Le non-respect du protocole sur la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace communautaire était au cœur des débats, le mardi dernier, à la réunion des experts des transports. Il s’agissait pour ces acteurs de définir les causes réelles de ces entraves aux transports de marchandises et de personnes et de décider par des actions concrètes, les dispositions relatives au respect de ce protocole.
Selon, M. Koné Vafi, président de la Confédération des Syndicats des Conducteurs Routiers de l’Afrique de l’Ouest (CSCRAO), le problème véritable se situe au niveau de certaines pratiques dans le secteur des transports des pays de la CEDEAO et de la non-maîtrise des langues parlées et des documents de transport. « Dans certains pays, les cartes grises ivoiriennes ne sont pas reconnues. Au Ghana, vous ne pouvez pas conduire sans un permis international », a-t-il fait savoir. Aussi a-t-il souhaité une harmonisation de ces documents pour une meilleure fluidité routière. Pour M. Sonah N’Faly, directeur de la Libre Circulation des Personnes et du Tourisme, les tracasseries le long des axes routiers et aux frontières, les lenteurs administratives aux postes frontaliers et les vols de marchandises constituent l’essentiel des obstacles que rencontrent les transporteurs routiers. Pour sa part, il a suggéré une reforme des formalités de contrôle au niveau des postes de contrôle afin de réduire les pertes de temps et aussi, une harmonisation des politiques de transport. Quant à Amadou Koné, ministre de l’intégration africaine, il a souligné que pour faciliter les acteurs du secteur doivent travailler conjointement afin de mettre en pratique le protocole sur la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace communautaire. Pour terminer, il a insisté sur la nécessité d’adopter des sanctions pour les Etats qui ne respectent pas les textes.
Sogona Sidibé
Selon, M. Koné Vafi, président de la Confédération des Syndicats des Conducteurs Routiers de l’Afrique de l’Ouest (CSCRAO), le problème véritable se situe au niveau de certaines pratiques dans le secteur des transports des pays de la CEDEAO et de la non-maîtrise des langues parlées et des documents de transport. « Dans certains pays, les cartes grises ivoiriennes ne sont pas reconnues. Au Ghana, vous ne pouvez pas conduire sans un permis international », a-t-il fait savoir. Aussi a-t-il souhaité une harmonisation de ces documents pour une meilleure fluidité routière. Pour M. Sonah N’Faly, directeur de la Libre Circulation des Personnes et du Tourisme, les tracasseries le long des axes routiers et aux frontières, les lenteurs administratives aux postes frontaliers et les vols de marchandises constituent l’essentiel des obstacles que rencontrent les transporteurs routiers. Pour sa part, il a suggéré une reforme des formalités de contrôle au niveau des postes de contrôle afin de réduire les pertes de temps et aussi, une harmonisation des politiques de transport. Quant à Amadou Koné, ministre de l’intégration africaine, il a souligné que pour faciliter les acteurs du secteur doivent travailler conjointement afin de mettre en pratique le protocole sur la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace communautaire. Pour terminer, il a insisté sur la nécessité d’adopter des sanctions pour les Etats qui ne respectent pas les textes.
Sogona Sidibé