Le collectif des patriotes victimes de la Licorne (CO.PA.VI.L) a commémoré le cinquième anniversaire de l’occupation de la capitale économique ivoirienne par la force Licorne, le lundi 9 novembre 2009 à l’esplanade de l’Hôtel Ivoire. Le président du Cojep, Charles Blé Goudé a fait des révélations sur le comportement du général Mathias Doué, chef d’état-major de l’armée ivoirienne à l’époque.
Selon Charles Blé Goudé, une partie de l’armée ivoirienne avait été manipulée par le chef d’état-major de l’époque, le général Mathias Doué. « Le général Mathias Doué avait ordonné d’abattre l’hélicoptère qui nous transportait », a-t-il déclaré. A l’en croire, le rassemblement pour commémorer cet évènement triste marque un pan de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Cependant, le général des jeunes patriotes a dit se sentir un peu coupable de ce qui est arrivé à la jeunesse ivoirienne ce jour. « Il y a un peu de culpabilité qui m’habite quand je pense à cette histoire triste de la Côte d’Ivoire », a déclaré Charles Blé Goudé avec des larmes aux yeux. Mais, pour le leader des jeunes patriotes, il faillait cette décision pour sauver le pays. « Ce jour-là, ce que nous avons fait, méritait d’être fait », a-t-il martelé devant des résistants venus prendre part à l’évènement. Avant de souligner que la Côte d’Ivoire a retrouvé sa dignité. C’est pourquoi, il a demandé réparation à la France et a incité les victimes à être fières de leurs blessures. Quant au président du Conseil économique et social, Laurent Dona Fologo, il a invité les Ivoiriens à ne pas oublier cette date du 6 novembre 2004 où la force Licorne tirait sur les Ivoiriens aux mains nues. Selon lui, la liberté n’a pas de fin et les Ivoiriens ne doivent pas baisser les bras. «La vérité ne peut être définitivement enterrée», a affirmé le père du sursaut national. Comme son prédécesseur, il a appelé les Ivoiriens à voter le candidat Laurent Gbagbo pour sa réélection. « La seule récompense que vous aurez de votre lutte est la victoire de Laurent Gbagbo », a fait savoir le président du Conseil économique et social aux jeunes. Le président du Co.pa.vi.l, Akoun Kadjé, a salué le courage de ses camardes pour avoir maintenu le pays debout. Pour lui, la dignité de la Nation devait passer par le sacrifice consenti par la jeunesse ivoirienne du 6 au 9 novembre 2004.
C.S
Selon Charles Blé Goudé, une partie de l’armée ivoirienne avait été manipulée par le chef d’état-major de l’époque, le général Mathias Doué. « Le général Mathias Doué avait ordonné d’abattre l’hélicoptère qui nous transportait », a-t-il déclaré. A l’en croire, le rassemblement pour commémorer cet évènement triste marque un pan de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Cependant, le général des jeunes patriotes a dit se sentir un peu coupable de ce qui est arrivé à la jeunesse ivoirienne ce jour. « Il y a un peu de culpabilité qui m’habite quand je pense à cette histoire triste de la Côte d’Ivoire », a déclaré Charles Blé Goudé avec des larmes aux yeux. Mais, pour le leader des jeunes patriotes, il faillait cette décision pour sauver le pays. « Ce jour-là, ce que nous avons fait, méritait d’être fait », a-t-il martelé devant des résistants venus prendre part à l’évènement. Avant de souligner que la Côte d’Ivoire a retrouvé sa dignité. C’est pourquoi, il a demandé réparation à la France et a incité les victimes à être fières de leurs blessures. Quant au président du Conseil économique et social, Laurent Dona Fologo, il a invité les Ivoiriens à ne pas oublier cette date du 6 novembre 2004 où la force Licorne tirait sur les Ivoiriens aux mains nues. Selon lui, la liberté n’a pas de fin et les Ivoiriens ne doivent pas baisser les bras. «La vérité ne peut être définitivement enterrée», a affirmé le père du sursaut national. Comme son prédécesseur, il a appelé les Ivoiriens à voter le candidat Laurent Gbagbo pour sa réélection. « La seule récompense que vous aurez de votre lutte est la victoire de Laurent Gbagbo », a fait savoir le président du Conseil économique et social aux jeunes. Le président du Co.pa.vi.l, Akoun Kadjé, a salué le courage de ses camardes pour avoir maintenu le pays debout. Pour lui, la dignité de la Nation devait passer par le sacrifice consenti par la jeunesse ivoirienne du 6 au 9 novembre 2004.
C.S