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Société Publié le mercredi 11 novembre 2009 | Le Temps

Reliquats d`indemnite de logement des instituteurs / Paul Gnelou, Sg Sneppci -“Si rien n’est fait d’ici le 15 novembre, l’école sera paralysée”

Les enseignants du primaire public ne sont pas contents et menacent de débrayer le 15 novembre prochain. Et pour cause, depuis le mois d'avril, ces derniers attendent en vain, le reliquat de leur indemnité de logement. Paul Gnélou, Secrétaire général du Syndicat national de l'enseignement primaire public de Côte d'Ivoire (Sneppci), s'est prononcé sur la question. C'était hier, mardi 10 novembre, à son siège sis à Marcory. " Si rien n'est fait d'ici le 15 novembre, l'école sera paralysée ", a martelé d'entrée de jeu, Paul Gnélou qui a expliqué que son syndicat sera intransigeant sur cette question. Le Sg du Sneppci s'est aussi intéressé au paiement effectif du nouveau salaire basé sur la nouvelle grille indiciaire qui a été octroyée par le décret 2009-208 du 29 juin 2009. Sur ce point, le premier responsable du Sneppci a interpellé les autorités gouvernementales sur la nécessité de régler au plus vite cette question. Puisque novembre est le mois dans lequel ce décret doit être appliqué. Aussi, souhaite-t-il que ce cas épineux trouve solution, pour éviter d'autres problèmes à l'Education nationale. Toutefois, il a dit être ouvert à la discussion pour trouver une issue favorable aux différentes préoccupations des enseignants du primaire public, "même si a-t-il poursuivi, personne ne nous a encore appelé à la table de négociation ". Pour lui, il y a une volonté manifeste de la part de nos gouvernants à laisser s'envenimer les choses avant de jouer les pompiers. A preuve, le Sneppci, au dire de Paul Gnélou, a déposé depuis belle lurette une plate-forme revendicative sur la table de Gilbert Bleu Lainé, mais jusqu' à ce jou, aucun retour. S'agissant de l'actualité, notamment du remplacement des conseillers pédagogiques à la tête des établissements primaires publics, Paul Gnélou répond sans ambages "ce problème a été posé de manière lapidaire et méprisante. Nous ne pouvons pas accepter que des agents de l'Etat qui ont consenti d'énormes sacrifices à l'Etat, soient remerciés de la sorte". En effet, depuis leur reclassement au grade A3, l'autorité estime qu'ils ne peuvent plus diriger les écoles primaires. On est tenté de se demander si les autorités de l'Education nationale mesurent les conséquences d'une telle décision. D'autant plus que les cours ont déjà commencé. Pis encore, le décret de reclassement des conseillers pédagogiques n'est pas encore entré en vigueur. Et les mesures d'accompagnement dudit décret ne sont pas clarifiées. Qu'est-ce qui fait courir alors la direction des lycées et collège ? ", interroge-t-il.

Roger Kassé
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