Les députés panafricains ont entamé hier la deuxième semaine de la première session parlementaire à Midrand en Afrique du Sud.
Le parlement panafricain (PAP) veut se faire connaître davantage et travailler en synergie avec les parlements nationaux pour mieux faire avancer les décisions de l'UA dans les différents pays membres. A cet effet, du 8 au 9 octobre 2009, s'est tenue à Midrand en Afrique du Sud une conférence des présidents autour du thème : «rapprocher le parlement panafricain des parlements nationaux ». Le rapport de cette rencontre a été présenté hier lundi 2 novembre 2009 par le député algérien Hammi Laroussi, troisième vice-président du PAP.
A l'en croire, l'objectif de cette conférence des présidents qui a regroupé les 5 membres du bureau du PAP, 51 présidents de parlements nationaux et régionaux ainsi que 30 membres des bureaux des commissions, était donc de créer une plate-forme pour établir le dialogue et le contact entre le parlement continental et les Assemblées nationales membres de cet organe de l'UA. Mais également de convenir des principes qui pourraient conduire à la mise au point d'un cadre pour la mise en œuvre des politiques de l'UA dans les Etats membres et la transformation du PAP en organe législatif.
Le rapport révèle d'ailleurs que la plupart des intervenants à ses assises ont souhaité, lors de la plénière, qu'il y ait une véritable communication entre le PAP, les Etats africains et les assemblées nationales. Parce que, pour eux, « le PAP ne fait pas assez pour diffuser les différents aspects de son mandat ou ce qu'il fait pour les pays africains ». Si bien qu'« actuellement, il y a des pays qui ne reçoivent pas de rapports consistants du PAP, et c'est pourquoi le PAP n'est même pas bien connu par la majorité des membres des parlements nationaux ».
Mais aux dires du député algérien Hammi Laroussi qui a animé une conférence de presse après la présentation du rapport à l'hémicycle, des actions sont en train d'être menées pour changer la donne. « Le PAP est méconnu parce qu'il est encore très jeune. Néanmoins, en 5 ans d'existence, nous avons eu beaucoup de contacts. Nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour mieux faire connaître le parlement panafricain. Et je sais que ces actions vont porter», a-t-il rassuré.
Le parlement panafricain a ouvert la première session ordinaire de sa deuxième législature le 26 octobre 2009. Cette session, qui se tient au siège du PAP à Midrand en Afrique du Sud, prend fin le 5 novembre 2009.
>> Mireille Abié
Envoyée spéciale en Afrique du Sud
Le parlement panafricain (PAP) veut se faire connaître davantage et travailler en synergie avec les parlements nationaux pour mieux faire avancer les décisions de l'UA dans les différents pays membres. A cet effet, du 8 au 9 octobre 2009, s'est tenue à Midrand en Afrique du Sud une conférence des présidents autour du thème : «rapprocher le parlement panafricain des parlements nationaux ». Le rapport de cette rencontre a été présenté hier lundi 2 novembre 2009 par le député algérien Hammi Laroussi, troisième vice-président du PAP.
A l'en croire, l'objectif de cette conférence des présidents qui a regroupé les 5 membres du bureau du PAP, 51 présidents de parlements nationaux et régionaux ainsi que 30 membres des bureaux des commissions, était donc de créer une plate-forme pour établir le dialogue et le contact entre le parlement continental et les Assemblées nationales membres de cet organe de l'UA. Mais également de convenir des principes qui pourraient conduire à la mise au point d'un cadre pour la mise en œuvre des politiques de l'UA dans les Etats membres et la transformation du PAP en organe législatif.
Le rapport révèle d'ailleurs que la plupart des intervenants à ses assises ont souhaité, lors de la plénière, qu'il y ait une véritable communication entre le PAP, les Etats africains et les assemblées nationales. Parce que, pour eux, « le PAP ne fait pas assez pour diffuser les différents aspects de son mandat ou ce qu'il fait pour les pays africains ». Si bien qu'« actuellement, il y a des pays qui ne reçoivent pas de rapports consistants du PAP, et c'est pourquoi le PAP n'est même pas bien connu par la majorité des membres des parlements nationaux ».
Mais aux dires du député algérien Hammi Laroussi qui a animé une conférence de presse après la présentation du rapport à l'hémicycle, des actions sont en train d'être menées pour changer la donne. « Le PAP est méconnu parce qu'il est encore très jeune. Néanmoins, en 5 ans d'existence, nous avons eu beaucoup de contacts. Nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour mieux faire connaître le parlement panafricain. Et je sais que ces actions vont porter», a-t-il rassuré.
Le parlement panafricain a ouvert la première session ordinaire de sa deuxième législature le 26 octobre 2009. Cette session, qui se tient au siège du PAP à Midrand en Afrique du Sud, prend fin le 5 novembre 2009.
>> Mireille Abié
Envoyée spéciale en Afrique du Sud