Les producteurs ivoiriens d'ananas, une filière en crise depuis plusieurs années, ont décidé
jeudi de conquérir un nouveau marché autre que celui d'Europe, leur principal débouché, pour relancer leur production.
Réunis pendant trois jours à Grand-Bassam (près d'Abidjan), les producteurs ont annoncé la mise en place d'une stratégie visant à "se redéployer sur le marché ouest-africain sans pour autant négliger celui de l'Europe".
La filière se dotera également d'une unique association de quelque 30.000 petits planteurs qui cultivent l'ananas dans le sud forestier et l'exportent par l'intermédiaire de plusieurs coopératives vers l'Europe.
"Toutes ces décisions seront consignées dans un livre blanc qui sera présenté au président ivoirien Laurent Gbagbo, en vue d'un appui des bailleurs de fonds internationaux", a expliqué Michel Gnui, président de l'Organisation centrale des producteurs-exportateurs d'ananas et de bananes (OCAB), principale structure de gestion de la filière.
Selon M. Gnui, la filière a perdu 7 milliards de FCFA (10,6 M EUR) depuis le déclenchement en 2002 de la crise socio-politique, en raison d'une chute de la production des petits planteurs, due à l'interruption de la ligne maritime.
"Des tonnes de fruits ont été abandonnées sur les routes et à quai à cause de l'absence des navires", a-t-il déploré.
Autrefois leader sur le marché européen, la production d'ananas en Côte d'Ivoire a baissé de 70% entre 1999 et 2008, passant de 216.000 à 60.000 tonnes. La filière est actuellement supplantée par ses concurrents latino-américains.
jeudi de conquérir un nouveau marché autre que celui d'Europe, leur principal débouché, pour relancer leur production.
Réunis pendant trois jours à Grand-Bassam (près d'Abidjan), les producteurs ont annoncé la mise en place d'une stratégie visant à "se redéployer sur le marché ouest-africain sans pour autant négliger celui de l'Europe".
La filière se dotera également d'une unique association de quelque 30.000 petits planteurs qui cultivent l'ananas dans le sud forestier et l'exportent par l'intermédiaire de plusieurs coopératives vers l'Europe.
"Toutes ces décisions seront consignées dans un livre blanc qui sera présenté au président ivoirien Laurent Gbagbo, en vue d'un appui des bailleurs de fonds internationaux", a expliqué Michel Gnui, président de l'Organisation centrale des producteurs-exportateurs d'ananas et de bananes (OCAB), principale structure de gestion de la filière.
Selon M. Gnui, la filière a perdu 7 milliards de FCFA (10,6 M EUR) depuis le déclenchement en 2002 de la crise socio-politique, en raison d'une chute de la production des petits planteurs, due à l'interruption de la ligne maritime.
"Des tonnes de fruits ont été abandonnées sur les routes et à quai à cause de l'absence des navires", a-t-il déploré.
Autrefois leader sur le marché européen, la production d'ananas en Côte d'Ivoire a baissé de 70% entre 1999 et 2008, passant de 216.000 à 60.000 tonnes. La filière est actuellement supplantée par ses concurrents latino-américains.
