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Politique Publié le lundi 7 décembre 2009 | Le Temps

5 jours après le conclave de Ouaga : Le Cpc livre ses secrets

Contrairement à la bonne mine que présentent Bédié, Ouattara et leurs partisans, la dernière réunion du Cpc n'a pas été une victoire pour eux. La preuve !
La dernière réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc) a fait couler beaucoup d'encre et de fiel. Elle a été présentée par Bédié, Ouattara et leurs partisans comme un succès pour le Rhdp et une gifle pour Laurent Gbagbo qui a, un jour plus tôt, déclaré qu'ils n'allaient pas au Cpc pour fixer une date. "Bédié a désarmé Gbagbo à Ouaga", s'était même amusé un confrère à barrer sa "Une", montrant un Laurent Gbagbo sorti de la réunion avec une mine des jours de deuil. Hélas, les choses n'ont pas été aussi simples. Une source proche des discussions présente un tout autre tableau. Selon elle, Ouattara Alassane a été celui qui a fait de la date de la présidentielle, une exigence. Il s'est montré intraitable sur la question. Mollement soutenu par Bédié. La réalité du terrain, à savoir les contentieux sur les listes, ont fini par ramollir l'ardeur du président du Rdr. La période de fin février à début mars arrêtée n'est qu'une broutille à eux concédée, histoire de tempérer leur velléité de nuisance. Notre source est catégorique : la période annoncée est extensible parce que le désarmement a été un point âprement discuté. Sur la question, il a été décidé que l'esprit et la lettre des accords complémentaires IV de l'Accord de Ouaga qui stipulent que le désarmement a lieu 2 mois avant la tenue de l'élection soient rigoureusement respectés. A l'en croire, c'est seulement après un constat clair par le Conseil constitutionnel de ce que les armes des ex-combattants ont regagné les râteliers que le Président de la République se fera fort de signer la date de l'élection présidentielle. C'est le sens, ajoute-t-il, de la déclaration du chef de l'Etat selon laquelle, "c'est la signature du décret qui est important". Pour lui, Laurent Gbagbo n'apprécie guère la mauvaise foi de ses opposants qui font croire à l'opinion nationale et internationale qu'il est un frein à la tenue des élections en Côte d'Ivoire. Feignant de voir les difficultés auxquelles les structures en charge des élections sont confrontées. Une d'elles, Sagem auraait essuyé la colère du Cpc. Elle aurait été sommée de rembourser une partie de l'argent perçu (146 milliards, dit-on) pour les parties du contrat qu'elle n'a pas pu honorer. A défaut, elle s'engage à combler dans un bref délai, ses insuffisances. Elle a fini par choisir la deuxième option. Il n'est donc pas exclu de voir des rattrapages dans l'identification tellement Sagem a fait preuve de légèreté, voire d'incompétence. Toutes choses qui ne sont pas du goût de Bédié et Ouattara. Contrairement au visage rayonnant qu'ils essaient de montrer face aux caméras.
Tché Bi Tché
zanbi05641405@yahoo.fr
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