Les banques centrales se l’arrachent, des gouvernements y courent après, de grosses multinationales intensifient leur conquête des mines d’or à exploiter, en somme, tout bouge autour de l’or. Alors, qu’est ce qui pourrait justifier cette effervescence subite autour de ce métal précieux ? Une analyse s’impose.
L’or, la nouvelle valeur refuge
Depuis de nombreuses années, l’or a toujours représenté le recours ultime en matière d’investissement en période d’économie vacillante. De peur de voir baisser les actifs dans lesquels ils ont investis, plusieurs hommes d’affaires préfèrent changer leurs monnaies en lingots d’or en attendant une éventuelle reprise de la vie économique, afin de ne pas voir leur pouvoir d’achat se déprécier. Cette mentalité que d’aucuns qualifieraient de « réflexions de pingres » est en train de refaire surface.
A la faveur de la crise financière internationale, on assiste depuis peu à une vaste dégradation des différentes monnaies, le dollar américain en particulier. En face, les banques centrales abritant d’importantes réserves d’or ne voudront sous aucun prétexte s’en défaire. Tout au contraire, elles s’attèlent à l’accroissement de leur stock en or. Au premier rang des pays dont les Banques centrales détiennent d’importants stocks d’or, on trouve les Etats-Unis (8 133,5 tonnes et 77,4%), l’Allemagne (3 408 tonnes et 69,2%), l’Italie (2 452 tonnes et 66,6%), la France (2 445 tonnes et 70,6%). La Chine ne possède que 1 054 tonnes, soit 1,9% de ses réserves et souhaite passer à 2,5%, ce qui représente un appel d’or potentiel de 388 tonnes. Elle se fournira très probablement sur son marché intérieur auprès de ses propres mines.
Les besoins d’or dans le secteur de la joaillerie sont sans cesse croissants. Situation idem pour les industries qui en ont besoin comme matière première. Or, la production mondiale de ce métal précieux est à la baisse. Il n’est sorti des mines en 2008 qu’environ 2 400 tonnes, soit 10% de moins qu’il y a une dizaine d’année. Et tout cet environnement économique favorise la montée en puissance de la valeur de l’or sur le marché international. L’once d’or (environ 31 grammes) qui valait au début 2007 la somme de 650 dollars ( 325 000 F) s’élève aujourd’hui à 1100 Dollars, soit 550 000 F. On a donc observé depuis 2007 une forte croissance de 69,23 %.
L’analyse des graphiques historiques de ce métal précieux permet à plusieurs analystes spécialistes des matières premières, d’anticiper un once d’or qui atteindra la valeur de 1 500 dollar ( 750 000 F) dans très peu de temps. C’est donc plus que jamais le moment d’investir dans l’or, avant que cette bulle n’éclate, et qu’on assiste à une vaste correction de son cours. Surtout que les USA mettent actuellement tout en œuvre pour rehausser la valeur du dollar. Aussi, convient- il, à ce niveau de faire remarquer la corrélation existant entre le cours du dollar et l’or, qui fait que lorsque l’or monte, le dollar baisse, et vice-versa. Certaines entreprises, à l’image de Randgold Ressources, ont déposé leurs valises de fins miniers en Côte d’Ivoire.
Randgold Ressources assise sur une grosse fortune
Cette entreprise chargée de l’exploitation de la mine d’or de Tongon (la plus importante pour l’instant en Côte d’Ivoire) a déjà réalisé de gros investissements. Cet important gisement, avec sa durée de vie de 10 ans au moins et sa teneur de 4 millions de onces, permettra aux dirigeants de Randgold Ressources et par ricochet à l’Etat de Côte d’Ivoire, d’engranger d’importantes recettes financières.
Randgold Ressources prévoit un investissement total d’environ 140 milliards de F. Mais une projection dans les années à venir, en tablant sur le cours de l’once à 900 dollars en moyenne, soit environ 450 000 F, permet d’anticiper un chiffre d’affaires brut de 1800 milliards de F. On retiendra simplement que Randgold ressources investira 140 milliards de FCFA et son activité lui produira 1 800 milliards de F, soit environ 1660 milliards de plus-values abstraction faite des charges de fonctionnement de l’entreprise et les nombreux projets sociaux qu’elle se devra de financer.
Ces chiffres faramineux permettent de comprendre tout l’engouement qu’il y a autour de ce projet de Tongon, et toute la vigilance avec laquelle les autorités ivoiriennes observent l’évolution des travaux sur ce site. N’oublions pas que les projections ci-dessus n’ont été faites qu’avec un once d’or évalué à 900 dollar (450 000 F), alors que la trajectoire du graphique financier de ce métal, amorce depuis belle lurette un canal haussier avec comme objectif les 1500 dollars, c’est-à-dire 750 000 F l’once. Dans un tel cas de figure, les 1000 milliards de F de gains anticipés, ne seraient plus qu’une goutte d’eau dans cette future vaste étendue de rentabilité financière à base d’or.
Par LOH DAMAS
L’or, la nouvelle valeur refuge
Depuis de nombreuses années, l’or a toujours représenté le recours ultime en matière d’investissement en période d’économie vacillante. De peur de voir baisser les actifs dans lesquels ils ont investis, plusieurs hommes d’affaires préfèrent changer leurs monnaies en lingots d’or en attendant une éventuelle reprise de la vie économique, afin de ne pas voir leur pouvoir d’achat se déprécier. Cette mentalité que d’aucuns qualifieraient de « réflexions de pingres » est en train de refaire surface.
A la faveur de la crise financière internationale, on assiste depuis peu à une vaste dégradation des différentes monnaies, le dollar américain en particulier. En face, les banques centrales abritant d’importantes réserves d’or ne voudront sous aucun prétexte s’en défaire. Tout au contraire, elles s’attèlent à l’accroissement de leur stock en or. Au premier rang des pays dont les Banques centrales détiennent d’importants stocks d’or, on trouve les Etats-Unis (8 133,5 tonnes et 77,4%), l’Allemagne (3 408 tonnes et 69,2%), l’Italie (2 452 tonnes et 66,6%), la France (2 445 tonnes et 70,6%). La Chine ne possède que 1 054 tonnes, soit 1,9% de ses réserves et souhaite passer à 2,5%, ce qui représente un appel d’or potentiel de 388 tonnes. Elle se fournira très probablement sur son marché intérieur auprès de ses propres mines.
Les besoins d’or dans le secteur de la joaillerie sont sans cesse croissants. Situation idem pour les industries qui en ont besoin comme matière première. Or, la production mondiale de ce métal précieux est à la baisse. Il n’est sorti des mines en 2008 qu’environ 2 400 tonnes, soit 10% de moins qu’il y a une dizaine d’année. Et tout cet environnement économique favorise la montée en puissance de la valeur de l’or sur le marché international. L’once d’or (environ 31 grammes) qui valait au début 2007 la somme de 650 dollars ( 325 000 F) s’élève aujourd’hui à 1100 Dollars, soit 550 000 F. On a donc observé depuis 2007 une forte croissance de 69,23 %.
L’analyse des graphiques historiques de ce métal précieux permet à plusieurs analystes spécialistes des matières premières, d’anticiper un once d’or qui atteindra la valeur de 1 500 dollar ( 750 000 F) dans très peu de temps. C’est donc plus que jamais le moment d’investir dans l’or, avant que cette bulle n’éclate, et qu’on assiste à une vaste correction de son cours. Surtout que les USA mettent actuellement tout en œuvre pour rehausser la valeur du dollar. Aussi, convient- il, à ce niveau de faire remarquer la corrélation existant entre le cours du dollar et l’or, qui fait que lorsque l’or monte, le dollar baisse, et vice-versa. Certaines entreprises, à l’image de Randgold Ressources, ont déposé leurs valises de fins miniers en Côte d’Ivoire.
Randgold Ressources assise sur une grosse fortune
Cette entreprise chargée de l’exploitation de la mine d’or de Tongon (la plus importante pour l’instant en Côte d’Ivoire) a déjà réalisé de gros investissements. Cet important gisement, avec sa durée de vie de 10 ans au moins et sa teneur de 4 millions de onces, permettra aux dirigeants de Randgold Ressources et par ricochet à l’Etat de Côte d’Ivoire, d’engranger d’importantes recettes financières.
Randgold Ressources prévoit un investissement total d’environ 140 milliards de F. Mais une projection dans les années à venir, en tablant sur le cours de l’once à 900 dollars en moyenne, soit environ 450 000 F, permet d’anticiper un chiffre d’affaires brut de 1800 milliards de F. On retiendra simplement que Randgold ressources investira 140 milliards de FCFA et son activité lui produira 1 800 milliards de F, soit environ 1660 milliards de plus-values abstraction faite des charges de fonctionnement de l’entreprise et les nombreux projets sociaux qu’elle se devra de financer.
Ces chiffres faramineux permettent de comprendre tout l’engouement qu’il y a autour de ce projet de Tongon, et toute la vigilance avec laquelle les autorités ivoiriennes observent l’évolution des travaux sur ce site. N’oublions pas que les projections ci-dessus n’ont été faites qu’avec un once d’or évalué à 900 dollar (450 000 F), alors que la trajectoire du graphique financier de ce métal, amorce depuis belle lurette un canal haussier avec comme objectif les 1500 dollars, c’est-à-dire 750 000 F l’once. Dans un tel cas de figure, les 1000 milliards de F de gains anticipés, ne seraient plus qu’une goutte d’eau dans cette future vaste étendue de rentabilité financière à base d’or.
Par LOH DAMAS