Soumahoro Farikou, vice-président de la Fédération nationale des commerçants de Côte d'Ivoire (Fecacci) et Dabanani, Diarra Oumar secrétaire de section à Adjamé, se prononcent sur le phénomène des rapports sexuels entre certains commerçants et leurs clientes.
Le secrétaire de la section Marché Gouro, (marché Dabanany), de la Fédération nationale des commerçants de Côte d'Ivoire (Fenacci) a déjà été face à des clientes qui lui ont proposé des rapports sexuels contre des vêtements. « J'ai vécu ce genre de situation à deux reprises. Je ne sais pas si les filles sont toujours dans le besoin, mais, j'ai refusé. Je ne peux pas faire cela, je me respecte. En plus, je suis l'un des responsables du marché. Elle est venue s'assoir près de moi et a commencé à me caresser. Elle voulait s'offrir à moi pour d'obtenir le body », confesse Diarra Oumar. Il confirme que cette pratique devient plus récurrente à la veille des fêtes de fin d'année. « Les filles draguent les commerçants pour obtenir ce dont elles ont besoin. Il arrive aussi que des commerçants proposent à certaines femmes de coucher avec eux à la place du prix des objets qu'elles désirent », avoue le secrétaire de la section Dabanany. C'est vers lui que nous a conduits hier Soumahoro Farikou. Le vice-président national a tout de même accepté de donner son avis sur ce phénomène qui, pour lui, est une réalité sociale. A son avis, le problème est que ces jeunes filles veulent paraître alors qu'elles n'ont aucun moyen financier. « Dans ce cas, elles cherchent à charmer le commerçant en vue d'obtenir ce qu'elles désirent. Et comme la plupart des vendeurs sont des jeunes de leur âge, cela est facile pour elles. En tant que vice-président national des commerçants, je dois déjà régler régulièrement les problèmes de tracasserie douanière et le racket que subissent les commerçants. Je préfère donc laisser le soin au secrétaire de section de vous répondre », a souhaité l'adjoint au maire d'Adjamé. Les relations commerçants-clientes font effectivement partie du quotidien de la section Dabanany. « Lorsque les arrangements tournent à la dispute, nous essayons de résoudre le problème à notre niveau pour éviter que cela arrive au commissariat du 3e arrondissement», révèle Diarra Oumar. Pour le moment rien n'est encore envisagé pour combattre le fléau. D'après le secrétaire de section, il est difficile de changer le comportement des personnes qui s'adonnent à cette pratique. Selon lui, la seule solution avant toute mesure officielle reste le refus du commerçant, et une sensibilisation des filles qui s'adonnent à cette pratique. On le voit, l'équation reste entière.
L.A.C
Le secrétaire de la section Marché Gouro, (marché Dabanany), de la Fédération nationale des commerçants de Côte d'Ivoire (Fenacci) a déjà été face à des clientes qui lui ont proposé des rapports sexuels contre des vêtements. « J'ai vécu ce genre de situation à deux reprises. Je ne sais pas si les filles sont toujours dans le besoin, mais, j'ai refusé. Je ne peux pas faire cela, je me respecte. En plus, je suis l'un des responsables du marché. Elle est venue s'assoir près de moi et a commencé à me caresser. Elle voulait s'offrir à moi pour d'obtenir le body », confesse Diarra Oumar. Il confirme que cette pratique devient plus récurrente à la veille des fêtes de fin d'année. « Les filles draguent les commerçants pour obtenir ce dont elles ont besoin. Il arrive aussi que des commerçants proposent à certaines femmes de coucher avec eux à la place du prix des objets qu'elles désirent », avoue le secrétaire de la section Dabanany. C'est vers lui que nous a conduits hier Soumahoro Farikou. Le vice-président national a tout de même accepté de donner son avis sur ce phénomène qui, pour lui, est une réalité sociale. A son avis, le problème est que ces jeunes filles veulent paraître alors qu'elles n'ont aucun moyen financier. « Dans ce cas, elles cherchent à charmer le commerçant en vue d'obtenir ce qu'elles désirent. Et comme la plupart des vendeurs sont des jeunes de leur âge, cela est facile pour elles. En tant que vice-président national des commerçants, je dois déjà régler régulièrement les problèmes de tracasserie douanière et le racket que subissent les commerçants. Je préfère donc laisser le soin au secrétaire de section de vous répondre », a souhaité l'adjoint au maire d'Adjamé. Les relations commerçants-clientes font effectivement partie du quotidien de la section Dabanany. « Lorsque les arrangements tournent à la dispute, nous essayons de résoudre le problème à notre niveau pour éviter que cela arrive au commissariat du 3e arrondissement», révèle Diarra Oumar. Pour le moment rien n'est encore envisagé pour combattre le fléau. D'après le secrétaire de section, il est difficile de changer le comportement des personnes qui s'adonnent à cette pratique. Selon lui, la seule solution avant toute mesure officielle reste le refus du commerçant, et une sensibilisation des filles qui s'adonnent à cette pratique. On le voit, l'équation reste entière.
L.A.C