Les accointances du ministre Charles Diby avec le camp présidentiel ne font l’ombre d’aucun doute. L’argentier ivoirien s’est résolu à confier son sort au chef des Frontistes aux fins de continuer à bénéficier de ses largesses. Le choix du n°1 du ministère de l’économie se justifie au travers des raisons plus ou moins connues.
Le coup est joué, le camp présidentiel a réussi à mettre le grappin sur le patron de l’économie ivoirienne ; Charles Diby a mordu à l’appât du Fpi. Les faits et gestes du ministre qui confirment son rapprochement à Laurent Gbagbo sont légion. Les tractations nocturnes pour aboutir à ce ralliement furent longues. Finalement, le natif de Bouaflé à cédé à la pression. Les intérêts ont eu le dessus sur la raison. Charles Diby a opéré le choix qui déterminerait certainement son avenir professionnel. Selon certaines sources proches su palais, l’un des maîtres d’œuvres de ce débauchage du ministre Diby, fut son ex-patron, Bouhoun Bouabré. Ce dernier avait annoncé les couleurs de ce changement politique de son filleul en 2007 lors d’un rassemblement de tout le peuple Ayaou à Diacohou (ancien village) . Le ministre d’Etat qui était parrain de cette cérémonie avait affirmé à ce peuple que Gbagbo entretenait de très bons rapports avec leur fils Charles Diby. Au-delà de simples paroles, c’était un signal que lançait Paul Antoine Bohoun Bouabré quant aux vœux des refondateurs d’avoir à leur table, la tête pensante de l’économie ivoirienne.
Heureusement, c’est chose faite depuis quelques mois. Le choix de Charles Diby de rejoindre le camp présidentiel n’est pas fortuite. Plusieurs raisons militent en faveur de cette décision peu honorable. Selon certaines indiscrétions, l’argentier aurait une peur bleu de perdre son poste de ministre de l’économie auquel sont attachés plusieurs avantages. D’ailleurs, c’est la menace brandie par les refondateurs pour intimider Charles Diby. Des informations qui fusent du palais font état de ce que l’un des nombreux conseillers de Gbagbo, en la personne de Aubert Zohoré serait proposé pour prendre la place de Charles Diby à la, tête de l’économie. Et de grandes manœuvres sont effectuées pour mettre à exécution ce plan. Pour conserver son fauteuil, le ministre Diby s’est vu donc obligé de démontrer qu’il est plus proche du chef de file des frontistes. Du coup, l’économiste, les pieds joints atterrit au camp présidentiel, afin de sauvegarder sa carrière professionnelle. Même, si les raisons avancées ne dédouanent pas l’économiste, il est cependant important de noté que des ministres tels, Patrick Achi et Dagobert Banzio, ont décliné les mêmes offres de Gbagbo pour ne pas se compromettre. Charles Diby qui a acquis aujourd’hui, la confiance des bailleurs de fonds grâce à sa compétence et à sa discrétion dans la gestion des fonds publics va-t-il suivre les traces de Bouhoun Bouabré qui s’est fait humilié récemment au gouvernorat de la Bceao à cause de ses prises de positions politique ? Attendons pour voir.
J.N
Le coup est joué, le camp présidentiel a réussi à mettre le grappin sur le patron de l’économie ivoirienne ; Charles Diby a mordu à l’appât du Fpi. Les faits et gestes du ministre qui confirment son rapprochement à Laurent Gbagbo sont légion. Les tractations nocturnes pour aboutir à ce ralliement furent longues. Finalement, le natif de Bouaflé à cédé à la pression. Les intérêts ont eu le dessus sur la raison. Charles Diby a opéré le choix qui déterminerait certainement son avenir professionnel. Selon certaines sources proches su palais, l’un des maîtres d’œuvres de ce débauchage du ministre Diby, fut son ex-patron, Bouhoun Bouabré. Ce dernier avait annoncé les couleurs de ce changement politique de son filleul en 2007 lors d’un rassemblement de tout le peuple Ayaou à Diacohou (ancien village) . Le ministre d’Etat qui était parrain de cette cérémonie avait affirmé à ce peuple que Gbagbo entretenait de très bons rapports avec leur fils Charles Diby. Au-delà de simples paroles, c’était un signal que lançait Paul Antoine Bohoun Bouabré quant aux vœux des refondateurs d’avoir à leur table, la tête pensante de l’économie ivoirienne.
Heureusement, c’est chose faite depuis quelques mois. Le choix de Charles Diby de rejoindre le camp présidentiel n’est pas fortuite. Plusieurs raisons militent en faveur de cette décision peu honorable. Selon certaines indiscrétions, l’argentier aurait une peur bleu de perdre son poste de ministre de l’économie auquel sont attachés plusieurs avantages. D’ailleurs, c’est la menace brandie par les refondateurs pour intimider Charles Diby. Des informations qui fusent du palais font état de ce que l’un des nombreux conseillers de Gbagbo, en la personne de Aubert Zohoré serait proposé pour prendre la place de Charles Diby à la, tête de l’économie. Et de grandes manœuvres sont effectuées pour mettre à exécution ce plan. Pour conserver son fauteuil, le ministre Diby s’est vu donc obligé de démontrer qu’il est plus proche du chef de file des frontistes. Du coup, l’économiste, les pieds joints atterrit au camp présidentiel, afin de sauvegarder sa carrière professionnelle. Même, si les raisons avancées ne dédouanent pas l’économiste, il est cependant important de noté que des ministres tels, Patrick Achi et Dagobert Banzio, ont décliné les mêmes offres de Gbagbo pour ne pas se compromettre. Charles Diby qui a acquis aujourd’hui, la confiance des bailleurs de fonds grâce à sa compétence et à sa discrétion dans la gestion des fonds publics va-t-il suivre les traces de Bouhoun Bouabré qui s’est fait humilié récemment au gouvernorat de la Bceao à cause de ses prises de positions politique ? Attendons pour voir.
J.N