Les regards de l'Afrique et du monde entier sont tournés vers le Danemark, où se tient durant deux semaines, le sommet de Copenhague sur le changement climatique.
La conférence des Nations unies sur le changement climatique ou sommet de Copenhague, s'est ouvert hier lundi 7 décembre pour s'achever le 18 décembre prochain, dans la capitale danoise. Cette fois, l'Afrique entend dire son mot. Notamment, sur les aides à apporter aux pays en voie de développement, premières victimes du réchauffement climatique et plus vulnérables. Aussi, selon la délégation africaine à ce sommet, conduite par le 1er ministre éthiopien, l'Afrique attend recevoir une aide compensatoire de 10 milliards de dollars par an. C'est pourquoi, la structure Leadership pour l'environnement et le développement en Côte d'Ivoire (Lead-CI) et le Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (Cires) avec l'American Corner ont concocté un programme autour de l'évènement, dénommé "Copenhague 2009 comme si vous y étiez". Dont la cérémonie d'ouverture a eu lieu hier lundi 7 décembre dans les locaux du Cires et qui vise à associer, via la vidéoconférence, les journalistes, les organisations de la société civile et les Ong aux négociations de Copenhague. Le réchauffement climatique, faut-il le rappeler, est dû à la forte concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère entraînant ainsi, une perturbation dangereuse du système climatique. L'objectif de ce sommet, outre la question du soutien financier des pays riches à apporter aux pays pauvres, il s'agit de définir les axes pour la réduction des gaz à effet de serre. Qui sont, en réalité, des phénomènes de réchauffement des basses couches de l'atmosphère terrestre induit par des gaz (gaz carbonique, notamment). Et qui les rendent opaques au rayonnement infrarouge émis par la terre. Un véritable poison pour la survie du monde et la sécurité des générations futures. Selon les responsables de Lead Côte d'Ivoire, ce sommet est aussi important pour le continent africain parce qu'il demeure la principale victime. A cause de la déforestation galopante d'une part et des entreprises très consommatrices d'énergie qui s'installent dans les pays en voie de développement, d'autre part. Alors que, précisent-ils, les émissions de gaz à effet de serre sont principalement dues à l'accélération de l'industrialisation des économies occidentales. Décisions importantes attendues par l'ensemble des pays africains, c'est l'aide financière que doivent apporter les pays riches aux pays en voie de développement pour le financement de la lutte contre le réchauffement. Toutefois, certaines personnes demeurent pessimistes quant aux conclusions de ce sommet. Qui, faut-il le souligner, se poursuit aujourd'hui et demain, avant la table ronde du 14 décembre prochain.
Frank Toti
La conférence des Nations unies sur le changement climatique ou sommet de Copenhague, s'est ouvert hier lundi 7 décembre pour s'achever le 18 décembre prochain, dans la capitale danoise. Cette fois, l'Afrique entend dire son mot. Notamment, sur les aides à apporter aux pays en voie de développement, premières victimes du réchauffement climatique et plus vulnérables. Aussi, selon la délégation africaine à ce sommet, conduite par le 1er ministre éthiopien, l'Afrique attend recevoir une aide compensatoire de 10 milliards de dollars par an. C'est pourquoi, la structure Leadership pour l'environnement et le développement en Côte d'Ivoire (Lead-CI) et le Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (Cires) avec l'American Corner ont concocté un programme autour de l'évènement, dénommé "Copenhague 2009 comme si vous y étiez". Dont la cérémonie d'ouverture a eu lieu hier lundi 7 décembre dans les locaux du Cires et qui vise à associer, via la vidéoconférence, les journalistes, les organisations de la société civile et les Ong aux négociations de Copenhague. Le réchauffement climatique, faut-il le rappeler, est dû à la forte concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère entraînant ainsi, une perturbation dangereuse du système climatique. L'objectif de ce sommet, outre la question du soutien financier des pays riches à apporter aux pays pauvres, il s'agit de définir les axes pour la réduction des gaz à effet de serre. Qui sont, en réalité, des phénomènes de réchauffement des basses couches de l'atmosphère terrestre induit par des gaz (gaz carbonique, notamment). Et qui les rendent opaques au rayonnement infrarouge émis par la terre. Un véritable poison pour la survie du monde et la sécurité des générations futures. Selon les responsables de Lead Côte d'Ivoire, ce sommet est aussi important pour le continent africain parce qu'il demeure la principale victime. A cause de la déforestation galopante d'une part et des entreprises très consommatrices d'énergie qui s'installent dans les pays en voie de développement, d'autre part. Alors que, précisent-ils, les émissions de gaz à effet de serre sont principalement dues à l'accélération de l'industrialisation des économies occidentales. Décisions importantes attendues par l'ensemble des pays africains, c'est l'aide financière que doivent apporter les pays riches aux pays en voie de développement pour le financement de la lutte contre le réchauffement. Toutefois, certaines personnes demeurent pessimistes quant aux conclusions de ce sommet. Qui, faut-il le souligner, se poursuit aujourd'hui et demain, avant la table ronde du 14 décembre prochain.
Frank Toti
