Priés d’attendre Janvier 2010, pour la satisfaction de leurs revendications, les assistants sociaux et les agents préscolaires adjoints ont levé leur mot d’ordre de grève et ont repris le travail, hier.
Suite à une rencontre mardi avec le ministre de la Fonction publique, Hubert Oulaye, les travailleurs sociaux ont mis fin à leur mouvement de grève. Hier, ils ont regagné leurs postes qu’ils ont désertés depuis le 23 novembre. Il a fallu trois heures d’échanges pour aboutir à la levée du mot d’ordre de grève. « Le ministre Hubert Oulaye a pris le dossier en main. Il nous a donné l’assurance que d’ici le 15 janvier 2010, nos doléances seront satisfaites. Cependant, concernant la question des éducateurs préscolaires, le ministre a déclaré qu’il y a un profil de carrière des enseignants du secteur éducation et formation, par conséquent le décret s’applique à eux. C’est, d’après lui, un oubli du ministre de tutelle qu’il va s’empresser de régulariser », a instruit Zadi Domené Daniel, secrétaire général du Syndicat national des assistants sociaux de Côte d’Ivoire (Synasci). Même si la rencontre a permis de lever le mot d’ordre de grève, les travailleurs sont restés sur leur faim sur plusieurs revendications. Selon M. Zadi, le ministre de la Fonction publique n’a pas été convaincant sur le cas des 267 assistants sociaux sortis de l’Infs en 2009. « Le ministre a évoqué le programme Ppte qui demande la diminution des salaires pour embaucher moins de personnes. Concernant la question du concours à l’Infs qui doit être supprimé, la réponse du ministre n’a pas été claire », a-t-il déploré. Le secrétaire général du Synasci a précisé cependant que le cas Aboua Joseph n’a pas été abordé car cela n’est pas du ressort du ministre Hubert Oulaye mais de la ministre de tutelle, Jeanne Peuhmond. Pour lui, la grève a été levée pour montrer la bonne foi des travailleurs sociaux même si des problèmes de fond persistent. Gouéssé Diomandé, sécretaire général du Mouvement des travailleurs sociaux du secteur de l’éducation (Motrassef-ci), ne cache pas sa déception. «Nous ne sommes pas totalement satisfaits au sortir de cette entrevue avec le ministre de la Fonction publique. Car, le décret sur l’indemnité de logement des agents préscolaires adjoints, la cause de notre grève, n’est pas signé. Le ministre nous a assurés qu’il va prendre en compte notre doléance et rencontrer le ministre de l’Economie et des Finances et, ensemble, ils vont signer le décret. Il nous a demandé de faire une déclaration à la télévision pour lever le mot d’ordre de grève », a-t-il reconnu. Avant d’ajouter que le mot d’ordre a été levé parce qu’il n’y avait pas d’autre alternative.
Par Napargalè Marie
Suite à une rencontre mardi avec le ministre de la Fonction publique, Hubert Oulaye, les travailleurs sociaux ont mis fin à leur mouvement de grève. Hier, ils ont regagné leurs postes qu’ils ont désertés depuis le 23 novembre. Il a fallu trois heures d’échanges pour aboutir à la levée du mot d’ordre de grève. « Le ministre Hubert Oulaye a pris le dossier en main. Il nous a donné l’assurance que d’ici le 15 janvier 2010, nos doléances seront satisfaites. Cependant, concernant la question des éducateurs préscolaires, le ministre a déclaré qu’il y a un profil de carrière des enseignants du secteur éducation et formation, par conséquent le décret s’applique à eux. C’est, d’après lui, un oubli du ministre de tutelle qu’il va s’empresser de régulariser », a instruit Zadi Domené Daniel, secrétaire général du Syndicat national des assistants sociaux de Côte d’Ivoire (Synasci). Même si la rencontre a permis de lever le mot d’ordre de grève, les travailleurs sont restés sur leur faim sur plusieurs revendications. Selon M. Zadi, le ministre de la Fonction publique n’a pas été convaincant sur le cas des 267 assistants sociaux sortis de l’Infs en 2009. « Le ministre a évoqué le programme Ppte qui demande la diminution des salaires pour embaucher moins de personnes. Concernant la question du concours à l’Infs qui doit être supprimé, la réponse du ministre n’a pas été claire », a-t-il déploré. Le secrétaire général du Synasci a précisé cependant que le cas Aboua Joseph n’a pas été abordé car cela n’est pas du ressort du ministre Hubert Oulaye mais de la ministre de tutelle, Jeanne Peuhmond. Pour lui, la grève a été levée pour montrer la bonne foi des travailleurs sociaux même si des problèmes de fond persistent. Gouéssé Diomandé, sécretaire général du Mouvement des travailleurs sociaux du secteur de l’éducation (Motrassef-ci), ne cache pas sa déception. «Nous ne sommes pas totalement satisfaits au sortir de cette entrevue avec le ministre de la Fonction publique. Car, le décret sur l’indemnité de logement des agents préscolaires adjoints, la cause de notre grève, n’est pas signé. Le ministre nous a assurés qu’il va prendre en compte notre doléance et rencontrer le ministre de l’Economie et des Finances et, ensemble, ils vont signer le décret. Il nous a demandé de faire une déclaration à la télévision pour lever le mot d’ordre de grève », a-t-il reconnu. Avant d’ajouter que le mot d’ordre a été levé parce qu’il n’y avait pas d’autre alternative.
Par Napargalè Marie