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Société Publié le lundi 23 novembre 2009 | Parence

Témoignage d’une mère : Mon miracle est venu d’une plante

Sainte Thérèse d’Avila disait « si nous n’abandonnons pas complètement notre volonté au Seigneur pour qu’il prenne lui-même soin de tous nos intérêts, il ne nous laissera jamais boire à sa fontaine d’eau vive. » Je me rappelle qu’un matin avant mon voyage sur le Bénin le 20 novembre 2008 je suis allée à la grotte et j’ai dit : Maman Marie ton fils ne veux pas me donner d’enfant malgré tous ce que j’ai humainement fait. Aujourd’hui, j’abandonne tout mon désir de maternité entre tes mains, je vais m’occuper désormais de mon commerce, à défaut d’un enfant accordez moi la grâce de la prospérité »… quelques mois plus tard, alors que tout espoir s’était envolé je tombai enceinte.

Mon histoire est très longue. Je voudrais vous la raconter entièrement pour édifier tout un chacun cependant, je risque d’écrire un livre. Alors, je vais essayer de me résumer.

Lorsque je me mariais en décembre 2003 mon objectif était d’avoir un enfant ; pourtant ma volonté n’était pas celle de Dieu. Et pendant 5 ans de recherche j’ai fait toutes sortes de prières. A chaque tentative d’insémination (parce j’en ai fait 3 sans succès) je jeûnais et priais en vain. Par contre, je ne me décourageais jamais.

Pendant ces moments, mon couple battait de l’aile. Mon mari et moi, nous disputions sans cesse. (Vous en devinerez aisément la cause). Dieu dans sa grande bonté allait entendre mes supplications… Je ne me décourageais pas malgré les résultats et diagnostics des médecins. J’en ai fréquenté une dizaine y compris les professeurs. Un jour mon père spirituel (un prêtre) m’a invité à la plage pour son anniversaire. Ce jour là au lieu d’une partie de plongeon, nous avons eu droit à une séance de prière avec des hommes de Dieu. Le dernier à prêcher donna un message. Il disait : « il y a une femme qui désir un enfant cependant elle est à sa quatrième année de mariage, a sa cinquième année elle connaîtra la joie de l’enfantement ». Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Ce ne pouvait s’agir que de moi. J’étais la seule qui enregistrait quatre ans de mariage, parmi toutes les femmes présentes sur cette plage. Dieu avait entendu ma prière, je le sentis.

En tant que membre du groupe des amis du Très Saint Sacrement (groupe de prière catholique), lors de la fête Dieu 2008, alors que nous étions en procession, une chose étrange m’arriva. J’entendis une voix qui me murmura : « venez prendre la grâce de l’enfantement ». Je l’ai partagé avec mes amis qui avait le même désir que moi. Particulièrement avec une avec qui je partageais cette espérance. Ensemble nous avons touché le saint sacrement. Et le mois qui suivi mon amie tomba enceinte.

J’étais jalouse et je lui ai même avoué cela. Elle ma répondu tu tomberas enceinte avant même que je n’accouche. Donc je cherchais les voix et moyens pour tomber enceinte. Mon médecin traitant, après que la dernière tentative d’insémination ait échoué m’annonce qu’il ne m’est plus possible de tomber enceinte sauf si je me rends en France pour une opération d’elexir.

Plus que jamais décidée à avoir un enfant et à sauver mon mariage par la même occasion J’étais d’accord pour essayer cet ultime recours. J’ai même contacté une amie en France qui faisait tous mes papiers pour que je puisse voyager.

Mais Dieu en a décidé autrement. C’est ainsi que par un heureux hasard mon mari rencontre à la banque une dame qui va l’aider à faire son opération bancaire. Il prend son numéro et l’appelle pour la remercier pour le service rendu. Puisque c’est une femme d’un certain âge il l’appelle maman. Ayant gardé le contact avec elle, Il la rappelle un autre jour et passe chez elle pendant qu’il est en visite chez mes parents (elle habite le même quartier). Au détour de leur causerie, la dame lui demande s’il a un enfant avec sa femme. Il répond que non et elle lui demande de me faire venir.

Le jour du rendez-vous je me rendis compte que cette femme ne m’était pas inconnue (c’était un membre de mon ancienne paroisse). La bonne dame me proposa un médicament traditionnel qui lui avait permis elle-même d’avoir son premier enfant alors même qu’elle avait un âge avancé. Le médicament en main j’ai dit avec foi devant la statue de la vierge Marie à celle-ci : « maman aujourd’hui je sais que Dieu m’a excusée car j’ai le médicament qui me donnera mon enfant ».

Un mois après je suis tombée enceinte. C’est-à-dire à ma cinquième année de mariage (rappelez-vous la prophétie). Je l’ai su le jour de notre anniversaire de mariage le 13 décembre 2008 avant que mon amie n’accouche de ses jumeaux. Et juste avant mon voyage au Bénin.

N’défait : bonne nouvelle
Yoel : Dieu est Dieu K-Marie en l’honneur de la vierge, celle qui m’a donné un enfant lorsque j’ai déposé entre ses mains mon désir
C’est le nom que nous lui avons donné.

Une fidèle lectrice
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