La Côte d'Ivoire a signé, on s'en souvient, il y a deux ans, l'accord de partenariat économique (Ape) intérimaire avec l'Union européenne. Afin de permettre l'exportation de produits ivoiriens vers les marchés de l'Union européenne (Ue). Avec des dispositions particulières, notamment la suppression de taxes douanières sur certaines marchandises qui ont permis à des entreprises ivoiriennes de pousser une bouffée d'oxygène dans une situation socioéconomique particulièrement difficile. L'Ape intérimaire, signé à titre transitoire entre l'Union européenne et la Côte d'Ivoire, tout comme le Ghana, doit désormais faire place à l'Ape régional. Qui lui prend en compte l'ensemble des pays de l'Afrique de l'Ouest. A cet effet, les négociations entre les délégations de l'Union européenne et de l'Afrique de l'ouest démarrent, aujourd'hui. Afin d'aboutir à l'accord de partenariat économique régional entre l'Ue et la sous-région. Hier jeudi 12 novembre, le Directeur de cabinet du ministre de l'Intégration africaine, Traoré Khalilou et Peter Thomson, directeur du commerce de la commission de l'Ue étaient face à la presse pour situer les enjeux des négociations de ce jour. Selon Traoré Khalilou, l'accord intérimaire a permis à la Côte d'Ivoire d'exporter 400 milliards de Fcfa de marchandises vers l'Ue ". Pour lui, si l'Ape intérimaire n'avait pas été signé, plusieurs entreprises ivoiriennes allaient connaître de véritables difficultés. Pour Peter Thomson, le nouvel accord régional qui va être signé va permettre la bonne circulation des marchandises entre la sous-région et l'Ue.
F. Toti
F. Toti