Candidature d’un malien à la présidence : La Côte d’Ivoire humiliée

Qu’est-ce que le pays d’Houphouët-Boigny a pu faire de mal à Laurent Gbagbo et ses ouailles pour mériter un tel sort ? La Côte d’Ivoire continue sa descente aux enfers sous le règne infernal du Front populaire ivoirien. Non content de reléguer ce pays, autrefois locomotive économique dans la sous-région Ouest africaine, Laurent dévalorise la course à la présidence. Nous avons applaudi en son temps l’initiative de Dolo Adama d’acquérir la nationalité ivoirienne par la voie légale. Et selon cette loi, le naturalisé devra observer un délai d’au moins 5 ans pour se prévaloir de toutes les prérogatives liées à cette nationalité. Adame Dahico ivoirien par la voie légale, cela ne gêne personne. Mais Adama Dahico candidat à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, j’ai mal. L’on est à se demander sur les vraies motivations de Paul Yao N’Dré à accorder exceptionnellement le droit d’être candidat à la présidence de la république de Côte d’Ivoire à Dolo Adama. Dans aucun pays du monde, encore respectueux de son institution de la présidence de la République, des légèretés d’une telle gravité ne peuvent être acceptées. A moins qu’on ne soit habité par un simple désir d’humilier la Côte d’Ivoire et sa présidence de la république. Si nous restons dans la logique des refondateurs, un coréen ou je ne sais qui encore, peut se naturaliser et une semaine après, exceptionnellement peut devenir président de la république de Côte d’ivoire Même si on n’aime pas ce pays, il faut au moins avoir un peu de respect pour le peuple Que dira-t-on demain quand Dolo Adama deviendra président de la république de Côte d’Ivoire ? Est-ce que nous avons toutes les preuves nécessaires pour attester de la bonne foi et de la bonne moralité d’un individu qui vient de se naturaliser. Nous sommes convaincus que la candidature de Adama Dahico a d’autres motivations Nous y reviendrons très prochainement. Il faut rappeler que nous ne sommes aucunement contre la personne de Adama Dahico, mais plutôt contre un système, une méthode de gestion du pays. Qu’il cherche d’abord à briguer les communes ou les conseils généraux qui sont des postes de gestion et non des postes politiques.

Rodolphe Flaha