le DG de la SARL ‘’Notre Défi’’, a expliqué au procureur et à l’avocat, ‘’qu’il ne pouvait y avoir de diffamation, à partir du moment où le conditionnel a été utilisé pour les ‘’17 millions’’. Malgré des réponses claires et nettes apportées aux différentes préoccupations, les hommes de Tchimou qui avaient promis’’ fermer le journal par tous les moyens’’, ont requis la suspension du journal ‘’Notre Défi’’ pour deux mois, trois mois d’emprisonnement assorti de sursis, 5 millions d’amende et patati patata…C’est sûr que tout ne fais que commencer.
Titi Apli Assiane
TROIS CONTRE UN
Ils étaient trois contre un seul. Le Procureur Tchimou qui s’est constitué partie civile était représenté par son avocat, son substitut qui représentait le parquet et enfin son Haut conseiller chargé de la communication, le sieur Patrice Pohé. Les juges étant neutres, le Directeur de Publication devait tout seul faire face à ce trio, qui tenait absolument à défier ‘’Notre Défi’’. Le substitut du procureur qui estimait qu’il n’y a pas de mal à révéler une source d’information quand on est dans pareille circonstance, a été clairement confondu lorsque le DP lui a appris qu’il est interdit de révéler une source d’information. Face aux explications et tous les drames que la révélation d’une source d’information pourrait engendrer, le procureur du jour dont nous tairons volontairement le nom, évoquera le fait qu’en Côte d’Ivoire, les lecteurs ne soient pas suffisamment cultivés pour tenir compte des guillemets ou du conditionnel. Avec beaucoup de tact, Monsieur Baté a fait comprendre au Procureur qu’il n’a pas en charge le ministère de l’éducation nationale. Si donc, les Ivoiriens sont analphabètes, ce n’est ni la faute de ‘’Notre Défi’’, encore moins la sienne. Enfin, le procureur est revenu sur le paragraphe qui fâche.
LE PARCOURS DU PROCUREUR TCHIMOU
’’Quels liens y a –t-il entre l’affaire de la MATCA et le parcours du procureur Tchimou ?’’ A cette question pertinente, le DP qui ne voulait pas blesser les sensibilités, a essayé tant bien que mal de faire comprendre qu’un manguier planté dans un bon endroit, qui bénéficie de bonnes conditions, se développe bien et produit à coup sûr de bonnes mangues. Monsieur Baté répondra ainsi au procureur, qu’il a mal du discrédit qui plane sur la justice ivoirienne. Aussi, voudrait-il savoir qui est ce Monsieur qui refuse d’appliquer une décision de justice. En somme, c’est le cri de cœur d’un patriote (pas celui galvaudé) qui aimerait voir les choses autrement dans son pays. Que la justice soit pour tous et pour toutes, équitable. Il n’y a donc pas mort d’homme que l’on parle du parcours professionnel de celui qui a en charge le premier et plus important parquet de la Côte d’Ivoire. C‘est pourquoi, il ne cesse, depuis le début de cette affaire de proposer à Monsieur Tchimou, une interview dans laquelle tout serait dit sans tabous. Ou encore, s’il estime qu’il y a des erreurs dans son parcours que nous avons publié, qu’il nous le fasse savoir afin qu’on porte des rectifications. Cela aurait été tellement simple.
L’ENTREE EN SCENE DE PATRICE POHE
S’il y a quelqu’un qui a déçu plus d’un à ce procès, c’est bel et bien notre confrère Patrice Pohé. En effet, Pohé a nié en bloc qu’il a eu une séance de travail avec le DP de votre journal, à propos de son patron Tchimou. Notamment, pour cette affaire de ‘’17 millions qu’aurait reçu le procureur pour son silence’’ dans l’installation abusive des putschistes à la MATCA. Là encore, Monsieur Baté rafraichira la mémoire de ce confrère qui a pourtant fait la fierté de la presse ivoirienne. L’on se souvient encore de la vente comme de petits pains du quotidien ’’Libération’’. C’est cet homme qui a même failli briguer un poste électif au compte du RDR, qui s’est tristement illustré à la barre. Pourtant, il n`avait vraiment pas besoin de nier l’évidence. Pourquoi mentir aussi grossièrement dès lors qu’il n’y a pas le feu en la demeure ? Tous les confrères présents dans la salle d’audience étaient tellement émus que l’un d’eux a dit ceci : ‘’Mme ADO aurait regretté si elle avait mis à exécution son projet de donner sa petite sœur en mariage à Patrice Pohé’’. Pour la petite histoire, selon notre confrère, Pohé aurait été l’homme des missions ‘’bizarres’’ de Dramane Ouattara. Depuis le parquet, il continuerait selon notre confrère, à être les yeux et les oreilles de celui dont le nom rime avec coup d’Etat. C’est ainsi qu’un jour, l’épouse de Dramane, l’ancienne égérie du Palais Présidentiel sous Houphouët Boigny aurait proposé le marier à sa sœur. Malheureusement, ce projet a été mis dans les tiroirs. Bref. Notre confrère et ami personnel du Directeur Général de la SARL Notre Défi, Directeur de Publication du journal portant le même nom, aura déçu plus d’un. C’es d’ailleurs ce qu’ont compris ses autres ‘’colistiers’’, qui ont vite fait de le mettre sur la touche, tout le reste du temps qu’a duré le procès. Cette situation nous a également permis de comprendre que Patrice Pohé est tout sauf un conseiller en communication au parquet, un conseiller digne de ce nom, aurait dissuadé Tchimou de faire toute cette publicité gratuite de l’hebdomadaire indépendant ‘’Notre Défi’’, à travers le monde entier.
L’AVOCAT DE TCHIMOU
A travers ce dynamique et vaillant avocat du barreau d’Abidjan, c’est toute la corporation des avocats qui est réhabilitée grâce à ‘’Notre Défi’’. Pour mémoire, il faut rappeler que le palais de justice d’Abidjan Plateau, a été très perturbé récemment par des avocats qui manifestaient leur ras-le-bol, estimant être traités comme des moins que rien. Le président de la République a dû intervenir personnellement pour calmer la situation. Le procureur Tchimou avait même requis les forces de l’ordre notamment la gendarmerie, pour qu’aucun avocat ne ‘’traine’’ dans la cours de ‘’son’’ parquet. Durant une journée, aucun avocat n’y a effectivement accédé. Or donc, les avocats ont leur place dans le système judiciaire ? Dieu merci ! Le procureur de la République Tchimou Raymond près le tribunal de première instance était donc représenté par son avocat au cours de l’audience qui a eu lieu, juste au dessous de son bureau. Ainsi, l’avocat a estimé, citant une loi française, que son client est outragé. Il a également parlé des excuses présentées par le DP au procureur Tchimou. Là aussi, Monsieur Baté a expliqué qu’il n’y a nullement outrage au procureur. Selon Monsieur Baté, ‘’le par tout moyen’’ ne saurait concerner un article de presse. Le délit de presse étant depenalisé, tout ce qui parait dans la presse, ne peut être considéré comme tel. Il a tout de même insisté sur le fait qu’il n’avait pas l’intention de faire mal à Monsieur le Procureur. C’est pour quoi, précisera-t-il, ‘’Je me suis excusé auprès de mon aîné. Mon intention n’est pas de nuire à qui que ce soit. On m’a rapporté qu’il a eu très mal quand il a lu l’article. En pareille circonstance, le rôle du cadet, sans chercher à savoir qu’il a raison ou pas, est de s’excuser. C’est ce que j’ai fait’’. Ne dit-on pas que l’humilité précède la gloire ? A propos de la ‘’diffamation’’, le DG de la SARL ‘’Notre Défi’’, a expliqué au procureur et à l’avocat, ‘’qu’il ne pouvait y avoir de diffamation, à partir du moment où le conditionnel a été utilisé pour les ‘’17 millions’’. Malgré des réponses claires et nettes apportées aux différentes préoccupations, les hommes de Tchimou qui avaient promis’’ fermer le journal par tous les moyens’’, ont requis la suspension du journal ‘’Notre Défi’’ pour deux mois, trois mois d’emprisonnement assorti de sursis, 5 millions d’amende et patati patata…C’est sûr que tout ne fais que commencer.
Titi Apli Assiane