Les cours n’ont pu se dérouler normalement hier, au Groupe scolaire Amon d’Aby Catherine du Plateau. La cause, les instituteurs dudit établissement ont observé un mot d’ordre de grève. Ils récriminent contre l’implantation d’un troisième pylône de téléphonie mobile. Déjà depuis quelques années, deux antennes de téléphonie mobile de deux opérateurs économiques distincts sont installées au sein de l’établissement. « Cette situation nous crée beaucoup de désagréments quand on sait les effets négatifs qui peuvent en résulter comme la migraine», se plaint Y. O, membre du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd). « Nous craignons pour notre santé ainsi que celle de nos élèves». Le 29 janvier 2009, le collectif des enseignants du groupe scolaire avait adressé un courrier au commandant supérieur de la gendarmerie. Celle-ci est restée sans suite. Le 27 octobre, un autre courrier dans lequel il était mentionné qu’à la date du 12 novembre, si rien n’est fait, le collectif allait user des moyens légaux, est resté également sans suite. « Nous ne pouvons plus travailler dans ces conditions. Nous sommes opposés à l’implantation d’un troisième pylône dans cet établissement. Nous demandons aussi la rétrocession de la gestion d’un des pylônes déjà implantés ».
Ce n’est que hier, dans la matinée, que les grévistes ont été reçus. « Ils nous ont demandé de refaire la procédure. Mais nous ne baisserons pas les bras. Nous allons lutter jusqu’à obtenir gain de cause », reste confiant Y. O.
Soro Sita (Stagiaire)
Ce n’est que hier, dans la matinée, que les grévistes ont été reçus. « Ils nous ont demandé de refaire la procédure. Mais nous ne baisserons pas les bras. Nous allons lutter jusqu’à obtenir gain de cause », reste confiant Y. O.
Soro Sita (Stagiaire)
