Le coordonnateur du Forum des Rois, Sultans, Princes, Cheiks et Leaders traditionnels africains a effectué une mission en Ouganda, les 28 et 29 octobre 2009, un pays dont le Président, Yoweri Museveni, s’est longtemps rechigné à entendre parler du Forum de tous les leaders traditionnels africains.
Mission accomplie ! C’est le moins que l’on peut dire, sans aucun risque de se tromper, du séjour de Sa majesté Tchiffi Zié Jean-Gervais et de sa délégation en Ouganda, qui s’est soldée par l’adhésion du président Ougandais, Yoweri Museveni, aux idéaux des Etats-Unis d’Afrique, une idée chère au Malick Moulouk, le Roi des Rois Mouammar Kadhafi. Ce succès n’a pas été des plus faciles à obtenir, selon Nanan Agbatou Agbatou Didier, chef du village de N’koupé dans le canton Tchoya (le plus gros canton du pays Akyé), qui faisait partie, avec des leaders charismatiques africains issus d’une dizaine de pays, de la délégation de sa majesté Tchiffi Zié. « Nous sommes arrivés à l’aéroport d’Entebbe le mercredi 28 octobre, après 1H 15 mn de vol en provenance du Kenya, où nous avons été reçus par le ministre de l’héritage national et de la culture. En Ouganda, nous avons eu droit à tous les honneurs de la part de la chefferie traditionnelle qui s’était mobilisée autour de la Reine-mère du Royaume Tooro, dont le Roi, Oyo Nyimba Kabamba Iguru Rudiki IV, n’a que onze ans. Ils ont organisé un dîner royal avec plus de 300 couverts en notre honneur au King Oyo’s Palace (le palais du Roi, ndlr) », raconte nanan Agbatou, par ailleurs chargé du protocole du Forum des Rois, Sultans, Princes, Cheiks et Leaders traditionnels africains. Le lendemain jeudi, le Président de la République de l’Ouganda, devait recevoir Tchiffi Zié et toute sa délégation au palais présidentiel. « Nous avions vraiment peur, parce que le Président Museveni ne voulait pas entendre parler du Forum. A Addis-Abeba, il s’était farouchement opposé à l’intervention des leaders traditionnels lors du sommet de l’Union africaine et il avait même interdit à tous les chefs traditionnels ougandais de participer aux activités de notre structure, au risque d’aller en prison. Mais, à notre arrivée au palais présidentiel, quelle ne fut pas notre surprise de voir le Président Museveni sur le perron pour nous accueillir. C’était émouvant », a-t-il expliqué. Après les civilités, Tchiffi Zié a expliqué au chef de l’Etat ougandais, les missions et la contribution des leaders traditionnels dans la résolution des conflits en Afrique et dans la promotion de la cohésion sociale dans chacun des 53 pays africains. Ayant compris le sens des prérogatives du Forum des Rois et leaders traditionnels d’Afrique, le Président Museveni a dévoilé les raisons de son opposition. « Ne faites pas la politique. Nous les politiciens nous sommes trop nombreux, alors laissez-nous faire notre politique. Vous êtes au pouvoir à vie, alors que le politicien ne reste pas au pouvoir à vie. Restez à votre place », a-t-il conseillé. Poursuivant, le président Ouagandais s’est dit très proche du Malick Moulouk, puisque l’arabe et le swahili sont deux langues similaires. Mieux, pour démontrer son adhésion à la création des Etats-Unis d’Afrique, Yoweri Museveni a annoncé qu’il est en trait d’élaborer un dictionnaire de la langue africaine. L’un des temps forts de ce séjour en Ouganda a été assurément l’intronisation du Président Museveni en qualité de membre d’honneur du Forum des Rois, Sultans, Princes, Cheiks et Leaders traditionnels africains qui, aux dires de nanan Agbatou, a déclaré trois fois : « Je suis membre d’honneur du Forum des Rois ».
Olivier Dion
Mission accomplie ! C’est le moins que l’on peut dire, sans aucun risque de se tromper, du séjour de Sa majesté Tchiffi Zié Jean-Gervais et de sa délégation en Ouganda, qui s’est soldée par l’adhésion du président Ougandais, Yoweri Museveni, aux idéaux des Etats-Unis d’Afrique, une idée chère au Malick Moulouk, le Roi des Rois Mouammar Kadhafi. Ce succès n’a pas été des plus faciles à obtenir, selon Nanan Agbatou Agbatou Didier, chef du village de N’koupé dans le canton Tchoya (le plus gros canton du pays Akyé), qui faisait partie, avec des leaders charismatiques africains issus d’une dizaine de pays, de la délégation de sa majesté Tchiffi Zié. « Nous sommes arrivés à l’aéroport d’Entebbe le mercredi 28 octobre, après 1H 15 mn de vol en provenance du Kenya, où nous avons été reçus par le ministre de l’héritage national et de la culture. En Ouganda, nous avons eu droit à tous les honneurs de la part de la chefferie traditionnelle qui s’était mobilisée autour de la Reine-mère du Royaume Tooro, dont le Roi, Oyo Nyimba Kabamba Iguru Rudiki IV, n’a que onze ans. Ils ont organisé un dîner royal avec plus de 300 couverts en notre honneur au King Oyo’s Palace (le palais du Roi, ndlr) », raconte nanan Agbatou, par ailleurs chargé du protocole du Forum des Rois, Sultans, Princes, Cheiks et Leaders traditionnels africains. Le lendemain jeudi, le Président de la République de l’Ouganda, devait recevoir Tchiffi Zié et toute sa délégation au palais présidentiel. « Nous avions vraiment peur, parce que le Président Museveni ne voulait pas entendre parler du Forum. A Addis-Abeba, il s’était farouchement opposé à l’intervention des leaders traditionnels lors du sommet de l’Union africaine et il avait même interdit à tous les chefs traditionnels ougandais de participer aux activités de notre structure, au risque d’aller en prison. Mais, à notre arrivée au palais présidentiel, quelle ne fut pas notre surprise de voir le Président Museveni sur le perron pour nous accueillir. C’était émouvant », a-t-il expliqué. Après les civilités, Tchiffi Zié a expliqué au chef de l’Etat ougandais, les missions et la contribution des leaders traditionnels dans la résolution des conflits en Afrique et dans la promotion de la cohésion sociale dans chacun des 53 pays africains. Ayant compris le sens des prérogatives du Forum des Rois et leaders traditionnels d’Afrique, le Président Museveni a dévoilé les raisons de son opposition. « Ne faites pas la politique. Nous les politiciens nous sommes trop nombreux, alors laissez-nous faire notre politique. Vous êtes au pouvoir à vie, alors que le politicien ne reste pas au pouvoir à vie. Restez à votre place », a-t-il conseillé. Poursuivant, le président Ouagandais s’est dit très proche du Malick Moulouk, puisque l’arabe et le swahili sont deux langues similaires. Mieux, pour démontrer son adhésion à la création des Etats-Unis d’Afrique, Yoweri Museveni a annoncé qu’il est en trait d’élaborer un dictionnaire de la langue africaine. L’un des temps forts de ce séjour en Ouganda a été assurément l’intronisation du Président Museveni en qualité de membre d’honneur du Forum des Rois, Sultans, Princes, Cheiks et Leaders traditionnels africains qui, aux dires de nanan Agbatou, a déclaré trois fois : « Je suis membre d’honneur du Forum des Rois ».
Olivier Dion