A l’instar d’Abidjan et des autres villes de la Côte d’Ivoire qui ont connu ces derniers temps une hausse du coût du carburant, la ville de Bouaké applique de nouveaux prix au gasoil et à l’essence dans les stations service. Mais les raisons de cette augmentation ne sont pas toujours les mêmes d’un point à un autre. Si dans les zones gouvernementales, les autorités mettent en avant l’ajustement des prix au comportement global du pétrole sur les marchés internationaux, les distributeurs de carburant en zone Centre, Nord et Ouest (CNO) lient, quant à eux, les nouveaux prix à un renchérissement constaté sur les taxes exigées par les Forces Nouvelles (FN). C’est principalement la « taxe d’accompagnement» reversée aux détachements des Forces nouvelles (FN) escortant les produits importés par la route du Ghana et du Togo voisins qui connaît un surcoût depuis plus de trois semaines, d’après les opérateurs du secteur.
Ainsi, à en croire les revendeurs visités, le litre de gasoil est passé de 450frs à 500frs à la pompe alors que l’essence communément appelée « sec», est passé de 450frs à 475frs, soit des augmentations respectives de 50frs et 25frs. Une hausse qui ne laisse personne indifférent dans la grande famille des acteurs de la filière, notamment les détaillants des produits pétroliers, pour qui les nouveaux prix semblent impacter négativement les bénéfices. Selon Abou Sam, la hausse du coût du carburant ne leur profite pas en ce sens que la clientèle accueille très mal la surenchère opérée sur des produits issus de la contrebande, c’est-à-dire exempts des impôts conventionnels.
(Source : Acturoute)
Ainsi, à en croire les revendeurs visités, le litre de gasoil est passé de 450frs à 500frs à la pompe alors que l’essence communément appelée « sec», est passé de 450frs à 475frs, soit des augmentations respectives de 50frs et 25frs. Une hausse qui ne laisse personne indifférent dans la grande famille des acteurs de la filière, notamment les détaillants des produits pétroliers, pour qui les nouveaux prix semblent impacter négativement les bénéfices. Selon Abou Sam, la hausse du coût du carburant ne leur profite pas en ce sens que la clientèle accueille très mal la surenchère opérée sur des produits issus de la contrebande, c’est-à-dire exempts des impôts conventionnels.
(Source : Acturoute)