Salam à tous les lecteurs d'Islam info et à tous les musulmans. A la veille de l'accomplissement de cet autre pilier de notre religion. J'aimerais témoigner sur la Grandeur d'Allah. L'année dernière j'ai été au hadj et ''Dieu m'a parlé''. Je vous explique !
Je suis la troisième née d'une famille de neuf enfants. Notre père est décédé quand j'avais l'âge de treize ans. Ma mère était encore enceinte de notre dernier petit frère. J'étais à l'époque petite mais j'ai encore les souvenirs de ces moments difficiles que nous avons passés. Mon père travaillait comme ouvrier dans une usine. Nous n'avions pas beaucoup d'argent mais Allah lui permettait de subvenir toujours à nos besoins. Nous mangions à notre faim et nous ne manquions vraiment de rien car papa nous avait appris à n'envier personne et rendre gloire à Dieu chaque instant pour ce que nous avions. Nous n'avions vraiment pas de problèmes. Mon père n'est pas mort d'une maladie. La veille de sa mort il nous a raconté comme d'habitude une histoire sur la vie de notre Prophète (S.A.W). Sa mort a surpris tout le monde mais nul ne peut aller contre la volonté de Dieu chers frères et sœurs !
Après la mort de papa, nous n'avions plus de source de revenus.
Après la mort de papa, nous n'avions plus de source de revenus. Maman ne voulait pas que nous abandonnions l'école car elle savait la valeur qu'accordait notre père à la connaissance de son vivant. Ainsi, avec l'aide d'une de ses cousines (notre tante), elle a entrepris de faire le commerce. On ne peut pas dire que maman gagnait beaucoup car elle était la seule à tout faire. Elle devait faire face à toutes les charges, toute seule. A part mon dernier petit frère qui n'avait pas encore l'âge d'aller à l'école, nous allions tous à l'école. Nous n'avions qu'une seule tenue pour toute l'année et pour les fournitures scolaires, il fallait nous débrouiller sur des feuilles lorsqu'on n'avait pas de cahiers du fait de l'impossibilité de maman de les acheter.
Mais cette situation nous incitait à travailler d'avantage en classe et cela s'apercevait dans nos résultats scolaires. En effet, nous étions toujours majors de nos promotions. Cela encourageait notre mère à se battre pour nous et elle se sacrifiait pour nous pour notre réussite. Elle était fière de nous.
Mon frère avait
rendu l'âme…
L'aînée de la famille était une fille et moi je venais après mon grand frère qui s'appelait Aboubacar. Il était l'homonyme de notre grand père maternelle. La famille était composée de 5 filles et 4 garçons. A partir de la classe de quatrième, Aboubacar a commencé à avoir des problèmes de santé. Il se plaignait tout le temps de douleurs aiguë au ventre et à la colonne vertébrale. Nous avions toujours pensé à quelque chose de bénin et passager. Cependant un jour, alors que maman était en voyage pour s'approvisionner en marchandise, un de ses amis de classe est venu nous dire que Bouba (c'est comme cela qu'on l’appelait à la maison) avait piqué une crise et qu'il avait été transféré d'urgence à l'hôpital. Le temps que ma sœur et moi arrivions à son chevet, mon frère avait rendu l'âme. Ce fut un coup dure pour nous ! En y repensant, je fais appel à la présence divine pour m'aider à surmonter cette page noire de ma vie. Ma mère qui a été informée est rentrée précipitamment de son voyage. Elle était effondrée et ne cessait de se mettre en cause du fait de son absence. Mais que pouvait-elle face à la volonté d'Allah. Pendant tout le temps, elle ne faisait que marmonner des versets du Saint Coran.
Sur le champ maman s'y est opposée violemment
Nous n’étions maintenant que huit enfants. Allah avait décidé ainsi et nous ne pouvions qu'accepter cette réalité. Après les cérémonies de septième et quarantième jours, nos tantes (maternelle) ont émis le souhait d'avoir la garde de mes frères, surtout celle des plus petits pour permettre à maman de mener à bien ses activités. J'ai entendu lors de leur entretien mes tantes demander à ma maman de chercher à se remarier pour nous permettre de ''vivre dans un environnement épanoui''. Sur le champ maman s'y est opposée violemment.
A Suivre…
Je suis la troisième née d'une famille de neuf enfants. Notre père est décédé quand j'avais l'âge de treize ans. Ma mère était encore enceinte de notre dernier petit frère. J'étais à l'époque petite mais j'ai encore les souvenirs de ces moments difficiles que nous avons passés. Mon père travaillait comme ouvrier dans une usine. Nous n'avions pas beaucoup d'argent mais Allah lui permettait de subvenir toujours à nos besoins. Nous mangions à notre faim et nous ne manquions vraiment de rien car papa nous avait appris à n'envier personne et rendre gloire à Dieu chaque instant pour ce que nous avions. Nous n'avions vraiment pas de problèmes. Mon père n'est pas mort d'une maladie. La veille de sa mort il nous a raconté comme d'habitude une histoire sur la vie de notre Prophète (S.A.W). Sa mort a surpris tout le monde mais nul ne peut aller contre la volonté de Dieu chers frères et sœurs !
Après la mort de papa, nous n'avions plus de source de revenus.
Après la mort de papa, nous n'avions plus de source de revenus. Maman ne voulait pas que nous abandonnions l'école car elle savait la valeur qu'accordait notre père à la connaissance de son vivant. Ainsi, avec l'aide d'une de ses cousines (notre tante), elle a entrepris de faire le commerce. On ne peut pas dire que maman gagnait beaucoup car elle était la seule à tout faire. Elle devait faire face à toutes les charges, toute seule. A part mon dernier petit frère qui n'avait pas encore l'âge d'aller à l'école, nous allions tous à l'école. Nous n'avions qu'une seule tenue pour toute l'année et pour les fournitures scolaires, il fallait nous débrouiller sur des feuilles lorsqu'on n'avait pas de cahiers du fait de l'impossibilité de maman de les acheter.
Mais cette situation nous incitait à travailler d'avantage en classe et cela s'apercevait dans nos résultats scolaires. En effet, nous étions toujours majors de nos promotions. Cela encourageait notre mère à se battre pour nous et elle se sacrifiait pour nous pour notre réussite. Elle était fière de nous.
Mon frère avait
rendu l'âme…
L'aînée de la famille était une fille et moi je venais après mon grand frère qui s'appelait Aboubacar. Il était l'homonyme de notre grand père maternelle. La famille était composée de 5 filles et 4 garçons. A partir de la classe de quatrième, Aboubacar a commencé à avoir des problèmes de santé. Il se plaignait tout le temps de douleurs aiguë au ventre et à la colonne vertébrale. Nous avions toujours pensé à quelque chose de bénin et passager. Cependant un jour, alors que maman était en voyage pour s'approvisionner en marchandise, un de ses amis de classe est venu nous dire que Bouba (c'est comme cela qu'on l’appelait à la maison) avait piqué une crise et qu'il avait été transféré d'urgence à l'hôpital. Le temps que ma sœur et moi arrivions à son chevet, mon frère avait rendu l'âme. Ce fut un coup dure pour nous ! En y repensant, je fais appel à la présence divine pour m'aider à surmonter cette page noire de ma vie. Ma mère qui a été informée est rentrée précipitamment de son voyage. Elle était effondrée et ne cessait de se mettre en cause du fait de son absence. Mais que pouvait-elle face à la volonté d'Allah. Pendant tout le temps, elle ne faisait que marmonner des versets du Saint Coran.
Sur le champ maman s'y est opposée violemment
Nous n’étions maintenant que huit enfants. Allah avait décidé ainsi et nous ne pouvions qu'accepter cette réalité. Après les cérémonies de septième et quarantième jours, nos tantes (maternelle) ont émis le souhait d'avoir la garde de mes frères, surtout celle des plus petits pour permettre à maman de mener à bien ses activités. J'ai entendu lors de leur entretien mes tantes demander à ma maman de chercher à se remarier pour nous permettre de ''vivre dans un environnement épanoui''. Sur le champ maman s'y est opposée violemment.
A Suivre…