Dossier / Le ‘’Bethio’’ ou petit pagne - Une arme de séduction pour la femme

Couramment appelé petit pagne, le’’ Bethio’’ est un élément essentiel de la séduction chez les femmes africaines. Comparativement aux dessous européens, la lingerie féminine, ce p’tit pagne considéré généralement comme des dessous pour certains peuples africains, évoque la sensualité dans le foyer conjugal.

Des noms poétiques
Connu sous diverses appellations, par des artistes sénégalais à savoir,’’ Bekou- Soukou’’, ‘’Tame Thiere’’,’’Keyitoukeur gui’’ ces expressions en langue Wolof sont des noms à consonances poétiques.

La diversité du ‘’Bethio’’
Tout comme le ‘’Bethio’’, le ‘’Tame Thiere’’ est aussi un pagne. Il porte le même nom que le tamis qui permet de filtrer le couscous en raison de la finesse de ses mailles. Cette étoffe de pagne qui exalte la beauté africaine est portée par des jeunes femmes. A côté de ces types d’étoffes, il existe également le ‘’Bine Bine’’ ‘’assaisonné’’ de parfums d’encens et de produits exotiques qui ne sont autres que des ingrédients nécessaires pour attirer l’homme.

Des ingrédients qui captivent
Ces pagnes sont parés de bijoux pour captiver l’attention du conjoint. Au cours des manifestations culturelles, les femmes portent toujours, au-dessus de leurs vêtements, plusieurs pagnes qui recouvrent entièrement leurs corps de la taille aux chevilles. Cette façon de s’habiller leur permet de cacher le petit pagne de perles qu’elles portent en dessous. Cette tendance au port de ces petits pagnes n’est cependant pas l’apanage de toute la gente féminine qui attribue ce port, aux femmes ‘’sans fesses’’. C’est-à-dire les femmes dont le postérieur n’est pas développé. Ce serait une astuce pour se remplir le postérieur. Par contre, d’autres avancent que ce sont des femmes qui ne sont pas habituées à la lingerie classique.

Des conseils d’usages pour ce dessous
Ce type de pagne nécessite de gros moyens surtout avec les ornements. Des étoffes doivent être portés secrètement, lavés et séchés loin des regards des hommes et des enfants. Les femmes en état de grossesse, doivent en outre, faciliter la tache des gynécologues et des sages-femmes pendant les consultations prénatales car trop surchargées, elles donnent de la peine à ces derniers dans l’exercice de leur fonction.
Opp.Bath