La rédaction du quotidien « Notre Voie », a été prise d’assaut hier par une centaine de souscripteurs de l’Ong « Akoundan Ouflè ». Ils étaient venus protester contre un article publié par le journal qui met en mal, selon eux, la crédibilité de leur association.
Il y avait des bruits et des mouvements hier au siège du quotidien « Notre Voie » aux II-Plateaux 7e tranche. Les adhérents de l’Organisation non gouvernementale (Ong) « Akounda Ouflè », sont venus en grand nombre protester contre un article publié dans de la parution n°3451 du 7 décembre 2009. Titré « Mouvement ‘’patriotique Akoundan Ouflè’’ : Des souscripteurs crient à l’arnaque », le texte évoque plusieurs cas d’escroquerie dans différentes localités du pays. Les faits relatés sont illustrés par des témoignages. En effet, un jeune homme présenté comme un ancien collaborateur de Kouamé N’Guessan Théodore, membre de la « galaxie patriotique » alias ‘’Professeur N’Guessan’’, initiateur du projet, expliquent sa situation depuis qu’il a décidé de rompre les liens avec son chef. Selon lui, « cette aventure est la plus grosse escroquerie jamais organisée en Côte d’Ivoire », rapporte le journaliste. L’ex-compagnon du “professeur” avoue vivre aujourd’hui dans la clandestinité. Un autre témoignage présente dame N.Y.B comme une victime de la supercherie. La femme en question indique avoir payé 33.500 Fcfa comme droit d’adhésion. Selon elle, si l’adhérent contribue à hauteur de 65.000 Fcfa, il a droit à un prêt de 300.000 Fcfa. Pour 100 mille Fcfa, il obtient 500 mille Fcfa et il a droit à 3 millions Fcfa lorsqu’il souscrit pour un montant de 325 mille Fcfa à l’Ong. Elle dit n’avoir pas reçu aucun prêt après trois mois (date indiquée pour être éligible au prêt) d’adhésion et de cotisation. Pis, le journaliste avance que ‘’le projet taxi’’ qui se présente comme le meilleur projet de l’Ong est une « coquille vide ». Les 680 mille Fcfa que paye le souscripteur pour être propriétaire d’un taxi flambant neuf est du pipo. « La cerise sur le gâteau » selon l’auteur de l’article, c’est le projet immobilier. Des maisons qui doivent voir le jour à Bonoua après un apport de 325 mille Fcfa, tardent à sortir de terre. Qu’en est-il réellement ? Sur la brochure distribuée par les manifestants, l’Ong existe réellement. Le siège social se trouve à Yopougon-Ananeraie. Un compte ouvert sous le n° 002353. 60000 /10 existe à la Banque national d’investissement (Bni). Plusieurs projets existent selon le département. Le département construction et logement propose par exemple, des maisons aux souscripteurs. 7,5 millions FCFA pour les trois pièces, 9,5 millions FCFA quatre pièce et 19 millions pour une duplex quatre pièces. Le département transport, quant à lui, propose le projet taxi (500 mille Fcfa), location bâche (750 mille Fcfa), véhicule de transport Kia et Massa (1 million Fcfa). Pour les responsables délégués, les différents projets sont en voie de réalisation et certains souscripteurs sont en phase d’être satisfaits. Selon des propos recueillis auprès de certains plaignants contre le journal, il ressort que cette campagne de déstabilisation du professeur Kouamé N’Guessan Théodore, initiateur des différents projets est l’œuvre de certains ex-président de coordination mis à la porte pour détournement d’argent. Après des pourparlers avec la direction de « Notre Voie » avec à sa tête le rédacteur en chef, César Etou, il a été convenu d’un droit de réponse du professeur Kouamé N’Guessan Théodore.
Sanou Amadou (Stagiaire)
Il y avait des bruits et des mouvements hier au siège du quotidien « Notre Voie » aux II-Plateaux 7e tranche. Les adhérents de l’Organisation non gouvernementale (Ong) « Akounda Ouflè », sont venus en grand nombre protester contre un article publié dans de la parution n°3451 du 7 décembre 2009. Titré « Mouvement ‘’patriotique Akoundan Ouflè’’ : Des souscripteurs crient à l’arnaque », le texte évoque plusieurs cas d’escroquerie dans différentes localités du pays. Les faits relatés sont illustrés par des témoignages. En effet, un jeune homme présenté comme un ancien collaborateur de Kouamé N’Guessan Théodore, membre de la « galaxie patriotique » alias ‘’Professeur N’Guessan’’, initiateur du projet, expliquent sa situation depuis qu’il a décidé de rompre les liens avec son chef. Selon lui, « cette aventure est la plus grosse escroquerie jamais organisée en Côte d’Ivoire », rapporte le journaliste. L’ex-compagnon du “professeur” avoue vivre aujourd’hui dans la clandestinité. Un autre témoignage présente dame N.Y.B comme une victime de la supercherie. La femme en question indique avoir payé 33.500 Fcfa comme droit d’adhésion. Selon elle, si l’adhérent contribue à hauteur de 65.000 Fcfa, il a droit à un prêt de 300.000 Fcfa. Pour 100 mille Fcfa, il obtient 500 mille Fcfa et il a droit à 3 millions Fcfa lorsqu’il souscrit pour un montant de 325 mille Fcfa à l’Ong. Elle dit n’avoir pas reçu aucun prêt après trois mois (date indiquée pour être éligible au prêt) d’adhésion et de cotisation. Pis, le journaliste avance que ‘’le projet taxi’’ qui se présente comme le meilleur projet de l’Ong est une « coquille vide ». Les 680 mille Fcfa que paye le souscripteur pour être propriétaire d’un taxi flambant neuf est du pipo. « La cerise sur le gâteau » selon l’auteur de l’article, c’est le projet immobilier. Des maisons qui doivent voir le jour à Bonoua après un apport de 325 mille Fcfa, tardent à sortir de terre. Qu’en est-il réellement ? Sur la brochure distribuée par les manifestants, l’Ong existe réellement. Le siège social se trouve à Yopougon-Ananeraie. Un compte ouvert sous le n° 002353. 60000 /10 existe à la Banque national d’investissement (Bni). Plusieurs projets existent selon le département. Le département construction et logement propose par exemple, des maisons aux souscripteurs. 7,5 millions FCFA pour les trois pièces, 9,5 millions FCFA quatre pièce et 19 millions pour une duplex quatre pièces. Le département transport, quant à lui, propose le projet taxi (500 mille Fcfa), location bâche (750 mille Fcfa), véhicule de transport Kia et Massa (1 million Fcfa). Pour les responsables délégués, les différents projets sont en voie de réalisation et certains souscripteurs sont en phase d’être satisfaits. Selon des propos recueillis auprès de certains plaignants contre le journal, il ressort que cette campagne de déstabilisation du professeur Kouamé N’Guessan Théodore, initiateur des différents projets est l’œuvre de certains ex-président de coordination mis à la porte pour détournement d’argent. Après des pourparlers avec la direction de « Notre Voie » avec à sa tête le rédacteur en chef, César Etou, il a été convenu d’un droit de réponse du professeur Kouamé N’Guessan Théodore.
Sanou Amadou (Stagiaire)