Récemment, George Gros, Secrétaire général de l'Union internationale de la presse francophone (Upf) a été élevé au grade d'officier de la légion d'honneur française, par le ministre Brice Hortefeux. Pour le commun des mortels, cela pourrait paraître un fait banal et sans importance. Puisque c'est un Français qui est récompensé par son Etat. Mais pour les hommes du monde francophone et principalement la presse, cette distinction est le couronnement de toute une vie pour la cause de la Francophonie. Regard. Né à Oran, il passe son enfance et son adolescence en Algérie. Témoin des événements du 13 mai 1958, dans le contexte insurrectionnel de la création du comité de salut public par le Général Massu, il retranscrit ces scènes sur un bout de papier qui, quelques jours plus tard, se retrouvera dans les colonnes du New York Times. Le déclic. Armé de courage, il va continuer sur sa lancée. Exemple du mérite de la persévérance et de l'effort, il va gravir les échelons jusqu'à devenir en 1994, directeur de l'Upf. Pour la promotion de la presse francophone en générale et de la francophonie en particulier, il ira de Nation à Nation pour le développement de la chose francophone. George Gros devient pour ainsi dire, défenseur de la francophonie à travers le monde au détriment de son épouse et de ses propres enfants. Puisque la francophonie représente pour lui, avant tout une famille. C'est pour toutes ces raisons que pour le secrétaire général de la francophonie, cette décoration n'a pas été accordée au simple citoyen, mais au militant de la francophonie au fil de ses quarante années au service de la presse francophone. " Elle est donc un honneur pour tous les membres de l'Upf". Félicitations.
R. Kassé
R. Kassé