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Politique Publié le vendredi 13 novembre 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Recettes de la corruption et racket / Anaky Kobena révèle - ‘’L’argent du racket va au plus haut niveau de l’état-major’’

Le président du Mouvement des forces d’avenir (MFA) était le deuxième candidat déclaré à l’élection présidentielle ivoirienne à se présenter devant les membres de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), le jeudi 12 novembre 2009. Innocent Anaky Kobena s’est longtemps appesanti sur les solutions du MFA pour la naissance d’une nouvelle Côte d’Ivoire lavée de toutes souillures, notamment la corruption et le racket.

« Lorsque j’étais ministre des Transports, toutes les fois que nous avons lancé des actions fortes pour arrêter le racket, nous avons réussi à l’arrêter sur une certaine période. Des gens se demandent comment je pourrai parvenir à lutter contre le racket si en tant que ministre des Transports, je n’ai pas réussi à le faire. Mais, la raison est toute simple. Le racket revenait par des biais au-dessus du ministre du Transport. Il est même arrivé d’entendre des responsables des FDS dire, froidement, qu’une partie de ce qui est glané, au titre du racket sur les routes, va au plus haut niveau de l’état-major et que cet argent sert à entretenir des milices, des groupes para militaires. Dans ces conditions, quel que soit le ministre présent, il ne peut pas réussir », a révélé le candidat du MFA. Pour lui, la lutte efficace contre la corruption et le racket, véritables gangrènes de l’économie ivoirienne et de toute la société, procède de la volonté politique du Président de la République. « Tout dépend de la volonté de celui qui est au sommet de l’Etat. Si on veut vraiment mettre fin à ces pratiques, il faut trouver les moyens et les hommes capables de faire le nettoyage, en commençant par frapper le domaine de la Justice », a proposé Innocent Anaky Kobena. Mais, à l’en croire, le constat est qu’il n’y a plus « d’Etat en Côte d’Ivoire ». « La Côte d’Ivoire n’est que l’ombre d’un véritable Etat. Le temps du grand sursaut est arrivé, car la Côte d’Ivoire d’après crise sera celle de la reconstruction presque totale de l’économie et des infrastructures, avec de nouvelles grandes orientations pour présenter un nouveau tissu économique. On doit sortir de la corruption et du racket », a-t-il dit. Pour ce faire, les priorités du MFA pour un développement économique, portent sur des projets générateurs de valeur ajoutée, entre autres l’industrie lourde avec la construction d’une sidérurgie, la plus grande de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, la construction d’une usine de liquéfaction du gaz ivoirien, pour réduire les coups trop élevés de l’énergie et l’allocation d’un fonds compris entre 15 et 20 milliards de FCFA par an sur cinq ans, à chacune des dix régions de la Côte d’Ivoire pour le retraitement de toutes les routes, pistes et voiries et ces capitaux seront gérés par une Haute autorité de l’Economie et du Développement, chargée d’établir un véritable partenariat entre l’Etat et le secteur privé. « Le pays ne peut pas être dirigé sans vous, car c’est grâce à vos sacrifices que la Côte d’Ivoire est encore debout », a insisté le président du MFA, après avoir entendu le panorama de l’histoire économique de la Côte d’Ivoire dans l’adresse de M. Jean Kacou Diagou, président de la Confédération générales des entreprises de Côte d’Ivoire.
Olivier Dion
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