Ils sont très nombreux, ces souscripteurs qui se sont fait gruger par des Organisations Non Gouvernementales (ONG). Puisqu’ils ont fini par se rendre compte de la grande arnaque dont ils ont été victimes. Souvent au vu et au su des autorités publiques.
Lorsqu’elles veulent exercer, elles usent de tous les moyens pour avoir leur agrément au ministère de l’Intérieur. Donnant l’impression de vouloir apporter le bonheur aux souscripteurs, ces Organisations Non Gouvernementales (ONG), puisque c’est d’elles qu’il s’agit, finissent toujours par se dévoiler, en offrant leur véritable visage. Celui d’arnaqueurs patentés. Les cas sont légion en Côte d’Ivoire. Mais celui qui continue de défrayer la chronique et de faire couler beaucoup d’encre et de salive ces temps-ci est incontestablement, l’ONG Akounda Offlê (nouvelle mentalité en langue Baoulé), du professeur Kouamé N’Guessan Théodore. Cette organisation dite patriotique (?) s’est détournée carrément de la mission pourtant noble qu’elle s’est assignée. Les nombreuses plaintes qui affluent tous les jours autant à la police criminelle, qu’à la police économique, et tout récemment au parquet de Yopougon par les souscripteurs, attestent des griefs formulés contre le président de cette ONG. En effet, selon les présidents et secrétaires généraux de plus d’une dizaine de coordinations, « c’est un vol organisé qui se pratique sous le couvert d’un prétendu financement de projets ». De quoi s’agit-il concrètement ?
L’origine du mal
A cause de la pertinence du projet qui devrait permettre aux ivoiriens de se prendre en charge, des personnes s’y sont ruées pour y souscrire. L’argent, aux dires des promoteurs, devrait être viré sur un compte à la BNI pour constituer un fonds de garantie. Lequel fonds avait pour rôle de soutenir tous les projets. « Le compte a certes été ouvert. Cependant, des centaines de milliards de FCFA récoltés au nom du mouvement ‘’patriotique’’, n’ont jamais été reversés à qui de droit. Aucun membre du conseil d’administration, même le Secrétaire général ne sait la somme exacte récoltée », nous a révélé Kahoulou Laubet Raoul, ex- président de la coordination de la commune d’Attecoubé, dont la vie est actuellement menacée selon lui, par les « loubars du professeur N’Guessan ». La base étant fausse, il va sans dire que tous les projets dits éligibles connaitront des difficultés.
L’Ouest attend toujours le financement de ses projets
« A l’Ouest de la Côte d’Ivoire, nous avions en principe prévu de financer les projets à hauteur de 300 millions de francs. Finalement, pour les raisons dont lui seul détient le secret, il a transmis la somme de 20 millions pour, dit-il, (parlant du président du Mouvement), ouvrir dans un premier temps, un compte sur lequel il aurait promis aux parents de cette région, de virer la somme de 5 milliards de FCFA. Nous avons reçu beaucoup d’adhésions, mais jusqu’à ce jour, tout le grand Ouest attend le financement », raconte cet ancien collaborateur du président Kouamé N’Guessan Théodore. Avant de renchérir, « C’est à la suite de cela que j’ai décidé de prendre mes distances vis-à-vis de ce groupe. Parce que je ne voulais pas cautionner ce vol planifié et organisé contre les ivoiriens qui continuent de souffrir de cette situation de ni paix ni guerre ». Il n’est d’ailleurs pas le seul qui se soit aperçu de « cette vaste escroquerie ». Près d’une dizaine de coordinations, en majorité du district d’Abidjan, ont choisi de ne pas être complices de cette fabuleuse arnaque. La raison de leur retrait pur et simple des organes du mouvement Akounda Offlê.
L’immobilier et les transports, des projets à gros sous
Tout a conscience de l’acuité du problème de logement,singulièrement dans le District d’Abidjan. Aussi, tout citoyen souhaiterait-il avoir un toit pour éviter tout désagrément au soir de sa vie. Conscient de ce fait, le professeur N’Guessan lancera le projet immobilier. La somme de 325.000 FCFA sera exigée à tout souscripteur pour la construction d’une maison. 400 personnes se sont acquittées de cette somme d’argent. Malheureusement, ce projet n’a jamais vu le jour. Le Directeur de la construction du mouvement, Koffi Joël a même démissionné pour cela », nous a dit l’ancien président de la coordination d’Attécoubé, Kahoulou Laubet. Toujours, selon notre source, c’est le même cas que celui du projet taxi. « C’est la plus grosse arnaque. M. Kouamé N’Guessan a dit aux ivoiriens qu’il fallait arracher le secteur des transports des mains des étrangers. Pour lui, le transport terrestre, notamment celui des taxis-ville, secteur stratégique devrait revenir aux « dignes fils du pays ». « C’est un total de 678 personnes qui ont souscrit au projet à hauteur de 541.500 F CFA. Sur les 1000 taxis prévus pour commencer, seulement 10 sont en circulation. Et il fait croire que ce se sont des centaines de véhicules qu’il a achetés. La logique voudrait qu’il livre au moins 600 taxis. Compte tenu des 600 millions de f CFA que nous avons récoltés en deux mois après le lancement du projet », soutient M. Kahoulou Laubet.
Le silence coupable des autorités
« Malgré les nombreuses plaintes et des écrits des journaux, les autorités continuent de rester sourdes aux cris de détresse des ivoiriens. Et pourtant, c’est pour nous qu’elles sont aux postes qu’elles occupent», continuent de marteler les souscripteurs. Ils n’ont pas tort. Personne ne peut rester insensible à la situation que vivent les souscripteurs tous les jours au siège de cette ONG dont la mission était d’apporter le bien-être au peuple. Aujourd’hui, force est de reconnaitre que le mouvement soit passé à coté de cette noble mission. Les pauvres citoyens qui ont eu confiance et qui ont investi beaucoup d’argent dans ses projets, sont malmenés parce qu’ils réclament leur argent. Car le financement ne viendra jamais. Et le pouvoir reste muet. Incapable de réagir face à la souffrance des ivoiriens. Le professeur Kouamé N’Guessan Théodore serait-il intouchable ? Nous y reviendrons.
J. C. Y
Lorsqu’elles veulent exercer, elles usent de tous les moyens pour avoir leur agrément au ministère de l’Intérieur. Donnant l’impression de vouloir apporter le bonheur aux souscripteurs, ces Organisations Non Gouvernementales (ONG), puisque c’est d’elles qu’il s’agit, finissent toujours par se dévoiler, en offrant leur véritable visage. Celui d’arnaqueurs patentés. Les cas sont légion en Côte d’Ivoire. Mais celui qui continue de défrayer la chronique et de faire couler beaucoup d’encre et de salive ces temps-ci est incontestablement, l’ONG Akounda Offlê (nouvelle mentalité en langue Baoulé), du professeur Kouamé N’Guessan Théodore. Cette organisation dite patriotique (?) s’est détournée carrément de la mission pourtant noble qu’elle s’est assignée. Les nombreuses plaintes qui affluent tous les jours autant à la police criminelle, qu’à la police économique, et tout récemment au parquet de Yopougon par les souscripteurs, attestent des griefs formulés contre le président de cette ONG. En effet, selon les présidents et secrétaires généraux de plus d’une dizaine de coordinations, « c’est un vol organisé qui se pratique sous le couvert d’un prétendu financement de projets ». De quoi s’agit-il concrètement ?
L’origine du mal
A cause de la pertinence du projet qui devrait permettre aux ivoiriens de se prendre en charge, des personnes s’y sont ruées pour y souscrire. L’argent, aux dires des promoteurs, devrait être viré sur un compte à la BNI pour constituer un fonds de garantie. Lequel fonds avait pour rôle de soutenir tous les projets. « Le compte a certes été ouvert. Cependant, des centaines de milliards de FCFA récoltés au nom du mouvement ‘’patriotique’’, n’ont jamais été reversés à qui de droit. Aucun membre du conseil d’administration, même le Secrétaire général ne sait la somme exacte récoltée », nous a révélé Kahoulou Laubet Raoul, ex- président de la coordination de la commune d’Attecoubé, dont la vie est actuellement menacée selon lui, par les « loubars du professeur N’Guessan ». La base étant fausse, il va sans dire que tous les projets dits éligibles connaitront des difficultés.
L’Ouest attend toujours le financement de ses projets
« A l’Ouest de la Côte d’Ivoire, nous avions en principe prévu de financer les projets à hauteur de 300 millions de francs. Finalement, pour les raisons dont lui seul détient le secret, il a transmis la somme de 20 millions pour, dit-il, (parlant du président du Mouvement), ouvrir dans un premier temps, un compte sur lequel il aurait promis aux parents de cette région, de virer la somme de 5 milliards de FCFA. Nous avons reçu beaucoup d’adhésions, mais jusqu’à ce jour, tout le grand Ouest attend le financement », raconte cet ancien collaborateur du président Kouamé N’Guessan Théodore. Avant de renchérir, « C’est à la suite de cela que j’ai décidé de prendre mes distances vis-à-vis de ce groupe. Parce que je ne voulais pas cautionner ce vol planifié et organisé contre les ivoiriens qui continuent de souffrir de cette situation de ni paix ni guerre ». Il n’est d’ailleurs pas le seul qui se soit aperçu de « cette vaste escroquerie ». Près d’une dizaine de coordinations, en majorité du district d’Abidjan, ont choisi de ne pas être complices de cette fabuleuse arnaque. La raison de leur retrait pur et simple des organes du mouvement Akounda Offlê.
L’immobilier et les transports, des projets à gros sous
Tout a conscience de l’acuité du problème de logement,singulièrement dans le District d’Abidjan. Aussi, tout citoyen souhaiterait-il avoir un toit pour éviter tout désagrément au soir de sa vie. Conscient de ce fait, le professeur N’Guessan lancera le projet immobilier. La somme de 325.000 FCFA sera exigée à tout souscripteur pour la construction d’une maison. 400 personnes se sont acquittées de cette somme d’argent. Malheureusement, ce projet n’a jamais vu le jour. Le Directeur de la construction du mouvement, Koffi Joël a même démissionné pour cela », nous a dit l’ancien président de la coordination d’Attécoubé, Kahoulou Laubet. Toujours, selon notre source, c’est le même cas que celui du projet taxi. « C’est la plus grosse arnaque. M. Kouamé N’Guessan a dit aux ivoiriens qu’il fallait arracher le secteur des transports des mains des étrangers. Pour lui, le transport terrestre, notamment celui des taxis-ville, secteur stratégique devrait revenir aux « dignes fils du pays ». « C’est un total de 678 personnes qui ont souscrit au projet à hauteur de 541.500 F CFA. Sur les 1000 taxis prévus pour commencer, seulement 10 sont en circulation. Et il fait croire que ce se sont des centaines de véhicules qu’il a achetés. La logique voudrait qu’il livre au moins 600 taxis. Compte tenu des 600 millions de f CFA que nous avons récoltés en deux mois après le lancement du projet », soutient M. Kahoulou Laubet.
Le silence coupable des autorités
« Malgré les nombreuses plaintes et des écrits des journaux, les autorités continuent de rester sourdes aux cris de détresse des ivoiriens. Et pourtant, c’est pour nous qu’elles sont aux postes qu’elles occupent», continuent de marteler les souscripteurs. Ils n’ont pas tort. Personne ne peut rester insensible à la situation que vivent les souscripteurs tous les jours au siège de cette ONG dont la mission était d’apporter le bien-être au peuple. Aujourd’hui, force est de reconnaitre que le mouvement soit passé à coté de cette noble mission. Les pauvres citoyens qui ont eu confiance et qui ont investi beaucoup d’argent dans ses projets, sont malmenés parce qu’ils réclament leur argent. Car le financement ne viendra jamais. Et le pouvoir reste muet. Incapable de réagir face à la souffrance des ivoiriens. Le professeur Kouamé N’Guessan Théodore serait-il intouchable ? Nous y reviendrons.
J. C. Y