Le samedi 21 novembre dernier, la communauté Sacré Cœur CIFA a abrité la cérémonie de dédicace du livre « Les enjeux théologiques du dialogue interreligieux dans la révélation chrétienne » de Kemtchang Koudé Joseph.
“Autour de la pratique religieuse, il n'y pas de consensus, la religion allant jusqu'à diviser les hommes”, a estimé le Père Jean Sinsin Bayo, premier critique littéraire de «Les enjeux théologiques du dialogue interreligieux dans la révélation chrétienne», un livre écrit par Kemtchang Kondé Joseph. Parlant de cet ouvrage, le Père Jean Sinsin Bayo a dit que ce dernier a mis l'accent sur la richesse, la bonté et l'amour de Dieu qui, d'une certaine manière, s'éclatent dans la diversité. « Et même, si selon la foi chrétienne, il est dit que Jésus-Christ est l'Unique révélateur de Dieu, qu'en Lui se trouve réunie, et se trouve réalisée de façon ultime et définitive la révélation de Dieu, ce qui est important, ce n'est pas tant le fait que le Christ soit Juif ou ceci, mais c'est qu'en Lui, dans son comportement, il manifeste ce qui fait l'essentiel de la foi », a expliqué l’homme de Dieu. Pour lui, ce n'est pas la dénomination de Dieu, ni celle d'une religion, mais plutôt ce que cela produit sur l'autre ou en faveur de l'autre en qualité de vie qui est le plus important. «Et voilà pourquoi d'ailleurs, à la fin du livre de l'évangile de Matthieu chapitre 25, verset 31 à 46, Jésus dit que ce n'est pas l'appartenance à telle ou telle religion qui va déterminer le sort définitif de l'Homme, mais le fait plutôt que chaque Homme ait trouvé en son semblable un prochain et l'ait aidé. C'est à l'amour que nous serons jugés », a conclu le prélat. Pour sa part, l'autre critique littéraire de cette œuvre, le Dr Gadou Dakouri de l'Institut d'Ethnosociologie de l'université d'Abidjan, a fait une intervention fort enrichissante au terme de laquelle il est parvenu à la conclusion que «dans le contexte actuel, depuis quelques décennies, les questions tournant autour du pluralisme religieux attirent de plus en plus les croyants ». Il a expliqué que « partout on ressent l'urgence de nouer des relations constructives entre croyants de différentes appartenances. A mesure que cet intérêt grandit, la pratique concrète du dialogue se développe, elle aussi permettant aux diverses communautés religieuses de mieux se comprendre les unes et les autres ». Evoquant les motivations qui l'ont poussé à écrire « Les enjeux théologiques du dialogue interreligieux dans la révélation chrétienne », Kemtchang Koudé Joseph SC a mis en exergue l'importance du « dialogue, source par excellence de l'unité et de la paix entre les peuples, les nations et les communautés ». Il a ajouté que « depuis le concile de Vatican II, l'Eglise Catholique a accepté de dialoguer avec toutes les confessions religieuses pour un monde de paix». Kemtchang Koudé Joseph SC est né le 28 octobre 1977 à Béié, dans le sud du Tchad. Il fait partie de l'équipe de formation de la communauté Sacré Cœur. Paul Marie Kossonou, Directeur du Livre, qui représentait le ministre de la Culture et de la Francophonie à cette cérémonie, a pour sa part, félicité au nom de ce dernier, l'auteur et lui a transmis l'invitation de son patron à le recevoir à une date de sa convenance.
Barthelémy Téhin
“Autour de la pratique religieuse, il n'y pas de consensus, la religion allant jusqu'à diviser les hommes”, a estimé le Père Jean Sinsin Bayo, premier critique littéraire de «Les enjeux théologiques du dialogue interreligieux dans la révélation chrétienne», un livre écrit par Kemtchang Kondé Joseph. Parlant de cet ouvrage, le Père Jean Sinsin Bayo a dit que ce dernier a mis l'accent sur la richesse, la bonté et l'amour de Dieu qui, d'une certaine manière, s'éclatent dans la diversité. « Et même, si selon la foi chrétienne, il est dit que Jésus-Christ est l'Unique révélateur de Dieu, qu'en Lui se trouve réunie, et se trouve réalisée de façon ultime et définitive la révélation de Dieu, ce qui est important, ce n'est pas tant le fait que le Christ soit Juif ou ceci, mais c'est qu'en Lui, dans son comportement, il manifeste ce qui fait l'essentiel de la foi », a expliqué l’homme de Dieu. Pour lui, ce n'est pas la dénomination de Dieu, ni celle d'une religion, mais plutôt ce que cela produit sur l'autre ou en faveur de l'autre en qualité de vie qui est le plus important. «Et voilà pourquoi d'ailleurs, à la fin du livre de l'évangile de Matthieu chapitre 25, verset 31 à 46, Jésus dit que ce n'est pas l'appartenance à telle ou telle religion qui va déterminer le sort définitif de l'Homme, mais le fait plutôt que chaque Homme ait trouvé en son semblable un prochain et l'ait aidé. C'est à l'amour que nous serons jugés », a conclu le prélat. Pour sa part, l'autre critique littéraire de cette œuvre, le Dr Gadou Dakouri de l'Institut d'Ethnosociologie de l'université d'Abidjan, a fait une intervention fort enrichissante au terme de laquelle il est parvenu à la conclusion que «dans le contexte actuel, depuis quelques décennies, les questions tournant autour du pluralisme religieux attirent de plus en plus les croyants ». Il a expliqué que « partout on ressent l'urgence de nouer des relations constructives entre croyants de différentes appartenances. A mesure que cet intérêt grandit, la pratique concrète du dialogue se développe, elle aussi permettant aux diverses communautés religieuses de mieux se comprendre les unes et les autres ». Evoquant les motivations qui l'ont poussé à écrire « Les enjeux théologiques du dialogue interreligieux dans la révélation chrétienne », Kemtchang Koudé Joseph SC a mis en exergue l'importance du « dialogue, source par excellence de l'unité et de la paix entre les peuples, les nations et les communautés ». Il a ajouté que « depuis le concile de Vatican II, l'Eglise Catholique a accepté de dialoguer avec toutes les confessions religieuses pour un monde de paix». Kemtchang Koudé Joseph SC est né le 28 octobre 1977 à Béié, dans le sud du Tchad. Il fait partie de l'équipe de formation de la communauté Sacré Cœur. Paul Marie Kossonou, Directeur du Livre, qui représentait le ministre de la Culture et de la Francophonie à cette cérémonie, a pour sa part, félicité au nom de ce dernier, l'auteur et lui a transmis l'invitation de son patron à le recevoir à une date de sa convenance.
Barthelémy Téhin