Les bons résultats généralement obtenus par les étudiants dépendent de la méthode utilisée pour la transmission des connaissances. Pendant que les pays développés utilisent des moyens plus modernes avec projection, les pays en voie de développement tels que la Côte d’Ivoire continuent d’utiliser la craie sur les tableaux noirs. Toute chose qui a fait dire au Dr Diawara Adama que «la méthode d’enseignement au niveau du supérieur est archaïque » le samedi, lors d’une conférence de l’Association des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Aeemci) portant sur le thème: «le système éducatif ivoirien et la problématique de la réussite de l’étudiant inscrit en faculté des sciences et techniques». Revenant sur le problème spécifique des étudiants inscrits à l’Ufr des Sciences des Structures de la Matière et de la Technologie (Ssmt), le maître assistant a relevé la faiblesse de l'efficacité interne en Faculté des Sciences et Techniques. «Sur 239 nouveaux étudiants inscrits en 1ère année à l'Ufr Ssmt en 1999-2000, seuls 7 (soit 2,93%) ont obtenu leur diplôme de maîtrise sans aucun redoublement», a relevé l’enseignant. Et les raisons de cette situation selon lui sont notamment des problèmes structurels (Insuffisance d’amphis, de salles de TD, de salles de TP, etc…), le manque de documentation, l’insuffisance des salaires des enseignants, et la faiblesse du niveau des apprenants, la précarité des conditions d’étude…Et pourtant aux dires du Dr Diawara, l’éducation-formation est le support de tout développement durable. Aussi a-t-il opté pour l’adoption du système Lmd (Licence-Master-Doctorat), pour corriger les lacunes de notre système d’enseignement supérieur et partant, résoudre le problème de la réussite des étudiants inscrits en ex-Faculté des Sciences et Techniques (ensemble de 4 Ufr actuelles : Ufr Ssmt, Ufr Mi, Ufr Strm, Ufr Biosciences). Hormis les étudiants inscrits en Ssmt, le conférencier a relevé les différentes faiblesses au niveau du système scolaire au niveau primaire comme secondaire.
Touré Yelly
Touré Yelly
