Le député Dagnogo Drissa a été victime d’un braquage, lundi, vers 12h15 au niveau de Niakara alors qu’il se rendait à Abidjan en provenance de Korhogo. Il devrait représenter, hier, le Président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly, à la fête nationale de l’Angola. Ayant reçu des coups, l’homme a été admis à la clinique de l’Indénié. Après des analyses et soins intensifs, l’honorable qui visiblement s’en est remis avoue : «J’ai eu beaucoup de chance». Il explique qu’après avoir quitté Korhogo à 12h, espérant être à l’heure à la commémoration de la fête de l’Angola, l’honorable Dagnogo Drissa aperçoit, après un virage autour de 12h30, un homme armé en pleine chaussée et tirant en l’air.
Le temps, pour lui de réaliser ce qui se passait, il est aussitôt pris en embuscade par d’autres personnes, cagoulées et en armes également. Elles lui intiment l’ordre de descendre de sa voiture et se coucher. Il s’exécute pendant que ces braqueurs le dépouillent de ses biens (argent et portables (4)), ils découvrent dans sa voiture sa carte de député et sur lui, son arme. Ils deviennent alors nerveux, agressifs, l’assènent de coups dans l’abdomen et menacent même de le descendre avec sa propre arme. Etendu à même le sol, il aurait commencé à faire sûrement sa dernière prière quand un 4x4 a surgi.
Le chauffeur s’étend aperçu du danger a donc fait machine arrière pour s’en éloigner. Les bandits ont donc commencé à tirer en direction de cette voiture, en vain. Pris de panique, les malfrats quittent les lieux, en abandonnant l’honorable,son ordinateur portable et sa voiture. Ayant certainement aperçu un 4x4 de l’Onuci.
Arrivée à Yamoussoukro, il précise : «J’étais effondré et sous le choc; mais j’ai pu appeler l’Assemblée nationale pour qu’elle informe ma femme de mon infortune. Je suis donc allé directement à la clinique Indénie». Car ce qui importait pour le député de Sirasso, en ce moment, c’était sa santé. «Il fallait que je me fasse soigner».
Marie Chantal Obindé
Le temps, pour lui de réaliser ce qui se passait, il est aussitôt pris en embuscade par d’autres personnes, cagoulées et en armes également. Elles lui intiment l’ordre de descendre de sa voiture et se coucher. Il s’exécute pendant que ces braqueurs le dépouillent de ses biens (argent et portables (4)), ils découvrent dans sa voiture sa carte de député et sur lui, son arme. Ils deviennent alors nerveux, agressifs, l’assènent de coups dans l’abdomen et menacent même de le descendre avec sa propre arme. Etendu à même le sol, il aurait commencé à faire sûrement sa dernière prière quand un 4x4 a surgi.
Le chauffeur s’étend aperçu du danger a donc fait machine arrière pour s’en éloigner. Les bandits ont donc commencé à tirer en direction de cette voiture, en vain. Pris de panique, les malfrats quittent les lieux, en abandonnant l’honorable,son ordinateur portable et sa voiture. Ayant certainement aperçu un 4x4 de l’Onuci.
Arrivée à Yamoussoukro, il précise : «J’étais effondré et sous le choc; mais j’ai pu appeler l’Assemblée nationale pour qu’elle informe ma femme de mon infortune. Je suis donc allé directement à la clinique Indénie». Car ce qui importait pour le député de Sirasso, en ce moment, c’était sa santé. «Il fallait que je me fasse soigner».
Marie Chantal Obindé
