Affaire COK -Yopougon FC : Les trois erreurs de la Fif

Après lecture et relecture du procès verbal du verdict rendu, jeudi, par la Commission centrale des règlements et pénalités (Ccrp) au sujet de l’affaire COK -Yopougon FC , l’on a la nette impression que tout est mis en œuvre pour hisser en Ligue 1, coûte que coû­te, l’Académie Amadou Diallo (Afad) de Djèkanou. Tenez ! La saison dernière déjà, cette jeune formation bâtie à coups de millions par Jacques Anou­ma avait déjà accédé en Ligue 2 à la suite d’un litige (obscur) avec la formation de Niablé. Cette fois encore, le litige COK -Yopougon FC lui est profitable. Pour l’instant, puisque les Korhogolais feront appel. Et leur défense s’annonce inattaquable. Primo, le match Yopougon FC-COK (1-0) a été interrompu, suite à l’envahissement de la pelouse d’Anguélédou, à la 68è minute et non à la 75è minute comme mentionné dans le PV de Blé Dominique. Secondo, l’article 49 de la Fif obligeant le club qui reçoit à garantir la sécurité des acteurs et des officiels pénalise Yopougon FC. A ce sujet, justement, la Fif ayant pris sur elle la responsabilité de gérer l’aspect sécurité lors des matches, est gravement en faute. Pour brouiller les pistes, la Fif a mis en avant son article 91 qui dit que le match a été arrêté après l’invasion du terrain. Tertio, aucune interpellation n’a été faite et il est quasi impossible, au jour d’aujourd’hui aux mem­bres de la Ccrp, même après mille visionnages du match sur cassette, de certifier que le public qui avait envahi la pelouse pour fustiger le mauvais arbitrage de Kouadio Koffi Théodore, est de Korhogo. On a retourné l’affaire dans tous les sens, le COK ne peut et ne mérite pas d’être spolié de sa belle saison devant être couronnée par la montée en L1. A moins que la Fif est délibérément choisie de faire la promotion de la médiocrité…

G.F.Y.