La rencontre entre le conseil d’administration de la Mugefci et les pharmaciens s’est terminée en queue de poisson. Des pharmaciens qui se sont dits indignés par les propos «injurieux » de Holland-N’da, ont quitté la salle avant la fin de la rencontre.
Plusieurs pharmaciens ont quitté la rencontre avant la fin. Selon le Dr Brou Arsène, leur porte-parole, ils ne peuvent pas supporter les propos insultants, dégradants et offensants de Holland N’da, président du conseil d’administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugefci). « Alors que le ministre n’a pas encore fait connaître son arbitrage aux deux parties, la courtoisie, la décence et la responsabilité devraient vous inspirer. Un peu de retenue », a fait savoir le porte-parole au Pca de la Mugefci. Pour les pharmaciens, une telle rencontre est inopportune dans la mesure où le ministre de tutelle livre les conclusions de la médiation dans quelques jours. Après la lecture de cette déclaration, ces pharmaciens ont quitté la Caistab du Plateau, lieu où s’est tenue la rencontre. Initiée par le conseil d’administration de la Mugefci. Celle-ci visait à rétablir le dialogue entre les deux parties opposées sur un certains nombre de points. Après la déclaration liminaire de Holland N’da qui devrait susciter en principe la réaction des pharmaciens, aucun d’entre eux n’a voulu se prononcer, laissant ainsi le mutualiste sur sa faim. Une minorité, restée sur les lieux, a critiqué la nouvelle convention. Pour eux, plusieurs points dont le retrait d’une demande d’agrément qui se fait contre une somme de cent mille Fcfa, une ristourne de 5% à la mutuelle sur le montant de leurs prestations et la réalisation d’un objectif d’au moins 30 % de substitution des médicaments ne sont pas à leur avantage. Pour eux, seul le prescripteur est habilité à le faire. Aussi, les pharmaciens ont dénoncé le caractère individuel de la convention, car selon eux, seul le syndicat est apte à négocier leur intérêt matériel d’où sa présence au cours de la médiation avec le ministre. En effet, depuis le 2 septembre, la Mugefci a invité les pharmaciens qui souhaitent être agréés à se conformer à cette procédure en vue de la signature d’une nouvelle convention devant entrer en vigueur en 2010. Holland N’da affirme que pendant que le retrait des dossiers se déroulait, l’ordre des pharmaciens et le syndicat national des pharmaciens privés de Côte d’Ivoire ont, au cours d’une assemblée générale le 15 septembre, décidé de rejeter les bons de la mutuelle à partir du 1er octobre. La guéguerre entre la Mugefci et les pharmaciens est loin d’être terminée. A moins que les conclusions du ministre soient acceptées par les deux parties.
Adélaïde Konin (stagiaire)
Plusieurs pharmaciens ont quitté la rencontre avant la fin. Selon le Dr Brou Arsène, leur porte-parole, ils ne peuvent pas supporter les propos insultants, dégradants et offensants de Holland N’da, président du conseil d’administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugefci). « Alors que le ministre n’a pas encore fait connaître son arbitrage aux deux parties, la courtoisie, la décence et la responsabilité devraient vous inspirer. Un peu de retenue », a fait savoir le porte-parole au Pca de la Mugefci. Pour les pharmaciens, une telle rencontre est inopportune dans la mesure où le ministre de tutelle livre les conclusions de la médiation dans quelques jours. Après la lecture de cette déclaration, ces pharmaciens ont quitté la Caistab du Plateau, lieu où s’est tenue la rencontre. Initiée par le conseil d’administration de la Mugefci. Celle-ci visait à rétablir le dialogue entre les deux parties opposées sur un certains nombre de points. Après la déclaration liminaire de Holland N’da qui devrait susciter en principe la réaction des pharmaciens, aucun d’entre eux n’a voulu se prononcer, laissant ainsi le mutualiste sur sa faim. Une minorité, restée sur les lieux, a critiqué la nouvelle convention. Pour eux, plusieurs points dont le retrait d’une demande d’agrément qui se fait contre une somme de cent mille Fcfa, une ristourne de 5% à la mutuelle sur le montant de leurs prestations et la réalisation d’un objectif d’au moins 30 % de substitution des médicaments ne sont pas à leur avantage. Pour eux, seul le prescripteur est habilité à le faire. Aussi, les pharmaciens ont dénoncé le caractère individuel de la convention, car selon eux, seul le syndicat est apte à négocier leur intérêt matériel d’où sa présence au cours de la médiation avec le ministre. En effet, depuis le 2 septembre, la Mugefci a invité les pharmaciens qui souhaitent être agréés à se conformer à cette procédure en vue de la signature d’une nouvelle convention devant entrer en vigueur en 2010. Holland N’da affirme que pendant que le retrait des dossiers se déroulait, l’ordre des pharmaciens et le syndicat national des pharmaciens privés de Côte d’Ivoire ont, au cours d’une assemblée générale le 15 septembre, décidé de rejeter les bons de la mutuelle à partir du 1er octobre. La guéguerre entre la Mugefci et les pharmaciens est loin d’être terminée. A moins que les conclusions du ministre soient acceptées par les deux parties.
Adélaïde Konin (stagiaire)