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Économie Publié le vendredi 11 décembre 2009 | Fraternité Matin

Fluidité routière : Les transporteurs proposent leur solution

Parrainée par la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), la rencontre visait à étudier les moyens de faire appliquer le protocole de libre circulation des biens et des personnes, décidé dans la communauté depuis 30 ans. Etaient au centre des réflexions, les conclusions de la réunion des transporteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest tenue à Cotonou au Bénin, les 3 et 4 décembre, sous l’égide de la Cedeao. Laquelle a préconisé la formation et le déploiement de délégués syndicaux issus de la Confédération des syndicats des conducteurs routiers d’Afrique de l’Ouest (Cscrao), sur les corridors aux frontières des Etats membres. Ceux-ci auront pour rôle de faciliter les transits inter Etat.

En effet, selon les routiers, ils sont confrontés à de nombreux problèmes dans ce cadre. Il s’agit, entre autres, de la non reconnaissance de certains documents de transport (permis, assurance, carte grise, etc.) d’un Etat à un autre. Citant l’exemple de Aflao (frontière entre le Ghana et le Togo) où sévissent des auxiliaires civils des forces de l’ordre dénommés «Béké», les délégués Cscrao ont soutenu que ce sont environ 200 millions de Fcfa que les routiers payent par jour, au titre de faux frais.

Il est donc de leur intérêt, en tant que «victime directe de ces agissements » de trouver des solutions à ces problèmes qui perdurent. Outre le déploiement de syndicalistes routiers sous bannière conjointe Cedeao-Cscrao, les délégués demandent une harmonisation des documents de voyage. De manière à avoir des pièces valables dans tous les Etats de la Communauté. Le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, Amadou Koné, président de cette réunion internationale, a exprimé l’intérêt pour la Côte d’Ivoire de voir s’appliquer le protocole de libre circulation dans l’espace Cedeao.

Il a relevé que, de par sa position géographique, la Côte d’Ivoire est la porte d’entrée de plusieurs pays de la sous-région. «Il est donc de notre devoir de faire en sorte que les produits dont ont besoin les populations leur parviennent », a-t-il indiqué. Amadou Koné, a en outre, souligné que la mise en œuvre du protocole de libre circulation a besoin d’être financé, notamment la sensibilisation, avant de les assurer du soutien de la Côte d’Ivoire à toutes les démarches en faveur de la libre circulation des biens et des personnes dans la sous-région.

David Ya
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