Le collectif des parents des victimes décédés lors des événements de novembre 2004 a tenu, hier, une conférence de presse à Biétry. Nous vous livrons sa déclaration.
Encore un 4 novembre. Le 5è depuis les événements tragiques du 4 novembre 2004 à l’hôtel Ivoire.
Ce jour là, 45 Ivoiriens sont tombés sous les balles de l’armée française alors qu’ils étaient là pour défendre la République. Et ce, les mains nues. Cette 5è commémoration est pour nous un devoir de mémoire permanent.
Cette année, les manifestations qui se veulent sobres s’articulent autour d’une messe d’action de grâce qui aura lieu les jours à venir.
En fait, nous voudrions préciser que les actions antérieures n’ont donné aucun résultat. Le dossier n’a pas avancé d’un iota tant sur le plan international qu’au plan national.
Aussi avons-nous choisi ce jour anniversaire pour informer et interpeller la communauté internationale sur ce dossier.
Au plan judiciaire, la France met tout en œuvre pour bloquer l’action judiciaire.
Par conséquent, nous interpellons l’Onu et les associations de défense des droits de l’Homme, tant au niveau interne qu’au plan international, afin que la lumière, toute la lumière, soit faite sur ce crime collectif crapuleux.
Le collectif a aussi sollicité une audience auprès du nouvel Ambassadeur de France, S.E.M. Jean Marc Simon et auprès du Procureur de la République, Raymond Tchimou, pour évoquer avec eux l’état du dossier.
En somme, nous attendons la justice sur ce dossier.
Le second niveau de notre intervention, ce jour, concerne la gestion de ce dossier par nos autorités.
Depuis 5 ans, nous sommes dans l’attente de la reconnaissance de l’Etat. Toute chose qui apparemment n’est pas à l’ordre du jour.
Pourtant, nos enfants sont morts pour sauver le régime.
Pour cela, nous disons que le sacrifice de nos enfants et parents ne doit pas être vain !
A ce jour, aucun texte, aucune ordonnance ne fait cas des victimes de novembre 2004.
Pour nous, le Chef de l’Etat, la galaxie patriotique, Blé Goudé et tous ceux qui se disent leaders de la jeunesse patriotique nous ont oubliés et oublié le sacrifice de nos enfants.
Depuis deux ans, les enfants, orphelins laissés par ces défunts ne vont pas à l’école.
A croire que l’Etat veut faire des enfants des victimes des laissés pour compte, des nécessiteux par l’abandon dont ils sont l’objet.
Au regard de tout ce qui précède, les parents des victimes souhaitent une prise en mains personnel de ce dossier par le Chef de l’Etat.
Nous attendons de l’Etat une reconnaissance car sa responsabilité est engagée d’autant plus qu’il est du devoir de l’Etat d’assurer la sécurité de son peuple.
Juste pour dire que nous ne sommes pas des mendiants mais nous estimons que nous sommes des ayants-droit car nos enfants sont morts pour sauver ce régime.
Pour nous, c’est un droit que de revendiquer une ordonnance afin que le sacrifice de nos enfants ne soit pas vain.
Nous n’accepterons jamais que le sacrifice de nos enfants soit monnayé sur l’autel des ambitions obscures de certains individus qui ne voient les cérémonies commémoratives de ces douloureux événements comme un fonds de commerce.
Les parents des victimes, eux, n’attendent que la concrétisation de la réalisation des promesses faites depuis 2005 par le Chef de l’Etat.
L’ordonnance dont nous demandons la signature imminente sera pour nous la manifestation de la volonté de l’Etat de Côte d’Ivoire d’inscrire le sacrifice de nos enfants dans l’histoire.
Nous invitons les organisations de défense de droits de l’Homme, l’Onu et même les Français, épris de justice pour que justice soit rendue.
Le Président du collectif (Copavil)
Touré Tobin Bernard
Encore un 4 novembre. Le 5è depuis les événements tragiques du 4 novembre 2004 à l’hôtel Ivoire.
Ce jour là, 45 Ivoiriens sont tombés sous les balles de l’armée française alors qu’ils étaient là pour défendre la République. Et ce, les mains nues. Cette 5è commémoration est pour nous un devoir de mémoire permanent.
Cette année, les manifestations qui se veulent sobres s’articulent autour d’une messe d’action de grâce qui aura lieu les jours à venir.
En fait, nous voudrions préciser que les actions antérieures n’ont donné aucun résultat. Le dossier n’a pas avancé d’un iota tant sur le plan international qu’au plan national.
Aussi avons-nous choisi ce jour anniversaire pour informer et interpeller la communauté internationale sur ce dossier.
Au plan judiciaire, la France met tout en œuvre pour bloquer l’action judiciaire.
Par conséquent, nous interpellons l’Onu et les associations de défense des droits de l’Homme, tant au niveau interne qu’au plan international, afin que la lumière, toute la lumière, soit faite sur ce crime collectif crapuleux.
Le collectif a aussi sollicité une audience auprès du nouvel Ambassadeur de France, S.E.M. Jean Marc Simon et auprès du Procureur de la République, Raymond Tchimou, pour évoquer avec eux l’état du dossier.
En somme, nous attendons la justice sur ce dossier.
Le second niveau de notre intervention, ce jour, concerne la gestion de ce dossier par nos autorités.
Depuis 5 ans, nous sommes dans l’attente de la reconnaissance de l’Etat. Toute chose qui apparemment n’est pas à l’ordre du jour.
Pourtant, nos enfants sont morts pour sauver le régime.
Pour cela, nous disons que le sacrifice de nos enfants et parents ne doit pas être vain !
A ce jour, aucun texte, aucune ordonnance ne fait cas des victimes de novembre 2004.
Pour nous, le Chef de l’Etat, la galaxie patriotique, Blé Goudé et tous ceux qui se disent leaders de la jeunesse patriotique nous ont oubliés et oublié le sacrifice de nos enfants.
Depuis deux ans, les enfants, orphelins laissés par ces défunts ne vont pas à l’école.
A croire que l’Etat veut faire des enfants des victimes des laissés pour compte, des nécessiteux par l’abandon dont ils sont l’objet.
Au regard de tout ce qui précède, les parents des victimes souhaitent une prise en mains personnel de ce dossier par le Chef de l’Etat.
Nous attendons de l’Etat une reconnaissance car sa responsabilité est engagée d’autant plus qu’il est du devoir de l’Etat d’assurer la sécurité de son peuple.
Juste pour dire que nous ne sommes pas des mendiants mais nous estimons que nous sommes des ayants-droit car nos enfants sont morts pour sauver ce régime.
Pour nous, c’est un droit que de revendiquer une ordonnance afin que le sacrifice de nos enfants ne soit pas vain.
Nous n’accepterons jamais que le sacrifice de nos enfants soit monnayé sur l’autel des ambitions obscures de certains individus qui ne voient les cérémonies commémoratives de ces douloureux événements comme un fonds de commerce.
Les parents des victimes, eux, n’attendent que la concrétisation de la réalisation des promesses faites depuis 2005 par le Chef de l’Etat.
L’ordonnance dont nous demandons la signature imminente sera pour nous la manifestation de la volonté de l’Etat de Côte d’Ivoire d’inscrire le sacrifice de nos enfants dans l’histoire.
Nous invitons les organisations de défense de droits de l’Homme, l’Onu et même les Français, épris de justice pour que justice soit rendue.
Le Président du collectif (Copavil)
Touré Tobin Bernard