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Société Publié le jeudi 29 octobre 2009 | Nord-Sud

Sécurisation de la capitale politique - Le préfet de police dévoile son plan

Le commissaire divisionnaire Gnepa Kola Philippe, préfet de police de Yamoussoukro, a prononcé vendredi dernier un exposé sur la sécurisation de Yamoussoukro. Le premier flic du village de Félix-Houphouët-Boigny intervenait au cours de la conférence des services organisée par le Programme spécial du transfert de la capitale à Yamoussoukro (Pstcy) avec la participation du ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat. « Monsieur le préfet, monsieur le gouverneur, monsieur le maire, monsieur le directeur exécutif du Pstcy, nous voulons que Yamoussoukro soit la ville la plus sécurisée de la Côte d’Ivoire. Donc il nous faut des moyens, il nous faut des sites, pour que demain on ne soit pas obligé de prendre des maisons d’habitation pour en faire des services de police….», a entamé le colonel. Qui, une carte du plan directeur de la ville en main, précise aux invités de Dr N’Goran Gérard, directeur exécutif du Pstcy, les besoins de la police en infrastructure afin que le future capitale évite «le syndrome d’Abidjan » en matière de sécurité. Yamoussoukro, soutient-il, a un destin similaire à celui de Brasilia ou d’Abuja, les capitales fédérales du Brésil et du Nigeria. Il est donc indispensable de le doter de structures permettant aux services de police de le sécuriser, d’abord par rapport au plan directeur présent, mais, surtout en tenant compte de l’évolution de la ville. Ce qui, au fur et à mesure que s’étendra la ville, permettra l’implantation de structures sécuritaires opérationnelles, fiables et efficaces. Pour le bien des populations, mais aussi parce que la nouvelle stature de capitale fera de Yamoussoukro le siège des institutions de la République et des représentations diplomatiques. Donc potentiellement attrayant pour les bandits de tout acabit. D’abord, il faut prévoir un site pour la construction d’une vraie préfecture de police fonctionnelle et sécurisée. Une préfecture qui comprendra 5 districts de police qu’il a zonés par rapport aux axes routiers traversant la ville : ainsi, le district 1, la présidence, couvrira la Zone d’aménagement prioritaire (Zap) sise entre les routes de Didiévi et Abidjan. Là où on construit les palais de la présidence de la République, le Parlement, les ministères et les ambassades. Le district 2, Kokrénou, lui, couvrira la zone comprise entre les routes d’Abidjan et de Sinfra. Le district 3, Basilique, se situera entre les routes de Sinfra et de Bouaflé. Le district 4, Abouakouassikro, entre les routes de Bouaflé et de Bouaké. Enfin, le district 5, le dernier, sera compris entre les routes de Bouaflé et de Bouaké. La cité sera donc comme un cercle avec 5 rayons convergeant vers le centre-ville. Et chaque district pourra être doté d’autres commissariats chaque fois que l’étendue de la capitale en créera la nécessité. « Pour chaque district, souligne le commissaire divisionnaire, il faudra rattacher des commissariats : 5 dans le 1er et 3 commissariats dans les 4 autres districts donc chacun sera doté d’au moins deux postes de police.» Ainsi, pour l’heure, avec le plan directeur actuel, ce sera au total, outre la préfecture et le district de police, 17 commissariats et au moins 34 postes de police pour la sécurisation de la future capitale.

Ousmane Diallo à Yamoussoukro
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