Les écrivains de Côte d'Ivoire ont discuté du contenu du livre du journaliste ivoirien, Faustin Toha. C'était le jeudi 15 octobre dernier, à la Fondation Harris Mémel-Fôté.
Moment d'échanges et de rencontres, le 4e rendez-vous littéraire de l'Association des écrivains de Côte d'Ivoire a eu lieu le jeudi 15 octobre 2009, à la Fondation Mêmel Fôté. Au menu de cette discussion, il s'agissait de passer au crible de l'analyse, l'œuvre "Devoir de Mensonges : la crise à l'ivoirienne" du journaliste Faustin Toha. D'entrée, le Professeur. Logbo, universitaire de renom, a, selon ses propres termes, fait une lecture "perpendiculaire" de cet ouvrage. Œuvre qui, à partir de discours ressassés des différents protagonistes et autres intervenants de la crise ivoirienne, se propose de rétablir le vrai en dénonçant la cruauté du mensonge.
La première de couverture de ce livre se présente d’abord en rouge sang, noir et blanc. Le rouge, comme pour témoigner du sang versé des Ivoiriens pendant cette "sale guerre". Ensuite le noir symbolise le vénéneux, c'est-à-dire le poison, l'obscurité qui a été servi au peuple. Ce qui a créé des tensions fratricides en Côte d'Ivoire. Et enfin le blanc qui est à peine perceptible, mais représente la vérité qui bien qu'étouffée, tente de rattraper le mensonge. Pour dire vrai, le mensonge qui nous est servi par les hommes politiques, a commenté le Pr. Logbo, c'est que les politiciens, lorsqu'ils se retrouvent en privé, s'entendent et se comprennent. Toutefois, devant le peuple, ils campent sur des positions qui conduisent le peuple à la dérive. Suite à cela, le Pr. Logbo a fait la critique grammaticale et lexicologique de "Devoir de Mensonges : la crise à l'ivoirienne". Avant d'interpeller les éditeurs à s'attacher les services de correcteurs pour éviter de mettre sur le marché des produits truffés de fautes.
Présentant à son tour son "bébé", Faustin Toha a expliqué qu'il s'agissait pour lui, non pas de suivre ou de donner les mêmes positions de monsieur et madame tout le monde, mais de mettre l'accent sur les contrevérités ressassés depuis le 19 septembre 2002. Au-delà de tout cela, il était aussi question de dénoncer ce qu'il appelle "l'orgasme de la pagaille" qui a gagné la société ivoirienne. Pourquoi alors "Devoir de Mensonges" ? "Le devoir, renvoie à ce qui est bien et même noble. En utilisant l'expression mensonge, loin d'être une célébration du faux, j'ai voulu expliquer et montrer la laideur du mensonge et son impact dans la crise ivoirienne", a-t-il conclu.
Roger Kassé
Moment d'échanges et de rencontres, le 4e rendez-vous littéraire de l'Association des écrivains de Côte d'Ivoire a eu lieu le jeudi 15 octobre 2009, à la Fondation Mêmel Fôté. Au menu de cette discussion, il s'agissait de passer au crible de l'analyse, l'œuvre "Devoir de Mensonges : la crise à l'ivoirienne" du journaliste Faustin Toha. D'entrée, le Professeur. Logbo, universitaire de renom, a, selon ses propres termes, fait une lecture "perpendiculaire" de cet ouvrage. Œuvre qui, à partir de discours ressassés des différents protagonistes et autres intervenants de la crise ivoirienne, se propose de rétablir le vrai en dénonçant la cruauté du mensonge.
La première de couverture de ce livre se présente d’abord en rouge sang, noir et blanc. Le rouge, comme pour témoigner du sang versé des Ivoiriens pendant cette "sale guerre". Ensuite le noir symbolise le vénéneux, c'est-à-dire le poison, l'obscurité qui a été servi au peuple. Ce qui a créé des tensions fratricides en Côte d'Ivoire. Et enfin le blanc qui est à peine perceptible, mais représente la vérité qui bien qu'étouffée, tente de rattraper le mensonge. Pour dire vrai, le mensonge qui nous est servi par les hommes politiques, a commenté le Pr. Logbo, c'est que les politiciens, lorsqu'ils se retrouvent en privé, s'entendent et se comprennent. Toutefois, devant le peuple, ils campent sur des positions qui conduisent le peuple à la dérive. Suite à cela, le Pr. Logbo a fait la critique grammaticale et lexicologique de "Devoir de Mensonges : la crise à l'ivoirienne". Avant d'interpeller les éditeurs à s'attacher les services de correcteurs pour éviter de mettre sur le marché des produits truffés de fautes.
Présentant à son tour son "bébé", Faustin Toha a expliqué qu'il s'agissait pour lui, non pas de suivre ou de donner les mêmes positions de monsieur et madame tout le monde, mais de mettre l'accent sur les contrevérités ressassés depuis le 19 septembre 2002. Au-delà de tout cela, il était aussi question de dénoncer ce qu'il appelle "l'orgasme de la pagaille" qui a gagné la société ivoirienne. Pourquoi alors "Devoir de Mensonges" ? "Le devoir, renvoie à ce qui est bien et même noble. En utilisant l'expression mensonge, loin d'être une célébration du faux, j'ai voulu expliquer et montrer la laideur du mensonge et son impact dans la crise ivoirienne", a-t-il conclu.
Roger Kassé