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Économie Publié le mardi 22 décembre 2009 | Le Mandat

Procès dans l’affaire ‘’ Le Cameroun : l’empire noir du groupe Bolloré’’ : Vincent Bolloré va-t-il perdre l’Afrique ?

Tenant vaille que vaille à préserver son image sur le continent africain, Vincent Bolloré est depuis le 15 décembre dernier en procès contre France Inter, à la XVIIème chambre du tribunal de Paris. Un procès qui pourrait faire couler ce géant.

Présent en Afrique et dans tous les secteurs économiques, le Groupe Bolloré est aujourd’hui en difficulté au Cameroun. Une situation qui, si l’on y prend garde, risque de s’étendre sur tout le continent et emporter le Groupe. Conscient de ce fait, cet industriel français a opté pour la fermeté. Traquer tous ces détracteurs. D’où le présent procès engagé contre deux journalistes de France Inter, une radio française. M. Vincent Bolloré reproche à cette radio d’avoir porté atteinte à sa notoriété. Et pourtant, ces hommes de média n’ont fait que rapporter les nombreux témoignages des camerounais, qui révélaient les agissements peu catholiques du groupe industriel Français; Bolloré Africa Logistics. Il faut le rappeler, est accusé de contrôler en grande partie, le port autonome de Douala, les chemins de fer et les plantations de palmiers. Une véritable razzia dans le domaine économique. Situation identique dans les Etats où il est basé, semblerait-il. Des pratiques « qui n'honorent ni le gouvernement du Cameroun ni le groupe Bolloré » et qui offrent, selon Pius Njawé, journaliste camerounais et directeur du quotidien ‘’Le Messager ‘’ « une illustration parfaite de la Françafrique ». Un procès en diffamation est souvent plein de surprises.

Cela, M. Vincent Bolloré le sait parfaitement. Il sait également qu’il joue la survie de son Groupe sur le continent. Raison pour laquelle il est passé de l’attaque à la défensive en demandant par le truchement de son avocat, le renvoi du procès afin qu'une nouvelle audience soit fixée au printemps prochain. Une manière pour bien se préparer et se mettre à l’abri de toute surprise désagréable. On n’ignore pas qu’il n'a que fort peu aimé la présentation faite par les deux journalistes de la radio France Inter, au sujet des pratiques de son groupe en Afrique. Tous les intellectuels africains suivent avec attention ce procès. En cas d’échec, adieu l’Afrique ! Affaire à suivre.

J.C. Y.
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