“Malick Coulibaly ne vaut pas un clou ". C'est sous ce titre amusant qu'un confrère a caricaturé le Directeur national de campagne de Laurent Gbagbo, au lendemain de sa nomination. En clair, il ne représente rien. Une déclaration qui prenait le contre-pied d'une analyse parue dans les colonnes de Le Temps, et qui, lui, attirait l'attention des sceptiques sur la valeur intrinsèque du petit-fils de Gon. Certes, il n'a pas été forgé dans le moule des harangueurs de foules. Il n'a peut-être pas la fougue de Charles Goudé. Il ne trempe peut-être pas le verbe dans la décharge d'Akouédo comme le truculent président des jeunes du Pdci. Mais, il est pétri de talent. Sa prestation télévisée, après sa nomination, le confirme. Ses grosses prises dans les eaux boueuses du Rhdp, tels que Inza, Dossongui et Zanga, l'atteste. Et voilà que ceux qui ont cru à une affaire de muscles font feu de tout bois. Le premier à essuyer les foudres du Rdr est Dossongui. Le tour de Malick viendra. Promesse du porte-voix de Ouattara. Le " clou " dérange-t-il autant, au point de noircir des pages pour lui ? La sérénité affichée au début de la nomination de Malick cachait bien une onde de choc. Son premier coup dans le cocotier a réveillé tous les serveurs de thé de Ouattara. On croit rendre service au mentor. En commanditant des articles à forte odeur d'intimidation. Ignorant que celui pour qui ils font le sale boulot a une vie singulière. Tellement singulière qu'on pourrait écrire un roman sur lui. Bacongo l'a déjà fait. Mais de la plus mauvaise manière. En relevant seulement ce qui pouvait faire plaisir au maître. Enfermant dans le placard de l'oubli les pans de sa vie qui fâchent. Besoins stomacaux obligent. Qu'on ne s'y méprenne pas. La nomination de Malick Coulibaly comme Directeur national de campagne de Laurent Gbagbo a sonné le glas d'un mystificateur. Plus ingrat que ceux que ses épigones tentent, aujourd'hui d'avilir. Dossongui, s'il était attesté qu'il a acheté des téléphones satellitaires pour les ex-rebelles n'est pas pire que Ouattara. Qui, lui, est fixé au sommet du cynisme, parce que père de cette rébellion des Forces nouvelles qui a endeuillé de nombreuses familles. Les dossiers en béton sur Malick Coulibaly, sur Dossongui ou autres ne pourront jamais effacé dans la conduite de Ouattara, le caractère de l'ignoble. Laideur morale, pour laideur morale, Ouattara ne sera jamais égalé. Le vieux Dramane, son géniteur, ne dira pas le contraire. Lui dont la tombe a été abandonnée dans la broussaille, à Sindou, au Burkina Faso, par Ouattara. A cause de son avidité maladive du pouvoir. Simplement monstrueux !
Tché Bi Tché
zanbi05641405@yahoo.fr
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