L'avocat des familles des victimes du bombardement en 2004 du camp militaire français de Bouaké, en Côte d'Ivoire, espère que la juge d'instruction chargée de l'enquête pourra entendre prochainement Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense à l'époque des faits.
"Elle va sûrement l'être, c'est une question de calendrier", a dit vendredi Jean Balan, avocat de plusieurs familles de victimes.
Neuf militaires français et un civil américain ont été tués il y a cinq ans, le 6 novembre 2004, lors du bombardement d'un camp de l'armée française par deux Sukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes.
La juge d'instruction du tribunal aux armées de Paris, Florence Michon, est chargée de l'information judiciaire ouverte en 2005 pour "assassinats, tentatives d'assassinats, destructions de biens".
"Cinq ans après, l'enquête n'est pas enterrée. Nous avons espoir de voir de nouveaux éléments apparaître", a dit Me Balan à l'AFP.
Fin 2005-début 2006, les investigations de la justice française s'étaient orientées vers le Togo, pays où réside le négociant d'armes français Robert Montoya, susceptible d'avoir fait livrer à la Côte d'Ivoire les deux Sukhoï-25 qui ont servi au bombardement. Il est également soupçonné d'avoir permis l'exfiltration des pilotes biélorusses qui étaient aux commandes. Le lendemain du bombardement, 15 mercenaires russes, biélorusses et ukrainiens avaient été arrêtés à Abidjan par l'armée française avant d'être relâchés quatre jours plus tard.
AFP
"Elle va sûrement l'être, c'est une question de calendrier", a dit vendredi Jean Balan, avocat de plusieurs familles de victimes.
Neuf militaires français et un civil américain ont été tués il y a cinq ans, le 6 novembre 2004, lors du bombardement d'un camp de l'armée française par deux Sukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes.
La juge d'instruction du tribunal aux armées de Paris, Florence Michon, est chargée de l'information judiciaire ouverte en 2005 pour "assassinats, tentatives d'assassinats, destructions de biens".
"Cinq ans après, l'enquête n'est pas enterrée. Nous avons espoir de voir de nouveaux éléments apparaître", a dit Me Balan à l'AFP.
Fin 2005-début 2006, les investigations de la justice française s'étaient orientées vers le Togo, pays où réside le négociant d'armes français Robert Montoya, susceptible d'avoir fait livrer à la Côte d'Ivoire les deux Sukhoï-25 qui ont servi au bombardement. Il est également soupçonné d'avoir permis l'exfiltration des pilotes biélorusses qui étaient aux commandes. Le lendemain du bombardement, 15 mercenaires russes, biélorusses et ukrainiens avaient été arrêtés à Abidjan par l'armée française avant d'être relâchés quatre jours plus tard.
AFP